La suite, c’est dans l’annexe 4 de la Bible 4 de l’ère 4 de la planète 4. Et la fin, Gloria la connaît déjà pour l’avoir vécue avec moi.

• Je suis contente de ne plus être la même, d’être quelqu’une d’autre. Je vais garder mon nouveau faux nom et l’ancien vrai comme sur mon ID Card actuelle, Jenna M. Jenkins-Honnest. L’important, c’est le présent.
• Et la paix qui est l’environnement de notre amour, cette paix durable grâce à la Reine Clémence, une paix possible parce qu’elle s’est préparée à la guerre avec ses troupes des Grands Chelems sur qui elle peut compter en particulier la dernière promotion, la 34, que tu connais bien.
• Tu vas écrire un article là-dessus ?
• C’est même une commande, il faut rassurer la population.
• Et la crise du Vatican 4 ?
• C’est tout sauf une crise. Ils ont bouclé leur Bible et proposent une spiritualité officielle et reconnue par la Reine et l’Octogone. Pas de quoi faire un sujet.

J’échappe à ça, même si je suis liée génétiquement à la Couronne, même si j’ai mon propre Ordre de la Chapelle Noire, même si je suis certainement surveillée par les agentes de l’Octogone en tant que compagne de Gloria Herm, d’origine bannie. Je suis libre. De retourner au lycée pour un module de mode avec l’autre classe technique. Talia est là pour m’aider dans le choix des robes design et stylées, couleur noire et je sers aussi de modèle. Ensuite atelier parfum avec les chimistes. Un autre monde de sens s’offre à moi. On finit par le maquillage et séance image fixe au Studio Russell. Elles sont toutes contentes du résultat et j’ai adoré me prêter au jeu de faire ma belle. À la fin de la séance, bisous à toutes pour leur laisser des marques noires sur le visage. Talia m’entraîne dans sa chambre à l’internat et pour la première fois elle me propose un petit brisim pour relier nos ventres dans une longue séance se sensations nouvelles pour elle. Je la rends tellement heureuse. Je me complais aussi au contact de son corps potelé et nos visages se mélangent sous nos crinières noir et or. C’est comme si mon corps communiait avec celui de Megan à qui elle ressemble en plus généreuse. Quand on se réveille, engourdies par notre plaisir, nos regards l’une sur l’autre ne sont plus les mêmes. On a franchi une étape intense. Ce ne sont plus de petits bisous que l’on se fait pour se dire au revoir. Je la laisse récupérer dans sa couche souillée de nos fluides mélangés et dans le couloir vers la sortie je dois m’arrêter pour reprendre mon souffle.