142 - Meg - ma nouvelle mission
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Sur la péniche sur le Jordania, Adé m’ignore presque en accueillant Pauline qui me tient par la main.
- Tu fais dans le gothique maintenant ?
- Tu te souviens de Megan H. ?
- Oui elle a dirigé une équipe d’écriture sur les annexes précédentes.
- Et bien, maintenant, elle est toujours sur le coup mais plus en tant qu’écrivaine de légendes obscures. Elle est passé de l’autre côté.
- Et j’ai un peu changé aussi, physiquement.
- C’est quoi ces conneries ?
Hilde, qui nous écoutait en cachette, se montre et vient voir. Je regarde ses bottes. Sexy. Elle s’approche pour me regarder de près aussi. En écoutant nos explication, Adélaïde commence à réaliser que :
- Sans calendrier et sans Bible, nous sommes à la merci de la Reine Clémence.
J’explique :
- Arrêtez de vous focaliser sur les annexes, et Clémence n’est pas une menace. Si elle le deviens, la solution se trouve également dans les Suburbs.
Qui pour Adé n’est qu’un lieu mythologique de l’Est. On ne reste pas longtemps. On les laisse digérer le fait qu’elles ont un train de retard dans leur ère. Que leur destin dépend du nôtre. Je pense qu’il en est fini de l’annexe 4, je peux enfin souffler et vivre normalement ma transition dans une existence vide et simple. Pauline est un peu dubitative :
- Je me demande ce qu’elles vont devenir. Tu en penses quoi, toi ?
- Elles vont continuer leur fiction mensongère, ça a marché pendant des millénaires sur la planète précédente.
En rentrant on fait une réunion chez Greta. Elle est du même avis :
- On est bien, ici, à l’écart. On a fait un pas de côté en dehors du pouvoir et on va laisser faire, voir ce qui se passe ou ne se passe pas. Pour l’instant, ça marche. Il ne se passe rien ou pas grand-chose, il n’y a pas de crises particulières, tout va normalement bien. Mais si Aurélie a pensé à créer les Suburbs, c’est par sécurité, c’est parce qu’il y a un doute. Pour moi, pour nous qui venons de loin, la situation est plus que confortable. Il n’y a pas de quoi paniquer. On peut rester tranquille ici et attendre dans l’éternité le moment où les éléments indispensables et nécessaires à notre ère seront menacés. Parce qu’il n’est plus question aujourd’hui d’envisager une ère 5. je dois juste veiller à préserver la pérennité de notre planète 4. C’est ...
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