Chapitre 199

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CHLOE

EUPHORIE, c'est le mot qui qualifie mon état de ce matin pour cause mon petit ami m'emmène faire une balade à travers les nuages. Mes cheveux bruns ont bien repoussés en quelques mois et me permettent de les avoir plaqués sur les côtés tout en faisant queue de cheval haute surplombée d'une banane au dessus de mon front. Je referme le zip de mon blouson simili cuir prune et monte dans la voiture de mes parents qui ne souhaitent pas que j'empreinte seule les transports en commun jusqu'à l'aérodrome de Pont Saint-Vincent. J'insiste pour qu'ils repartent directement après m'avoir laissé devant le grand bâtiment. Ma queue de cheval balaye les airs en regardant de part et d'autres si j'apperçois mon chéri.

  • Héééééé la plus belle !!!!! S'exclame t-il en trottinant jusqu'à moi, cela fait longtemps que l'on ne s'est pas vu, presque trois semaines. Comment tu vas ma chérie ?

Je n'ai pas le temps de tendre les bras vers le cou de Spencer qu'il m'a déjà soulevé en l'air en me soutenant derrière les fesses pour un agréable baiser à travers lequel il me prouve tout son amour et me titille avec sa langue. Son baiser est très léger et cela me donne envie de ne plus le lâcher, mes mains caressent ses joues et je prolonge notre baiser en léchant le contour de ses lèvres pour lui décrocher le plus beau des sourires. J'ai l'impression de succomber tellement c'est plaisant d'être à ses côtés et mon coeur bat à la chamade. Il me repose à terre tout souriant et merveilleusement beau dans sa combinaison de vol.

  • Que t'es beau ! Elle te va à merveille !

  • C'est ma seconde peau. Tu es prête pour ton premier vol en ma compagnie ?

Il est vraiment craquant lui.

  • J'ai un peu le trac, mais j'ai confiance en toi Spencer...

  • J'ai vraiment envie de profiter du lever de soleil avec toi, tu verras de là haut la vue est magnifique tu vas adorer Chloé. Le ciel nous fait tellement de cadeaux avec toutes ses belles couleurs et ses nuages semblables à du coton. Je suis très apaisé quand je suis dans les airs, j'espère que ça te fera le même effet ! Mon pote est une crème, il nous prête son avion touristique. Je vais te préparer, je n'ai pas envie de rater ça.

Mon bel homme est plein d'enthousiasme, il m'attrape la main et me guide jusqu'au grand hangar où nous saluons d'autres pilotes. Il me visse un casque sur la tête, je râle car c'est désagréable et qu'en plus de ça ma coiffure est en train de partir en vrille. Je lui retiens les poignets pour qu'il arrête de me torturer.

  • Chérie, je pense que tu vas devoir redescendre un peu ta couette et peut-être même défaire la partie bombée sur le dessus, sinon ça va être compliqué de mettre le casque.

  • Tu ne pouvais pas me prévenir avant ! J'ai passé de précieuses minutes à faire cette coiffure pour que tu me trouves belle. Je ne ressemble plus à rien !

Son sourire est très taquin et ses noisettes se plongent dans les miennes. Il me pose un baiser appuyé sur la joue.

  • Tu étais très belle ma chérie, tu es douée pour te coiffer mais tu es encore plus belle quand tu ressembles à rien.

Après avoir mis un joli casque kaki avec des étoiles roses sur son contour avant, je passe mes jambes dans une combinaison kaki également.

  • Mais t'es incroyable Chloé ! Je te trouve super sexy comme ça ma petite copilote !

Spencer me guide jusqu'à l'avion qui ne m'inspire pas la confiance, je sens mon stress redoubler d'avantage au fond de mon ventre et cela pèse aussi un peu sur mon estomac. Il m'aide à me hisser à l'intérieur et il contourne l'avion pour entrer lui aussi dans la cabine de pilotage. Il se plonge quelques minutes dans des feuilles sur lesquelles sont indiqués : Le numéro et la localisation de la piste à prendre car elles ont chacune une fonction, je l'entends lire à voix haute qu'il doit se reculer par rapport aux reliefs au sud et surtout à l'ouest vu qu'il y a un peu de vent, qu'il doit éviter de survoler les villages voisins, qu'il ne faut pas franchir la route qui mène à fort aventure.

  • Ok ben c'est ok pour moi si ça l'est pour toi ma puce ! Affirme t-il en me donnant la main avant de la reposer sur les commandes.

