Une teinte plus foncée pour ses cheveux, un léger maquillage, une tenue moins large qui laisse apparaître ses formes, un shot plus court pour ses longues jambes, ses oreilles scintillent d’une pointe diamant et dans sa zone d’intimité elle dégage un parfum envoûtant.

• Aujourd’hui tu es plus Kimberley que coach. Tu as même un petit collier autour du cou. Où est passée ta bague au doigt ?

Elle vérifie sa main, nue et la panique s’empare d’elle. Elle me colle sa tablette sur la poitrine et part en courant vers les quartiers des professeures. Elles ont des villas de fonction tout près du campus. Je regarde la tablette, il y a un sifflet accroché dessus. Je ferme ma veste de survêtement et je souffle dedans en criant : « C’est parti pour deux tours ! ». Ça marche, les joueuses se mettent à trotter. Je surveille pour sentir quand elles seront prête à accélérer le rythme. Quand Kim revient, on en est déjà aux passes.

• Tu es toute belle Kim, mais je t’aime aussi au naturel, tu sais.
• C’est pour moi que je le fais. Mon couple stagne. Je suis en chasse.
• Ici ? Au milieu de dangereuses seniorettes pleines de fougue ?
• Non, j’ai des réunions à la direction, j’ai repéré une secrétaire.
• Je suis déçue. Et moi alors ? C’est pour me rendre jalouse ?

Elle s’arrête de respirer et puis elle rit. Elle commence à me connaître. Je lui rends ses affaires en faisant un bisou et un coup de langue sur son sifflet que je lui mets sensuellement dans sa bouche.

• Merci ma Jenn.
• Je vais me changer pour mon échauffement de course à pieds. N’oublie pas d’enlever ta bague, avec la secrétaire.
• Surtout pas, elle en a une aussi. C’est juste pour jouer.
• Et moi alors ? Je suis là. Coucou !
• J’ai aussi besoin d’une promotion.

Joindre l’utile à l’agréable. Je suis fière de ma coach. Elle m’excite. Je la félicite et je l’encourage par les signes bizarres qu’on fait aux joueuses pendant les matchs et je commence à me concentrer sur mon corps pour la course. Je dois m’entraîner tous les jours pour rester à mon niveau moyen. Et surtout faire attention de ne pas blesser mon corps fragile. Au stade, Paulette est là. Elle est venue me voir pour me finir sous la douche si j’ai encore assez d’énergie à la fin de la séance. Ce qu’on fait en couche officielle ne lui suffit plus depuis qu’elle prépare sa pièce, trop stimulante pour elle. Elle fait des trucs avec Gloria aussi quand je ne suis pas libre. Je dois y aller de plus en plus fort pour assouvir ses envies.