Chapitre 16 : « Papa j’ai besoin de toi » - Partie 6 : Voyage à Édimbourg. (nouvelle version)

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La voiture filait sur l’autoroute en direction d’Édimbourg, la pluie en invitée de dernière minute, l’accompagnait. Céléna chantait à tue-tête. Cette virée lui permettait de voir les choses différemment et de prendre du recul sur la situation. Seule dans l’habitacle lui donnait la possibilité de pleurer sans que l’on ne s'inquiète pour elle. Les larmes lavaient son cœur et vidaient sa tête. Céléna sourit en songeant qu’elle était à l’unisson avec la météo. Après une heure et quart de route, elle se dirigea vers le hall de débarquement où la cargaison l’attendait. Les bouteilles de Monsieur Garnier avaient été emballées soigneusement pour éviter la casse. Céléna signait le bon de livraison, pressée de rentrer pour mettre tout en place.

– Mademoiselle Mac Craig, l’appela une jeune femme avant qu’elle ne prenne place au volant, j’ai oublié de vous donner une enveloppe, elle était avec le colis.

Céléna la saisit et vit la signature de Monsieur Garnier. Elle la déposa sur le siège passager pour la lire au calme à Saint Andrews. Sur le chemin du retour, la pluie avait cédé sa place à un beau soleil lui facilitant la conduite. Dans sa tête, les idées fusaient. Elle savait précisément ce qu’elle voulait mettre en place pour rattraper le vol de la bouteille. La jeune femme pourrait tourner la page, ce geste annondin paraissait si simple quand on lisait un livre, la vie en était tout autrement.

Elle traversa Saint Andrews, dix-neuf heures trente s’afficha sur l’écran de bord. Le Old Course ressemblait à une fourmilière, le tour du jour était terminé, et le club faisait toujours le plein. Un peu avant d'arriver, elle avait prévenu son père et les garçons que tout pourrait rentrer en ordre. Céléna apprécia de les retrouver. Tous les trois l’attendaient comme des chevaliers servants. Elle se sentit en sécurité en les voyant.

– Te voilà, nous avions hâte de te voir, s’enthousiasma Sam.

– J’aurai encore besoin de vous. Pourriez-vous apporter les trois caisses à Monsieur Mac Fish ? demanda-t-elle avec un sourire charmeur, il doit les attendre avec impatience pour être servi au repas de ce soir.

– Tu peux compter sur nous, nous y allons de ce pas, accepta Christophe en saisissant la première boîte.

– Prévenez-le que je viendrai aux aurores demain matin pour réparer mes bêtises. Pour ma part, cette journée a été longue et il me tarde d’aller me reposer.

– Après, tu veux venir manger avec nous ? interrogea Sam.

– Vas-y mon cœur, suggéra Harold, je vais me charger des caisses avant de rejoindre Isabel, nous devons aller manger en compagnie de l’artiste qui lui a fourni les œuvres pour le gala.

– Merci, les garçons allons-y tout de suite, je ne voudrais pas gâcher votre soirée.

– Tu rigoles, allez viens, je pense que tu as mérité de prendre du bon temps.

Les trois jeunes gens partirent en direction de la sortie, en centre-ville la fête battait son plein.

– Prenez bien soin de ma fille, lança Harold.

– Ne t’en fais pas je suis entre de bonnes mains, lui répondit-elle en lui envoyant un baiser, papa si j’ai besoin de toi je sais que tu seras toujours là pour moi.

Céléna ne pensait pas si bien dire, elle ne savait pas encore que l’après-midi au Old Course avait été des plus sportives et pas seulement sur les greens.

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