117 - m'irradier de son aura

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Je fais attendre ma mère dans le petit salon. Quand Misha arrive, Dana est surprise, par la beauté, la jeunesse et la pureté de ma belle. Je vois encore plus sur le visage de ma mère, je l’entends penser, l’envisager même. Maman se présente à ma compagne, mon inconnue de ses dossiers de renseignement. Réponse de l’accusée :

  • Moi c’est Misha, enchantée.
  • Misha ? C’est l’acronyme d’un programme de colonisation.
  • Sûrement, je suis la fille de mes parents. Je n’ai pas voulu les suivre. Ça n’a pas été facile d’être seule. Mais je ne regrette rien, surtout depuis que Danielle m’a trouvée. Ça valait le coup de rester pour être heureuse ici plutôt que d’aller à l’Ouest chercher un bonheur incertain.

Je cherche une débilité à sortir pour provoquer ma mère. Je trouve :

  • Tu veux la goûter ? Elle donne du lait.

Et Misha de renchérir :

  • Elle me donne à d’autres. Je suis sa chose.

Dana est troublée. Moi aussi parce que Misha n’a pas l’air de plaisanter.

  • Les filles, je ne suis pas à mon aise ici. Merci de m’avoir reçue.

Et elle repart en tremblant un peu. La porte se ferme et on se regarde avec Misha, comme on se regarde souvent, sans rien dire. Elle est si sérieuse… Puis elle sourit et on éclate de rire. Je me jette dans ses bras, si longs et si fins, elle devient de plus en plus svelte. Je lui fait remarquer :

  • Tu as encore grandi.
  • C’est grâce à ton lait mon amour. Comme le mien en toi. On se fait effet. Et tu ne lui ressembles plus vraiment, à ta mère. On se nourrit l’une de l’autre, on se transforme. Je deviens ta femme. Tu deviens la mienne.

Pour sceller notre symbiose, on passe dans la chambre et on se met toutes nues sur le lit, en position adaptée pour se téter l’une l’autre, pour devenir encore plus l’une de l’autre grâce à nos laits magiques. Je me laisse emporter par sa passion dans notre éternité intime, elle est mon début et ma fin.

  • Tu es mon big bang.
  • Elle pas mal ta mère, dans son genre.
  • Contente toi de moi, elle se contente d’elle-même.
  • Pas sûr, tu as bien vu comment elle me regardait.
  • Tout le monde te regarde comme ça, tu rayonnes tellement de beauté.

Et je me plonge à nouveau dans ses rayons pour m’irradier de son aura.

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