227 - plus sensuelle
Après l’amour, au milieu des draps froissés, ma petite blondinette préférée me sort un paquet de pages reliés par une pince métallique. Je commence à lire. Dès la deuxième page je me mets à rire d’amusement.
- C’est pas une comédie. Pourquoi tu ris ?
- Parce que c’est très osé, comment tu vas trouver les actrices ?
- J’ai déjà pleines de volontaires. Ça les excite. De le faire en public.
J’en reviens pas. Si ça marche, Paulette vient d’inventer un nouveau style théâtral. J’aimerais bien faire partie de l’aventure.
- Je peux m’occuper des lumières et du son ? Please ?
- C’est justement pour ça que je te la montre.
Je pose son tapuscrit et je la tire vers moi pour lui chuchoter à l’oreille :
- Montre-moi autre chose.
- D’accord. Je pourrai l’ajouter dans le script ?
- Tu cherches les limites. J’aime bien ta fougue. Où est Gloria ?
- J’ai pas de scène à trois. Elle est tout en haut, elle s’isole dans l’écriture de sa nouvelle. C’est au lever du jour qu’elle écrit le mieux.
- Moi maintenant, ce que je fais de mieux au lever du jour c’est…
Je la retourne et je la mets à plat ventre. Je soulève ses hanches pour le mettre à genoux. Avec un peu de gel fluide et le brisim adéquat, je prends possession de son corps. Ma poulette à moi. Comme le soleil se lève, Gloria nous rejoint pour se détendre en moi. On arrive en retard et toutes rouges de plaisir au petit-déjeuner préparé par notre homme de la famille qui nourrit sa tribu 25 aux sucres lents et rapides. On le sent un peu dépassé et débordé d’émotions honteuses à vivre avec trois jeunes lycéennes délurées.
- Alors Jenna, ça te donne pas envie d’écrire à nouveau, tout ça ?
- Non ma Glo, à quoi bon ? Tu as si bien reprise le flambeau de mon œuvre qui d’ailleurs ne m’appartient pas. J’ai écrit pour mes lectrices, pas pour moi, tu es enfin celle qui a su s’emparer de l’âme du style Megan H. qui se mélange avec le tien. Je te cède mon nom, en échange du mélange de nos corps et de leurs fluides, de toute sorte.
- Papy tu me passes la confiture s’il te plaît ?
On regarde Paulette et on réalise, étonnées, que oui, elle, elle a le droit de l’appeler comme ça. Gloria est perdue dans ses pensées. Elle se remémore tout ce qu’elle a fait avec Papy. Mais sans confiture, je crois. Il ne sait plus où se mettre. Gloria l’appelle par son prénom mais moi je mets de la distance, c’est devenu monsieur Dimitri, pour une communication plus sensuelle.
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