012 - relation
La semaine commence, on est mardi, Willem part travailler à la mairie. Je reçois un message de Terek. Maëlle aussi est au travail. On se retrouve donc à la Taverne avec nos jeux de société. Jusqu’au brunch. Ensuite on traîne dans le parc pour une promenade digestive. Je lui fais remarquer que :
- C’est l’heure de la sieste.
- Si tu veux j’ai une planque pas loin.
Alors je le suis en toute innocence. Et on s’étend dans le lit, l’un à côté de l’autre, sur le dos et on ferme les yeux. Perte de conscience. Au réveil il a sa main dans la mienne. Je le regarde, je souris et on se rapproche pour un petit bisou, quelques caresses et une étreinte.
- On va prendre le goûter ? Au Boui-boui.
- C’est parti.
J’aimerais bien lui tenir la main mais ce ne serait pas correct. Alors je lui attrape le bras en prétextant :
- J’ai des soucis d’équilibre depuis ma grossesse. Et je suis devenue très maladroite en cuisine. Je fais tout tomber, j’oublie les recettes, je confond le sucré et le salé. Ma vie est devenue toute petite. Toi tu t’en tires mieux.
On s’assoit en terrasse et on nous apporte des boissons chaudes.
- Je m’en tire mieux ? Pour l’instant. Je baisse. On finira vite par se rejoindre. Et si je continue de baisser, il faudra me retenir.
Je lui prends la main et je le regarde avec tendresse et un petit sourire. Mes cheveux commence à boucler. C’est l’humidité, dans l’air et l’excitation en moi.
- Terek, j’en suis à un niveau où mon environnement s’efface alors que j’ai pleine conscience de mon corps et de ce qui arrive à mon esprit. Mais je te ressens comme une lumière au bout d’un tunnel. J’ai promis à Maëlle de ne pas avoir ta semence en moi. Alors je suis allée à la Pharmacie Centrale et dans leur musée, ils ont retrouvé ça.
Je lui sors un carré brillant. À l’intérieur il y a un rond. Il regarde sans comprendre.
- Qu’est ce que c’est ?
- Un préservatif. Je me rappelle comment je peux te le mettre. Avec ma bouche. Si tu veux, avant de régresser et d’en perdre l’envie, on peut essayer. C’est où tu veux, quand tu veux.
- D’accord mais avant je veux bien t’assister en cuisine et que tu m’apprennes une recette ou deux avant que je ne puisse plus.
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