Et après?
J'étais seule à present. Personne ne me menaçait, j'avais une montagne de sacs a disposition. Du reste de forces encore disponible, j'ouvrai l'un d'entre eux et pris ma douce nourriture, accompagnée d'une eau pure. J'engloutis deux rations et vida complètement une gourde, l'observateur marchait calmement dans ma direction, et s'asseya à côté de moi
" c'est la première fois que tu as une arme à feu dans les mains ?
- oui.
- je ne suis pas censé te parler normalement. Mais je vais faire une exeption. Premièrement, je vais te soumettre un choix. Soit tu te retire du champ de bataille tout de suite et tu seras soignée rapidement, soit tu reste, et tu risque d'avoir bien plus mal.
- je reste.
- tu es sûre ? Tes actions sont deja héroiques, même si tu te retires maintenant, tu pourras garder la tête haute.
- je suis sûre." il semblait gêné.
" comme tu voudras. Dis-moi, comment à tu pu arriver si vite jusqu'ici
- Elle à courru toute la journée sans s'arreter" je n'avais pas senti la personne arriver, avec son equipement similaire au mien.
" Elle c'est faite chassée par son lieutenant et elle a couru comme une folle du petit matin jusqu'a maintenant.
- je n'ai pas été chasée. Le lieutenant m'a donner l'ordre de partir en eclaireur, de remonter la route et de mourir au premier ennemi.
- force est de constater que tu es encore en vie. Tu n'as pas suivi les ordres qu'on t'as donnés. " il fit une pause en me regardant fixement.
" mais ce genre d'ordres ne sont pas autorisés pour un gradé. Tu avais le droit de les contester et de referer à un supérieur.
- tu m'as collé les sueurs froides en courant aussi vite, tu aurais pu te tuer dans les ravins, heureusement que tu sais te stabiliser et atterrir, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai cru faillir ma mission de protecteur.
- comment te sens tu ?
- j'ai un peu mal aux jambes, et j'ai des vertiges.
- pas de douleur au bras ?
- si, bien sûr, mais ce n'est pas trop douloureux.
- pas trop douleureux tu dis ? Je ne sais pas comment tu fait pour ne pas avoir mal.
- au passage, comment te sens tu ? Tu viens de tuer un peloton à toi toute seule." le mot tuer venait de penetrer mon esprit. Il venait de me rappeler que si ce n'etait pas un entrainement, une vingtaine de personne venait de mourir par mes actes.
- j'allais bien, jusqu'à maintenant. Mais ce que vous venez de me demander, est en train de m'effrayer.
- Pourquoi es-tu devenue soldat ?
- Parce qu'on m'a donné le choix de me faire défoncer tous les jours dans une prison, ou de devenir soldat ?" L'observateur semblait dépité de ma réponse
" Est-ce que tu viens de nous avouer que tu étais une criminelle ?
- Je ne sais pas. Est-ce que voler des rations dans une base militaire fait que moi une criminelle?
- Non mais c'est suffisament grave pour te faire enfermer. Quel âge à tu?
- Je ne sais pas. Le commandant avait décidé que j'avais 19 ans." Il se grattais l'arrière de la tête gêné
" C'est drôlement conveignant pour elle... Comme ça pas de regle de non violence sur enfant. En tant qu'instructeur de l'academie militaire, j'en ai vu des gosses, et je suis presque certain que tu n'as pas du tout l'age qu'on t'as donné. Tu ne peux pas être plus vieille que ce dadais ici. "
Les deux restaient à discuter avec moi quelques instants. A un moment, le soldat disait que les combatants inertes sont récupérés par des gardiens spécialisés dans le transport de blessés. Dans mon esprit venait de germer une idée, si le peloton avait contacté le QG, alors ils doivent être au courent qu'il y a eu une bataille dans ce secteur, et faute de réponse des troupes devraient arriver pour controler la situation. Je devais me changer et prendre un uniforme de l'autre camp. A bout de force, je peinais à me redresser. Ils me demandaient ce que je comptais faire, et je leur exposais mon idée.