Je ferme les yeux plusieurs instants en hochant la tête.

  • C'est ok pour moi mon coeur... (Je souffle bruyamment).

  • Très bien ma chérie c'est parfait (il enclenche le moteur, j'adore le bruit autant qu'il est stressant pour moi) respires bien lentement et il est possible que tu aies un petit haut le coeur, tu ne dois pas avoir peur j'ai l'habitude de piloter plus imposant que ça. C'est une promenade de santé ! Tu ne m'entendras pas pendant le décollage, je dois être pleinement concentré après tu verras c'est que du bonheur !

Je pousse un petit cri craintif en ressentant le mouvement de l'avion pour se mettre en direction de la piste. Les petites lumières clignotent sur les bords de la piste et des signaux radars se dessinent sur l'écran du poste de pilotage, je ne sais pas ce qu'ils signifient mais Spencer a l'air d'être dans son élément. J'observe les hélices tourner et l'avion gagne du terrain petit à petit avant de s'immobiliser bien droit face à la rampe de décollage. Spencer plaque son bras contre ma poitrine pour me caler contre le dossier.

  • Chloé, restes bien plaquée contre ton siège sinon cela va se faire tout seul et ce sera très désagrable pour toi. Je suis prêt à décoller, respire.

Ma respiration est saccadée, je cramponne la boucle de ma ceinture prise d'angoisse. Les réacteurs s'intensifient tout comme le bruit du moteur qui gronde de plus en plus avant d'engager l'avion sur la piste. Je sens que mon homme est en train de nous faire prendre de la vitesse et en bout de piste je ressens un poids peser sur mon coeur et mon estomac cela me procure une sensation de haut le coeur mêlé à une sensation de malaise lors du décollage. Heureusement elles ne me tenaillent pas longtemps et je peux voir l'aérodrome rapetissir de plus en plus et les reliefs apparaitre avec une vue magnifique sur les espaces de verdure des environs.

  • C'est MAGNIFIQUE finis-je par dire éblouie par les couleurs orangées, rosées, violacées du ciel avec l'apparition du soleil.

Une sublime peinture de l'espace aérien nancéien. L'avion n'est pas très lourd et parfois quelques instabilités se font ressentir. Spencer me rassure en me disant que c'est normal et il se penche vers moi toujours cramponnant ses commandes pour m'embrasser avec l'intensité de l'apesanteur qui donne à ce baiser un goût aventurier et téméraire. Nos langues butent l'une contre l'autre avant de danser amoureusement en s'heurtant de temps à autre accélérant nos souffles à en faire devenir des halètements emprunt d'excitation. Je passe mes mains de ses joues douces à son torse et je me mets à gémir lorsque ses lèvres froides dévorent la peau de mon cou, aussitôt il me relâche.

  • Un fantasme irréalisable affirme t-il. Mais comment j'aurai kiffé te faire l'amour dans le ciel ma chérie !

  • Tu sais déjà me faire monter au septième ciel mon coeur. Répondis-je en capturant sa bouche avec la mienne, je tire sur sa lèvre inférieure avec la pointe de mes dents, il sourit.

  • HUM... Chloé...

  • Je te fais de l'effet mon coeur ?

  • Oui, encore plus lorsque l'on est aussi haut, que tous les deux. Je bande Chloé et mon coeur va exploser... Je t'aime, tu es si belle !

Mes yeux se mettent à briller presque des larmes de bonheur, je me mords la lèvre.

  • Je t'aime aussi Spencer et moi je mouille...

Sa voix grave lâche quelques rires chaleureux, lui aussi a l'air d'être dans un état de bien-être, dans les airs avec la fille dont il est amoureux.

  • Regarde au loin, c'est la base militaire juste là-bas. Dommage je te l'aurai bien fait survoler mais c'est interdit, je n'ai pas envie d'avoir des rafales au cul, je vais devoir de nouveau m'éloigner.

Je regarde à travers le hublot ce qu'il me désigne du doigt. Ses paroles m'ont un peu chauffé surtout savoir que je le fais bander et cela me donne des idées étant donné qu'il n'est pas possible de se faire l'amour là maintenant rien ne m'interdit de ...

