2 - Venise, 1369

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Je puisais dans la bibliothèque de mes hôtes pour y redécouvrir « La Divine Comédie »

L'œuvre raconte le voyage imaginaire du narrateur qui se retrouve brusquement plongé dans une forêt sombre. Là, il rencontre Virgile qui l'invite à pénétrer dans le monde de l'au-delà. Dante le suit et c'est par la visite de l'enfer que commence son périple, suivra le purgatoire et enfin le paradis. Il faudra à Dante toute la semaine sainte de l'année 1300 pour effectuer la totalité de ce voyage.

De mémoire, au tournant du XIVe siècle, l'étendue territoriale de la seigneurie d'Irlande était à son apogée. O'Brien dans le nord de Munster, les clans O'Donnell et O'Neill en Ulster, McCarthy de Cork, O'Connor de Sligo, O'Rourke de Leitrim, O'Reilly de Cavan, MacCartan à Bas, Mac-Mahon de Monaghan, Maguire à Fermanagh, et O'Hanlon d’Armagh, tous les Lords se réunirent à cette époque, la semaine sainte de l’an de grâce 1300, à Kylemore Abbey en Connemara, la plus ancienne des abbayes bénédictines irlandaises. Berthilde Ganahulf et moi étions des leurs.

Accompagné par Virgile, il descend d'abord à travers les neufs cercles de l'enfer, gravit ensuite les sept gradins de la montagne du purgatoire jusqu'au paradis terrestre et enfin s'élève dans les neufs sphères concentriques du paradis. Virgile lui servira de guide jusqu'à la porte du paradis, mais il ne peut aller plus loin car étant né avant la venue du Christ, il n'a pas pu bénéficier du sacrifice du messie. C'est donc Béatrice Portinari, sa muse, qui prend le relais et qui va guider Dante dans l'Empyrée.

Jamais Dante ne donnera dans ses écrits d'indication quant à l'identité « civile » de ce personnage, qui est avant tout symbolique. En fait, on a voulu donner, dans une démarche d'exégèse romantique, un nom de famille à cette dame pour faire de cet Amour divin qui unit Dante et Béatrice l'égale des amours adolescentes et futiles.

Béatrice lui ouvrira la porte du salut, puis saint Bernard le conduira dans la Rose céleste jusqu'à la vision suprême.

Au terme de ce voyage riche mais éprouvant, le salut accordé à Dante est un message d'espoir pour l'humanité tout entière : la promesse de salut pour chacun.

N'ai-je trouvé Béatrice ? Et je cherche encore ma muse…

Nulle paix je ne trouve, et je n'ai pas de guerre à faire :

Je crains et j'espère ; je brûle et je suis de glace.

Et je vole au plus haut des cieux, et je gis à terre ;

Et je n'étreins nulle chose, et j'embrasse le monde entier.

Pétrarque

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