2 - Constantinople

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Au-delà, une quatrième cour, formée de jardins en terrasses, offre des vues admirables sur le Bosphore et la Corne d’Or. Enfin, bordant les deux cours privées du sérail, s’étend le harem, auquel on ne pouvait accéder que par une seule porte, donnant sur les appartements du souverain.

J’appris plus tard qu’au XVIIe et XVIIIe siècle, des sultans incapables préférèrent les plaisirs du harem et les fêtes somptueuses aux lourdes tâches de l’État. Les grands vizirs et les sultanes-mères, gouvernaient en sous-main, mais l’armée veillait, n’hésitant pas à recourir à la manière forte en cas de désaccord.
En regardant les murs extérieurs du harem, j’imagine simplement cette ville de femmes dans toute sa splendeur.

Roxelane fut certainement la plus rusée, d’entre les favorites qui peuplèrent le gynécée. Elle parvint à mettre à ses pieds Soliman-le-Magnifique, alors au plus haut de sa gloire. Durant toute sa vie, elle ne cessera de tisser les pires intrigues et de tremper dans les plus sombres conspirations.

Topkapi, c’est aussi et surtout une véritable caverne d’Ali Baba. Au fur et à mesure de ma visite, je découvre une profusion de joyaux et d’objets précieux de toutes sortes, des manuscrits enluminés, dix mille miniatures, de la vaisselle incrustée…

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