Je descends le zip de la combinaison le long de mon corps jusqu'en bas pour l'ouvrir sur mon débardeur blanc ayant laissé mon blouson à l'aérodrome. Je me démerde pour me débarrasser de mon soutien-gorge juste en dessous de celui-ci et le balance sur les genoux de Spencer qui aussitôt tourne la tête vers moi en lâchant un '' bordel bébé... ''. Mes seins sont bien en mouvements en dessous de mon débardeur avec le pressement de mes mains juste dessus qui leurs font faire des mouvements circulaires. Je sens les frissons se diffuser dans mon corps augmentant ma température et le souffle saccadé qui sort de mes lèvres. La tête tournée face au hublot pour admirer le paysage je poursuis l'envolée de mes caresses sur mon corps de braise. Mes lèvres s'entrouvrent tout en basculant ma tête en arrière, mes pouces s'écrasent sur mes aéroles plates pour faire le tour de leur largeur et ressentir les tout premiers picotements dans le bout de mes tétons que je viens aussi agacer imaginant la langue de mon homme juste dessus.

Mes halètements viennent combler la cabine, je veux que Spencer me désire comme un fou et qu'il me prenne beaucoup plus sauvgement que d'habitude.

  • Chloé, tu es en train de faire gonfler mon sexe murmure t-il. Qu'est-ce que ça m'excite de te regarder te masturber, tu es sensationnelle ma chérie.

Je pousse un râle mi grave mi aigü lorsque ma main droite glisse le long de la ligne qui relie mon ventre à mon pubis tout lisse que je viens effleurer en glissant sous mon legging noir et mon shorty en coton. Des petits cercles et des petites pressions sur mon clitoris sont en train de me rendre folle, mon dieu que ça fait du bien de me caresser de cette façon. Je fais des gestes sensuels tellement douce dans ma façon de faire comme si j'étais en train de me faire l'amour pour combler le brasier qui est en train de prendre en moi, qui fait gonfler ma vulve et toutes ses muqueuses qui se gorgent de sang jusqu'à la pointe de mon berlingot en érection et bien ressorti de mes lèvres intimes. Impossible de me retenir de m'exprimer, je veux que Spencer prenne connaissance du fait que je suis en train de prendre mon pied en me masturbant juste à côté de lui. Je veux qu'il ait terriblement envie de moi après notre atterrissage. J'accélère mes petits cercles pour libérer les gémissements intenses qu'il y a en moi, j'hurle de plaisir et ma poitrine se soulève vivement. De ma main gauche je tire sur mon débardeur pour en faire sortir ma poitrine moyenne bien gonflée avec le plaisir que je me procure. Elle malaxe mes globes et les secoue à tour de rôle, je vais bientôt jouir à force de me stimuler de la sorte alors pour prolonger mon doux plaisir solitaire je ralentis chacun de mes mouvements en ouvrant bien mes cuisses de chaque côté de mon siège.

  • Molalala qu'est-ce que tu me fais ma puce ? Tes seins sortis de ton débardeur sont terriblement invitants, j'ai envie de te caresser et de faire rouler ma langue sur tes larges aréoles... Je bande carrément là, j'aimerai enfoncer mes doigts dans ton intimité pour te caresser de l'intérieur, sentir combien tu mouilles et suçoter la pulpe de mes doigts trempée de ton nectar. Je suis tout à l'étroit dans ma combinaison et si tu continues j'ai peur d'éjaculer ma chérie t'es vraiment désirable, j'adore !

  • Haaaaan oui mon coeur, je mouille beaucoup c'est trop bon de t'imaginer en train de me faire l'amour, de me pilonner avec ta belle bite bien tendue et bien grosse ! J'aimerai la glisser dans le fond de ma gorge, parcourir ton gland avec la pointe de ma langue, t'entendre râler de plaisir et voir tes abdos se contracter.

Je caresse l'ouverture de l'entre de mon jardin secret laissant s'étaler ma cyprine sur mes doigts englués et la surface de ma vulve. Cette caresse coquine accroit l'extase que je ressens déjà et je plonge trois doigts dans mon petit tunnel en faisant des va et vient, en ressortant plusieurs fois d'affilée dans le but de créer de la frustration et en re rentrant pour apporter du soulagement.

Les cuisses bien écartées, je gémis bruyamment en plein paroxysme jusqu'à l'orgasme qui vient foudroyer mon corps par de grands spasmes incontrôlés, les yeux tournés vers le visage de Spencer. Quelques minutes après ma tension sexuelle redescend par palier, j'affiche un grand sourire après avoir été comblée par mes stimulations.

  • Magnifique ma puce, j'ai kiffé ! Bon tu m'as bien chauffé mais c'était un délice !

