Une fois dans leur chambre et Madeleine couchée dans son petit lit, ils s’installèrent cote à cote contre le ciel de lit et ouvrirent l’enveloppe qui contenait une petite feuille de papier sur laquelle était griffonnée le message suivant :

« Jeunes gens,

Venez demain, à l’endroit où nous nous sommes rencontrés, je vous attendrais à 10h du matin.

Églantine m’a transmis quelques informations concernant votre fille. »

Les deux amants restèrent muets, se passant et se repassant la missive, puis, Rachel brisa le silence ;

— Eh bien, nous aurons intérêt à être à l’heure. J’espère que les infos seront éclairantes pour nous.

Louis ne dit rien mais acquiesça en hochant la tête. Il lui prit la lettre des mains et posa le papier sur la table de nuit de son côté puis se tourna vers Rachel.

Il lui caressa le visage, tout doucement, tout en y posant des baisers. Rachel lui déboutonna la chemise, tout doucement, elle aussi.

— Dis-moi, tu n’avais pas dit que tu ne garderais que la bague ?

Rachel se mit à rire,

— Oui, c’est vrai… Mais je n’ai pas encore eu le temps de me déshabiller.

Elle l’embrassa et s’assis à califourchon sur lui,

— Tu préfères que je me déshabille devant toi ou que toi, tu me déshabilles ?

— Je suis pour le travail d’équipe… Tu commences, je t’aide…

Rachel enleva le gilet qu’elle portait en le passant par-dessus la tête, Louis s’attaqua à son chemisier de ses doigts agiles. Une fois déboutonné, Rachel se défit de son chemisier, Louis, passa ses doigts sur son soutien-gorge « corbeille », il posa des baisers entre ses seins tout en s’escrimant à dégrafer ledit soutien-gorge.

Une fois libérés, les seins de Rachel retombèrent un peu, Louis les pris en main, un sein dans chaque main… Titilla ses mamelons du bout de la langue. Il savait que Rachel appréciait ce genre d’attention, il l’entendit glousser. Il finit par lâcher la poitrine de Rachel pour s’attaquer à son pantalon, d’abord en le déboutonnant puis en ouvrant la fermeture éclair. Il passa ses mains dans le pantalon de Rachel, accrochant ses fesses, il dut se pencher pour la faire culbuter sur le dos et lui permettre de retirer le pantalon et le slip de Rachel … Il finit par réussir à faire passer les pieds de Rachel hors du vêtement, elle se tordit de rire à le voir se débattre avec les jambes de son pantalon. Elle s’exclama,

— Voilà, je suis uniquement vêtue de la bague de fiançailles.

— Oui et je trouve ça beau, attends, j’arrive !

Il s’occupa de se déshabiller rapidement, mais se retrouva coincé par la chemise qu’il voulait enlever.

— Un coup de main, Louis ? Ça, c’est quand on veut aller trop vite, ne bouge pas, je vais t’aider.

Elle s’occupa de lui prêter main forte pour se dépêtrer de cette chemise encombrante, elle lui déboutonna ensuite le pantalon, il fut alors rapidement nu, à côté d’elle, son sexe en érection indiquant bien l’étendue de son désir pour elle.

Elle roula sur le ventre et lui proposa de s’asseoir sur ses talons pour lui faire face. Elle prit appui sur ses cuisses et s’occupa du sexe de son amant.

Après avoir caressé l’intérieur de ses cuisses, elle massa et embrassa ses testicules, elle empoigna ensuite le pénis de Louis et le massa, de haut en bas, de bas en haut… Puis le lécha, tout en caressant ses testicules… Louis rejeta sa tête en arrière et sa respiration s’accéléra. Il lui lança,

— Attends, oh purée t’es douée… Attends, sinon il n’y en aura que pour moi.

Elle roula alors sur le dos, le laissant mener les opérations. Il la coucha sur le côté, se glissa derrière elle et la pénétra. Dans cette position, il eut libre accès au corps de Rachel, il mit à profit cette situation pour la caresser tout en lui léchant la nuque et le cou.

Les coups de reins de Louis stimulèrent Rachel, autant que les caresses qu’il lui prodigua au niveau de sa vulve.

Après l’avoir amenée au plaisir, il attendit qu’elle reprenne ses esprits et repris ses mouvements en elle afin d’arriver, lui aussi, à l’orgasme.

Baignant tous les deux dans un bien-être certain, ils continuèrent à s’embrasser et à embrasser certaines parties de leurs corps. Louis plaqua soudain sa main sur le ventre de Rachel et lui dit,

— J’espère qu’un jour j’arriverais à planter une petite graine ici.

Rachel caressa la main qu’il maintenait sur son ventre et lui dit,

— Je l’espère aussi, mais seuls quelques essais nous permettons de savoir si la petite graine pourra prendre.

Ils s’embrassèrent encore et trouvèrent une position pour entamer leur nuit de sommeil,

— À demain mon aimé.

— À demain ma fiancée.

Rachel sourit et croisa ses doigts avec ceux de Louis. Demain allait vite arriver.