Face aux montagnes
Où est mon esprit dans cette mélasse cérébrale?
Quel est ce mal que seul mes yeux discernent?
Moi qui est renié presque tous principes et morales
Je crois que mes croyances aveugles me bernent
Est ce l'illusion ou la réalité qui frappe le plus durement?
Est ce l'amour ou la haine qui le plus m'ont avili?
Car j'ai eu beau poser le pied sur tous ces continents
Je n'ai aucune réponses pour amoindrir mon dépit
Et je reste seul dans cette plaine à la végétation morte
Regardant, apathique, l'alternance prévisible des astres
Me nourrissant de moisi tel un cloporte
Attendant l'arrivée inévitable du désastre
N'ayant aucune montagnes à gravir
Je contemple , rêveur, les sommets lointains
Et attends le moment de mourir
en songeant à l'homme que je ne serai pas demain...
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