Chapitre 14 : La bouteille disparue - Partie 6 : Juste à temps. (nouvelle version)
Mike se ravisa, s’il s’agissait bien d’une idylle, le comportement du jeune homme le choquait. Il tenait fermement la jeune femme. De son côté, elle essayait de se dégager. Lui voulait l’embrasser, mais elle n’avait pas l’intention de se laisser faire. Mike comprit que l’homme tentait de contraindre sa partenaire. Il se leva pour intervenir et se dirigea vers le couple, avec l’intention de conseiller au jeune homme de laisser la jeune femme partir. En entendant du bruit derrière lui et une voix, le malotru lâcha le bras de sa partenaire. Elle réussit à se libérer et courut en direction du restaurant. Mike, d’un coup, se mit sur le chemin de l’homme qui tentait de la rattraper.
Monsieur, je pense que vous devriez la laisser partir, dit Mike en attrapant Martin par le bras.
De quoi tu te mêles toi, pesta-t-il, je ne t’ai rien demandé. Laisse-moi passer. Cette nana ne sait pas ce qu’elle veut. Elle est à moi. Mais si tu veux, je te la prêterai après.
Mike, offusqué par ses propos, se retenait pour ne pas de lui mettre son poing dans la figure. À d’autre époque, il aurait provoqué le malotru en duel.
Monsieur, nous ne nous connaissons pas. Votre accent laisse à supposer que vous n’êtes pas Écossains, soupira Mike, je pensais que les Français étaient des gentlemans, apparemment vous n’êtes pas de ceux-ci.
Mike n’eut pas le temps de terminer sa phrase. L’homme face à lui le poussa en arrière, prêt à en découdre. C’était mal connaître son adversaire, Mike esquiva le poing de Martin. Déséquilibré, il se retrouva à quatre pattes sur la pelouse.
Nous n’allons pas nous battre si vous le voulez bien, précisa Mije, je ne voudrais pas vous faire mal.
Mike tourna les talons et à son tour se dirigea vers le club, laissant le gougeat les fesses dans le gazon. Il n’espérait qu’une chose, ne plus croiser sa route et surtout que la jeune femme était en sécurité.
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Céléna avait profité de cette opportunité pour échapper à Martin, elle sprintait. Heureusement, elle avait choisi la tenue idéale pour un marathon. Elle ne se retourna pas pour mettre le plus de distance entre elle et lui. Quand elle arriva à la hauteur du restaurant, elle ralentit pour vérifier qu’il ne l’avait pas suivie et fut rassurée d’être entourée de tant de monde. Il lui tardait de retrouver son père pour se blottir contre lui.
Céléna, te voilà enfin, nous étions morts d’inquiétude, s'enthousiasma Christophe.
En voyant son ami, Céléna se jeta dans ses bras, et s’effondra en larmes. Elle avait du mal à retrouver son souffle, et à parler.
Oh mon dieu, que t’arrive -t-il ? demanda Sam.
Il est là ! bégaya Céléna.
Qui ? interrogea Sam. Qui peut te faire aussi peur ? insista-t-il.
Martin, il est venu en Ecosse !
Martin, je m’en doutais, j’avais eu des informations à ce sujet, insista Christophe, je ne t’en avais pas parlé pour ne pas t'inquiéter.
Qu’est-ce qu’il t’a fait ? s’emporta Sam.
Je pense qu’il est à l’origine de la disparition de la bouteille et des caisses endommagées.
Non pas ça, gronda Sam, cela fait une plus d’une heure que ton père te cherche, que tu ne donnes pas de nouvelles.
Il voulait que je vienne avec lui, souffla-t-elle, il voulait que je le suive je ne sais pas où.
Il est où maintenant ? s’emporta Christophe
Je ne sais pas. Il essayait de m’embrasser quand un homme est intervenu et j’en ai profité pour m’échapper.
Tes parents t’attendent, va vite les voir, lui conseilla Sam.
Et vous ? Venez avec moi, les supplia-t-elle.
Céléna entra quand elle réalisa que ses deux amis ne l’avaient pas suivie. Elle se doutait qu’ils avaient dû aller s’assurer que Martin ne rodait plus dans les parages. Elle avança lentement, perdu dans ses pensées, quand elle aperçut son père, alors elle accéléra le pas et vint se blottir dans ses bras.
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