"Quoi qu'il en soit, nous ne sommes que des observateurs. nous n'avont pas à te dire quoi faire. " Je regardais les corps inertes au sol, coincés dans une torpeur, et je cherchais une femme pour me déguiser. Mon choix fut fait quand j'apperçut que les vetements n'étaient pas touchés. comprenant la suite des evenements, les deux hommes se retournèrent, pendant que je prennais l'uniforme de la femme au sol, et j'échangeais tous ce que j'avais contre tout ce qu'elle avait. je lui réinstallais le dispositif, et je la trainais finalement là où j'avais fini le combat. ensuite, je verifiais la couleurs de ses cheveux. par chance, ils était blonds très clairs, proches de mes cheveux argentés. la longueur n'était cependant pas la même, là où ils lui tombaient jusqu'a la moitié du dos, les mien tombaient jusqu'a mes genoux. Quand j'aurais un veritable couteau, je penserais peut-être à les couper, mais pour cet instant, je reduisais la longueur en les cachants dans le col, tout en donnant une longueur pour rester similaire à l'apparance de la demoiselle. Du peu de forces qu'il me restais, je m'étais assise contre un arbre, Les deux hommes s'écartaient à mesure où ma vision s'assombrissait.
" Hé ! Par ici ! on à une survivante ! " Je me reveillais instantanément, j'avais saisi le pistolet et je le braquais en direction de la personne qui avait hurlé les mots. Mes doigts étaient prêts à appuyer sur le petit element en métal.
" Hola! Du calme ! Il n'y a pas d'enemis ici !" Je posais mon arme au sol, et il me prennait dans ses bras. "Tout vas bien, l'ennemi est neutralisé, il n'y a plus de danger. Tu es en sécurité." son étrainte était gênante, et j'espérais qu'il me lache rapidement. il le fit finalement quand leur lieutenant lui tappais sur l'épaule. Il me regardais à travers des lunettes rectangulaires avec de petits yeux persants, et semblait me juger. Il s'accroupit pour se mettre à mon niveau.
" Bonjour, Soldat... Donn c'est ça ? " sans savoir si c'était le bon nom, j'aquiessais
" Peux-tu nous dire ce qu'il s'est passé ici ?
- Je... Elle... une première grenade... " Je me rendais compte que je n'avais même pas la force de parler convenablement, Je n'avais pas récupèré mon energie. "Elle allait très vite... autres tombaient les uns... après les autres... elle s'est retrouvée... aculée ici" Je pointais la veritable Donn " Elle m'a vue... m'a touchée deux fois... puis... jeté... une grenade... et les quatres... tombés... J'ai paniquée... et j'ai tiré...
- Bien joué pour ta première victoire. Peux-tu te lever? " il me tendais la main, je la saisissais aussitôt, et semblait très éttoné pendant un instant et fixait ma main d'un air inquiet. Je lui demanda si tout allait bien, et me le confirmat. Il me tirait de l'arbre d'un coup, et soudainement, me sentais pleine de vertiges et mes jambes me lâchèrent. Leur médecin accourut en me voyant tituber, et me rattrapa avant que je ne m'évanouisse completement. Il m'avait allongée sans que je ne m'en rende compte et m'éxaminait.
" C'est n'est qu'une petite anémie, doublée d'une grosse fatigue, certainement causée par les impacts de balles, elle devrait manger un bout avant de repartir, et si on à un brancard ce serait le mieux." Le lieutenant marchait calmement sur le lieu du combat, puis revenait.
" Membres radio ! Contactez le QG, et faites un rapport. on a perdu le peloton 10, l'ennemi à été abattu et il reste seulement une survivante. Que devons nous faire?"
Pendant que tout le monde courrait dans tous les sens pour réunir les corps et les affaires éparpillées, Le soldat médecin avait fait de la bouillie avec les rations, et me la donnait à manger. Il ne cèssait de sourire, et cette attitude m'agassais, j'avais la sensation d'être un animal blessé à ses yeux. Ses expressions et sa manière de parler m'iritaient aussi, mais je restais calme et docile, pour ne pas atiser de soupçons. au loin, j'entendais le lieutenant discuter avec les membres radio, mais je n'entendais rien, avec ce type qui ne cèsse de parler par dessus, jusqu'a ce que le jeune homme à lunettes ne hurle.
" Soldats ! Préparez un brancard si possible et mettez la dedans ! Certains d'entre vous vont prendre un suc suplémentaire ! si vous ne voulez pas ou si vous ne pouvez pas, n'en prennez pas, Mais il nous faut au moins cinq sacs en plus ! Une fois fait, préparez vous on repart en direction du camp ! " En un instant tout était rangé et tous étaient prêts à partir, et j'étais portée allongée.
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