Journal crypté
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J’imagine un jardin pourvu de mille jonquilles
Et m’allonge un instant sur son gazon soyeux
M’imprègne du parfum diffus de l’osmophore.
Ah ! Quel délice, quel plaisir que de m’étendre ainsi.
Nul n’en avait foulé du pied l’hebre fraiche
Qui caresse à present tout mon corps étendu.
Un bruit. Quelqu’un ? Oui approchez, ne soyez pas craintif.
Apportez-moi une coupe, un verre
Idéalement bien frais.
Si le cœur vous en dit, prenez pour vous aussi !
Deux âmes côte à côte valent mieux qu’une,
Il me semble en tout cas.
Dites, enlevez donc vous souliers !
Évitez d’abimer mon songe je vous prie !
Et voilà, c’est gâché, le rêve s’arrête ici. Merci !
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