Jeudi 27 Août 2116. Elle me chatouille avec son doigt dans mon ventre et elle aspire mon téton, ça me fait rire. Heureusement j’en avait préparé un, tout chaud et tout gluant. Je le sors de sous l’oreiller avec le bon côté pour elle. Elle hésite un instant alors je lui positionne, elle fait de même pour moi et on crie toutes les deux tellement c’est intense. Elle écarte les cuisses et m’agrippe avec ses pieds en commençant à se déhancher et à gémir. Je l’accompagne dans son mouvement, de plus en plus fort. Je commence à partir, à m’évanouir quand je sens ses ongles me griffer le dos. Elle me maintient dans son plaisir avec ma douleur. J’arrache tout et je jette le brisim en sanglotant. Je me mets en boule pour lui échapper. Je la sens embrasser mon dos et les douleurs disparaissent une à une. Je me calme. Elle me retourne et elle m’ouvre pour se blottir en moi. Je me referme sur elle et je me concentre sur sa chaleur, sa douceur et ses vibrations qui passent en moi.

• Bri, J’ai jamais ressenti ça avant, jamais rien d’aussi fort.
• Moi non plus. C’est mauvais signe ?
• Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que c’est vraiment…
• J’ai trouvé ça vraiment, violent. Tu es trop forte pour moi Greta, too spicy. Je crois qu’on devrait arrêter de se voir. J’ai peur, pour moi.
• Ho… Bri, I’m so sorry. Please, we can see each other without that sex stuff.
• Non Greta, à chaque fois ça va dégénérer, je te connais, ta réputation et le reste. Je veux en rester là. Il ne faut plus qu’on se voit. Tu me fait mal.

Elle va pour parler mais elle ne peut pas. Je crois que je l’en empêche. Des larmes coulent sur son visage. Elle se relève, elle se rhabille et elle part, doucement, sans rien dire, sans même se retourner avant de fermer la porte. Je me replie sur moi-même et je pleure aussi. C’est tellement triste. C’était tellement beau et intense. Je regrette déjà. Mais c’est trop pour moi. Je ne suis pas prête. Je rentre à la maison, je me sens vidée et épuisée. Maëlle me questionne du regard alors je réponds :

• J’ai tenu tête à Greta. Je vais me coucher.

Mais je me ravise. Je ne pourrai pas dormir. Alors je passe par la cuisine, j’ouvre le frigo, je me sers un grand verre de vin blanc que je bois cul-sec pour ne plus penser à elle. Maëlle se pointe avec un verre vide. Je remplis les deux et elle me montre deux tiges en me faisant signe de la suivre sur la terrasse. On boit, on fume.

• Maëlle, I had an affair, with Greta. But it’s over.
• Me too. On y est toutes passées.