4 - Constantinople

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Pendant toutes ces années d’apprentissage et studieuses leçons, nous devisions et déambulions régulièrement dans le palais. Il n’avait plus de secrets pour moi.

La porte d'entrée depuis la seconde cour est la porte des carrosses qui conduit dans le dôme des placards. Ce vestibule a été construit en 1387 par Murad 1er. Le trésor du harem y était installé. Dans les armoires sont rangés des actes notariés gérés par l'eunuque en chef. L'argent provenant des fondations pieuses du harem ou d'autres fondations, et la comptabilité du sultan et de la famille impériale y sont aussi préservés, sous clé !

Une autre porte mène à la cour des eunuques noirs, avec sur la gauche leurs appartements. Au fond de la cour se trouve l'appartement du chef des eunuques noirs, le quatrième plus important personnage du protocole officiel. Dans l'intervalle se trouve l'école des princes impériaux avec des tuiles précieuses et des lambris dorés. C’était là notre sanctuaire !

À l'autre bout de la cour se trouve la porte principale du harem. Le couloir étroit sur la gauche mène aux appartements des odalisques (des esclaves blanches données en cadeau au sultan). Il m’était délicat de m’y promener seul. Pourtant, Bayezid, espiègle et effronté, prenait un malin plaisir à m’apprendre son palais, ses passe-droits et ses coupes gorges.

Le harem impérial est un vaste ensemble de pièces faisant partie des appartements privés du sultan. Le harem était la résidence de la mère du sultan, la sultane Validé, des concubines et femmes du sultan, du reste de sa famille, y compris les enfants, et de leurs serviteurs, dont je faisais partie. Il consiste en une série d'immeubles et de structures reliés par des couloirs et de petites cours. Chaque noyau hiérarchique ou groupe de service résidant dans le harem avait son propre espace de vie regroupé autour d'une cour. Le harem comprend plus de 300 pièces. Ces appartements étaient occupés respectivement par les eunuques, le chef des eunuques du harem, les concubines, la reine-mère, les épouses du sultan, les princes et les favorites. Il était interdit d'entrer dans le harem.

En pleine rhétorique, nous avancions, Bayezid et moi, vers le pavillon double, la chambre des princes.

C’est ici que je croisais le regard d’Aslihane…

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