Je ne le laisse pas poursuivre que j'attaque sa bouche pour l'empêcher de parler et de respirer afin de lui faire perdre son souffle. Je veux l'entendre haleter puis gémir de cette torture à laquelle j'ai pris goût. Je déboucle ma ceinture et en une fraction de secondes, je l'ai de moitié dénudé en ouvrant sa combinaison dans laquelle il est quasiment nu hormis son boxer gris bien tendu.

Sa bosse est imposante, Spencer à quand même un attribut attractif. Je tire sur l'élastique de son boxer pour faire sortir son membre en érection, une érection solide et humide lorsque je pose ma main dessus pour branler sa tige. Un long filet de liquide pré-éjaculatoire s'échappe de son gland brillant me donnant toute la satisfaction d'avoir contribué à ce début de plaisir. Je prends soin de caresser sa verge sur toute sa longueur, sa largeur sans omettre de titiller ses énormes jumelles bien remplies. J'ai l'impression que tout est plus imposant que d'habitude, son gland a une bonne circonférence, je me mets à le lécher vivement en tournant très rapidement jusqu'à l'observer convulser plusieurs fois. Spencer souffle avec un brin de panique, je sais qu'il ne sera donc pas endurant mais mon but c'est qu'il atteigne le Nirvana tant pis si cela ne prend que deux minutes. Glupssssssss j'ai vraiment du mal à descendre davantage, je tourne ma main droite de façon à ce qu'elle puisse le masturber tout en palpant ses couilles rondes. Mon chéri est tout raidit de plaisir et j'entends ses halètements s'intensifier au fur et à mesure de sa gâterie. Je repousse mes limites pour pouvoir descendre jusqu'à son pubis puis remonter en combinant lèvres et langue le long de sa hampe courbée. J'aspire, je suce, je lèche son gland bombé jusqu'à lui faire lâcher des gémissements qui deviennent suppliants.

Je trouve ça très érotique et entendre mon partenaire me pousse à m'investir davantage. Son bassin se soulève pour faire l'amour à ma bouche. Ses abdos se tracent encore plus qu'ils ne le sont déjà lorsque son ventre subit de délicieuses contractions.

  • Chloé, je sens que ...

Spencer n'a pas le temps de terminer sa phrase que son sexe se met à danser violemment entre mes lèvres pour m'envoyer sa sauce blanche et épaisse que je déglutis petit à petit en prenant le temps de la savourer. Je bisouille son sexe pour le remercier de ce moment intense puis sa bouche pour lui montrer à quel point je suis amoureuse de lui.

  • J'espère que ça ne t'a pas dérangé ma puce, je n'ai rien vu venir.

  • Et moi j'ai adoré récolter le fruit de ta jouissance, tu étais beau comme un dieu mon coeur.

  • On va devoir redescendre ma chérie, je dois lui rendre l'avion avant 10 heures ! Nous sommes arrivés à Nancy la température extérieure est de dix degrés, j'espère que vous avez fait bon vol veuillez boucler votre ceinture l'atterrissage peut connaitre quelques turbulences ! Dit-il avec la même voix que l'on entend dans les avions nous nous mettons à rire de bon coeur.

Je retrouve une tenue convenable lors de la descente en vue d'atterrir à Pont Saint-Vincent. Mon chéri fait plusieurs tours au dessus de l'aérodrome pour pouvoir atterrir en toute sécurité. Les roues de l'avion prennent contact avec le sol de la piste d'atterrissage et mon pilote nous guide vers le grand hangar après avoir freiné plusieurs fois. Il contourne de nouveau l'avion après être descendu pour venir me tendre la main pour que je descende sans tomber. Il me reprend dans ses bras comme quand nous nous sommes retrouvés pour un baiser tendre.

  • J'espère que tu as kiffé la vue sur le ciel nancéien ? Et que tu n'as pas eu trop peur ?

  • On refait quand tu veux ! C'était juste magique Spencer...

  • Oulalala dix heures moins quart, je dois me bouger pour rendre les clés à mon pote et surtout que je bosse cet aprem moi ! Dit-il en enlevant sa combinaison dans des gestes saccadés. Son boxer gris présente encore une tâche humide de liquide séminal.

J'enlève mon casque et pose ma combinaison sur un ceintre suspendu au présentoir pour la troquer contre mon blouson.

  • Mais tu ne devais pas me ramener ?

