Le feu de camp
Toutes les recrues étaient en train de discuter autour d'un grand feu de bois, la recrue Firrm était entourée de personnes, et ils l'écoutaient racompter des histoires qui se sont déroulées proche de chez elle. Je me sentais toujours iritée et je passais loin du feu central. Du coin de l'oeil, je voyais le lieutenant Stuur me suivre du regard indecit. Bon sang, démasque moi une bonne fois pour toute et libère moi de cette mascarade, pensais-je à ce moment. Je ne voulais pas être au centre du camp et de l'attention, et je m'étais volontairement écartée dans un coin. J'avais envie de monter dans un arbre hors de portée, mais je dois tujours jouer le rôle d'une infirmière. Quelle blague, dire que je tremblais de peur deux jours au par avant. Et maintenant, je peste d'être au milieu de ces gens. J'aimerais tellement quitter le champ de bataille, fuir toute cette idiotie et ne jamais croiser la route d'un militaire.
Par ennui, je commençais à m'entrainer à la magie, comme l'infrmier Lamps me l'avait apprit. Je m'imaginais une bulle. et maintenant? que faire de cette bulle? Je fini par m'imaginer qu'elle était devenue une vraie bulle de savon, et elle s'envolla pour de vrai, mais éclata rapidement en vapeur. Le reflet du feu de camp lui avait donné un effet incroyable visuellement, et je m'empressais d'en former une nouvelle, puis elle éclata a son tour, me frustrant de sa durée de vie. J'en reformait une, puis une nouvelle, puis je les enchainais, jusqu'a ce que je ne voyais plus le camp que par des reflets lointains, enfermés dans des mondes éphémères.
Bien entendu, mes actions ont finies par attirer du monde dans ma direction, et perdue dans mon monde je ne les voyais pas se regrouper en masse, j'étais devenue ce que je voulais éviter. La recrue Firrm était aussi arrivée et elle commença à m'applaudire. Tous la suivèrent; même le Lieutenant. S'ils savaient qui je suis, m'auraient-ils applaudis aussi ? seraient-ils venu aussi près de moi ? Est-ce que Firrm,Lamps ou bien Stuur m'auraient adressés la parole ? Pendant que je me posais ces questions, La jeune femme raliait tout le monde
" Les gars ! J'ai trouvé un surnom pour Donn ! Que penssez vous de Sorcière d'argent ?" Un hurlement général prit place dans mon coin sombre, tandis que je continuais à créer des bulles sans m'occuper de ce qu'il se passe. après tout, ils ne parlent pas de moi, mais d'une personne que j'ai abattue. Rien ne me concerne, je ne suis qu'une distraction dont tout le monde aura marre dans une petite heure.
Peu de temps plus tard, j'avais raison. presque tout le monde était retourné au centre du camp se réchauffer. Je continuais d'utiliser de la magie, pour rester dans un espace impassable. quand la plus grande partie du reste s'en alla, je m'arretais. et je verifiais ce que faisait le lieutenant. Il était pris par quelques recrues qui semblaient rire, alors qu'il semblait leur donner des ordres. Sur ma droite, ma main venait d'être prise par la gueularde
" C'était incroyable ! Comment as-tu fait ça Donn ? Je suis prête à tout pour savoir !" J'extirpais ma main de son emprise et je me levais
" Demande à Lamps.
- Ah... Pas besoin d'être aussi froide ! que t'arrive-t-il? Je peux t'aider ?
- Non."
Elle était là, accroupie, me regardant dans les yeux. Sans comprendre, je détournais le regard. ELle se leva à son tour. Elle restait figée, je étais sûre qu'elle allait partir, mais elle m'etraignât sans que je ne puisse réagir. Je ne comprenais pas. Que voulait-elle? Que faire pour m'en débarasser ? Je ne trouvais pas de réaction propices, Je ne pouvais pas la rejeter sous les yeux de Stuur, je ne voulais pas croire qu'elle me serrait sans arrière pensée, je ne voulais pas me laisser faire, alors que faire ? Plus je cherchais de solutions, plus je m'agassais, et en paralelle, plus le temps passais, plus mon corps flottais dans ses bras. Qu'était-elle en train de me faire? je ne pouvais pas arreter d'y penser. Je voulais juste qu'elle me lâche.
