2 - Comme un avant-goût
L’hôtel n’étant situé qu’à trois ou quatre minutes à pieds de la sortie de l’aéroport, je pensai m’y rendre en marchant. Mais, Charlotte et Marie étaient dans un état semi-comateux et les autres tanguaient et roulaient en se soutenant les unes les autres, comme une vieille barque de pêche un jour de forte houle, au point de me donner le mal de mer rien qu’en les regardant.
Penny ne me lâchait plus le bras depuis que je l’avais aidée dans les escaliers de l’aéroport où elle s’était retrouvée assise sur une marche, la jupe remontée jusqu’en haut des cuisses, laissant à la vue des cariocas (1) et autres touristes, sa culotte pendante devant ce nid où l’amour se pose (2), car la ficelle de maintien avait lâché d’un côté pendant la chute.
Je hélai un taxi pour qu’il emmène les plus fatiguées à l’hôtel et j’accompagnai Cadeau et Olga semblant moins touchées ou plus résistantes.
Elles partageaient la même chambre, la 312. On m’avait attribué la 412, les autres filles occupaient les 309 et 311. Il était quinze heures, elles allaient pouvoir faire une petite sieste afin d’éliminer un peu d’alcool.
Olga me demanda, « vous deviez nous servir de guide, j’irai bien visiter un peu le quartier après ma douche. »
« Avec plaisir ma douce, je suis à l’étage au dessus chambre 412 appelez-moi quand vous serez prête ! »
Au moment où j’entrais dans la salle de bain on sonna à ma porte, j’enfilai le peignoir et ouvris !!! sur Olga et Cadeau souriantes, un peignoir à la main !!!
« Notre salle de bain doit être en dérangement nous n’avons pas d’eau chaude. En attendant on s’est dit que vous pourriez nous dépanner en partageant la votre. Vous alliez vous doucher on dirait, je propose qu’on se douche tous les trois ensemble, s’il y a la place. » « Sinon on se serrera (3) ! » ajouta Cadeau.
Et elles se déshabillèrent sans attendre ma réponse. Je les regardai enlever un à un leurs vêtements avec des gestes gracieux mais un peu saccadés par moment (4), l’alcool sans doute.
Olga avait des seins magnifiques, en forme de poire dont les aréoles brunes couvraient au moins un quart du sein, les mamelons dressés comme à la parade pointant comme deux doigts dans ma direction. Manifestement, elle était une vraie blonde, les hanches fermes, la taille fine, de jolies et longues gambettes, des fesses rebondies, tout pout ravir l’honnête homme que je pensais être.
Cadeau avait les cheveux auburn, longs, ramassés en chignon, les seins plus petits et ronds faits pour la main, le corps bien proportionné une toison pubienne réduite à minima, sans doute en prévision de séance de bronzage sur la plage en maillot de bain brésilien. Tandis que je les contemplais, Olga s’approcha et défit la ceinture de mon peignoir pour pouvoir l’ôter. Elles sourirent en s’apercevant que j’avais un début d’érection et me prirent par les mains, direction la cabine de douche.
Elle était assez vaste pour deux. A trois il faudrait se serrer, ce qui ne semblait pas déplaire à ces deux beautés émoustillées par notre contact et mon émoi, bien visible dorénavant. Olga m’attrapant par le cou m’embrassa goulûment tandis que sa main cherchait quelque chose qui avait disparu entre les lèvres de Cadeau, accroupie entre nous, au fond du bac.
L’eau qui ruisselait sur nous, ne tempérant pas nos ardeurs, je décidai de reprendre l’initiative en tâtant d’une main les seins fabuleux d’Olga, et, vérifiant de l’autre la moiteur interne de sa vulve tout en mordillant les mamelons durs et tendres à la fois. Elle décida alors de rejoindre Cadeau en s’accroupissant à ses côtés me reléguant dans l’angle de la cabine dans l’incapacité de bouger. Puis, s’activant chacune à son tour sur le manche, passant et repassant sur toute sa surface y compris sur les deux orphelines, usant tour à tour des lèvres ou de la langue, me caressant les fesses, les cuisses et tout le reste. Moi je ne pouvais que leur flatter la tête. Je sentais que je n’allais pas tarder à succomber devant ce délicieux acharnement, d'autant que la différence de température entre celle de l'eau fraiche et celle de leur bouche brûlante accélérait la montée du plaisir.
Pour ne pas m'abandonner (5) aussi rapidement, je les pris par le menton et les fis se relever afin dans l'ordre, de les embrasser puis, sortir de la douche, se sécher et finalement, les conduire vers le lit qui nous tendait littéralement les bras.
Notes :
1) Habitants de Rio de Janeiro.
2) Le "nid où l'amour se pose" c'est Victor Hugo qui me l'a soufflé dans le creux de l'oreille.
3) C'est sûr, l'un dans l'autre, on prend moins de place !
4) Strip-tease genre robot quoi ! pas encourageant pour ma lubricité ! Mais j'en avais pas vraiment besoin.
5) J'avais déjà deux orphelines, j'allais pas en rajouter !
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