2 - Whigley, an de grâce 1163

Une minute de lecture

Notre seigneur, Stephen Mac Croy, avait reçu ce fief du vicomte de Chester Ham il y a trois ans déjà. Mac Croy était le parangon du petit baron féodal, prétentieux et imbu du pouvoir qu’il pouvait exercer sur des gueux ! Puant et pestant dans sa cote de maille à même son torse velu, la ganache couturée, le nez cassé, il valait mieux rester loin de lui, sous peine de flagelles. Il était toujours suivi de Ralph, son écuyer servile, et du prieur de Whigley, moine défroqué et retord.

Bref, l’avenir nous appartenait !

C’est Berthilde qui m’a tout appris : déchiffrer la forêt, écouter le vent dans la lande, lire dans les nuages, traquer la sauvagine et boire le vin de bouleau au printemps ; un baiser sur ses lèvres humides de rosée, les feux de Beltane, l’éveil à d’autres sentiments, non-dit…

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Mon cher Edouard ! ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0