  • Ben ça va être compliqué Chloé ! Ecoute si tu veux, je peux te ramener à la base militaire. On mange ensemble ce midi avec les collègues et ton cousin ! Je te paye le repas, on passe une paire d'heures que tous les deux et ensuite je peux demander à Arthur s'il peut te raccompagner jusqu'au centre ville lorsqu'il quittera la base. C'est un mec bien Arthur, je peux te confier à lui sans problème c'est un très bon collègue. Dans l'idée est-ce que ça te convient ? Ou tu veux que je te ramène chez toi tout de suite ?

  • Ça peut être sympa de manger tous ensemble et qu'on passe encore un peu de temps toi et moi. Du moment que tu ne me plantes pas toute seule ici ! Tu veux qu'on fasse quoi après le repas ?

  • Chloé, jamais je ne te ferai ça. On trouve toujours une solution et ça te rapprochera pour que tes parents viennent te récupérer. Et ça sera l'occasion que je te présente à mes amis pilotes, depuis le temps que je leur parle de toi. Je sais pas, je pensais que l'on pourrait poursuivre ce que l'on a commencé dans les airs ma bichette.

Spencer veut vraiment me présenter à ses copains ? Si ça ce n'est pas une belle preuve d'amour ! Mon sourire en dit long sur ce que je ressens je sautille même en l'air en poussant des cris.

  • Je suis touchée par ton attention envers moi, je serai très heureuse de rencontrer des amis. Puis ça me fait plaisir que tu tiennes autant à moi pour envisager de faire les présentations. Ça fait chaud au coeur. J'espère qu'il te reste un peu de carburant alors ! (Je me stoppe net en remarquant qu'il s'arrête devant une moto flamboyante, sûrement toute neuve. Il enfile un gros blouson de protection et un casque robuste. Il m'en tend un). Euh je ne suis pas sûre et mes parents n'aimeraient pas me savoir sur l'assise d'une moto. Déjà qu'ils ne sont pas rassurés que je puisse fréquenter un homme alors qu'ils ne t'ont jamais vu... Alors monter sur une moto...

  • Ecoute tu n'es pas obligée de leur dire dit-il avec un large sourire. Certes je suis un fou de la vitesse que ce soit en voiture, en moto ou en rafale mais si je t'ai avec moi je ne le ferai pas ma chérie, je roulerai tout doux.

Je récupère le casque rouge et noir qu'il m'a tendu pour le visser sur ma tête. Hésitante je m'agrippe à son gros blouson pour m'aider à enfourcher la moto.

  • Ils me tueraient s'ils me voyaient... Ecoute tu roules tranquillement sinon c'est la dernière fois que je monte avec toi... (Il rigole). Spencer ! (Je crie en lui tapant les deux épaules avec des mains lourdes). Je suis sérieuse ! Surtout que je n'ai aucun équilibre ! Il faut vraiment que je te présente à mes parents.

Spencer tourne ses poignées, la moto ronronne et démarre.

  • Accroche toi à ma taille, tu cales bien ton buste contre mon dos. Et dans les virages si tu me sens partir d'un côté, tu m'accompagnes bien d'accord ?

  • Oui...

Mes mains font office de ceinture à mon beau pilote de chasse, je dois même étrangler sa taille et mes jambes sont toutes raides le long du cylindre. Même à cinquante kilomètres heures je ne suis pas à l'aise, Spencer poursuit à cette vitesse même sur les portions à soixante-dix en se mettant bien à droite de la chaussée.

Je pousse un grand soupir exagéré de soulagement lorsque nous arrivons sur le parking de la caserne militaire. Je demande même à Spencer de m'aider à descendre ayant les jambes toutes engourdies et des crampes dans les doigts.

  • Ohhhhh ma couille ! S'exclame mon cousin en enlaçant mon copain.

  • Ouais je suis revenu ma couille ! Répond Spencer. Et accompagné en plus ! Regarde qui j'ai ramené !

  • Salut la cous ! S'exclame Milan en me prenant dans ses bras. Alors alors ce baptême de l'air ?

  • Salut MiL'ou ! (Je lui fais deux bises). Toujours la forme toi ! C'était magique ! Trop trop bien vraiment ! Je reste une paire d'heures avec vous et après Arthur a gentiment accepté de me ramener.

  • Aller venez mes couilles ! Renchérit Milan. On va se faire un apéro sa mère ! C'est Ludwig et Rainer qui ont fait la compta et la gestion de l'aventaire cette semaine j'vous dit pas tout ce qu'ils ont mis de côté hahaha !

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