Ce qu'elle fit progressivement, et je me voyais fondre devant elle, mon corps ne semblant pas capable de se tenir tout seul. Elle m'asseya contre l'arbre où j'étais.
" Du repos. c'est tout ce que tu as besoin pour le moment. Quand tu te sera reposée, Tu ira mieux. Je vais demander au Lieutenant de te laisser aux mains des prochains groupes, ça commence à être trop dur pour toi. Tant mentalement que physiquement.
- Rester ici ? Quelle blague. Je suis suffisament forte pour..." Sa paume descendit sur ma joue.
" Non! Tu ne devrais pas surestimer tes forces, c'est ce qui va te mettre en danger innutilement. Alors repose toi d'accord?" Surprise, je ne pu qu'aquiesser
" Tout le monde ici veut que notre sorciere d'argent alle bien. " Elle me souriait, mais se sourire ne m'inspirait que dégout et haine. Elle ne voit pas à travers le déguisement et elle je la regarde partir avec une profonde colère en moi.
C'est décidé. Ce soir. J'attaquerais cette nuit. leur tour de garde est assez faible, étant donné qu'ils ne s'attendent pas à la moindre attaque. je les démonterais un par un, quitte à en crever. Le seul qui voit clair dans mon jeu est en réalité une chiffe molle indécise, ce médecin est une personne détestable qui se croit interressant et spirituel, cette fille est une idiote finie, qui croit pouvoir me dire quoi faire, les autres sont suffisament idiots pour ne pas me lacher la grappe quand je leur demande. La plus part des soldats dorment hors de leurs tentes, je n'aurais aucun mal à les avoir en groupe, personne ne pourra réagir, et je dancerais sur leurs corps inertes, Je me moquerais d'eux comme ils se sont moqués de moi. Ma tête tournait, je sentais mon sang monter, bouillir, je ne pouvais pas les laisser sans leur faire payer. Je vais faire bruler ce camp jusqu'aux cendres.
Il me fallait un plan. Si je n'avais pas le doute du Lieutenant sur moi, j'y aurais été avec des grenades uniquement, et j'aurais fini les autres avec mes armes à feu, avant de m'enfuir. Mais j'étais presque certaine qu'il y avait des soldats partout dans les alentours pour m'en empecher de faire comme je voulais, Que pouvais-je faire? Je réfléchissais au d'autres choses, mais il m'aurais fallu du temps, je préfèrais rester une mon plan simple. je m'approcherais d'eux naturellement. je lancerais les grenades et je fuirais. Personne ne m'avait jamais rattrapée en fuite. Je pouvais aussi penser à voler les premières grenades pour lancer le reste en suite. je ne dois pas me précipiter. Je dois seulement attendre que Stuur aye se concher. Il est le seul à pouvoir me poser problème. je ne le laisserais pas me ruiner ma vengence.
Je me levais pour aller chercher un bout à manger, je n'avais pas mangé depuis le matin, et la faim me tiraillait. Je fouillais dans un sac, prétendant qu'il s'agissait du mien. Je pris un sachet de ration et je le manga près du feu. Certains soldats començaient à me parler, mais je ne répondais pas, comme absorbée dans le feu de champ, je le sentais m'apaiser, et refroidir mes ardeurs. L'Hivers dans le pays nord avait toujours été mordant, et les adultes nous mettaient toujours devant un de ces feux pour nous calmer. Je ne regrette pas cette époque où j'étais une souris pour la pegre locale, je me souviens sans probleme des engelures et des ses plaies qui ne guerissaient jamais dans le froid. Je me demande ce que sont devenus les autres enfants de cette époque.
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