Contes pour adultes
Grichka et Olga passaient l’essentiel des étés dans leur datcha au bord du lac. Ils y étaient souvent rejoints par Boris, le frère de Grichka.
Olga était une femme splendide, elle avait un beau visage aux pommettes hautes, de grands yeux bleus et une longue chevelure blonde.
Grichka avait un physique de bûcheron, il portait une barbe frisée. Son frère Boris avait une silhouette plus élancée, certains murmuraient même efféminée, mais nul ne lui avait jamais connu de relation homosexuelle. Bien au contraire, Boris aimait les femmes, et elles le lui rendaient bien.
Ils aimaient cette solitude à l’écart de la rumeur de la ville, et leurs amis disaient parfois d’eux quand ils annonçaient leur départ : « les trois Ours regagnent leur tanière ».
Un peu plus tôt dans la journée, les deux frères étaient descendus au bord du lac pour une partie de pêche fructueuse. À leur retour, Olga avait préparé les poissons en prévision du dîner. En attendant l’heure du repas, tous trois s’étaient rendus sur une petite crique de sable blanc au bord de l’eau. Olga adorait nager nue dans le lac et se sécher au soleil de juillet. L’eau était fraîche et lorsqu’elle ressortit de l’eau, les pointes de ses seins lourds étaient tendues par le froid.
Les deux frères la regardaient remonter dans le contre-jour. Les rayons du soleil infiltrés entre ses cuisses faisaient briller sa toison dorée, constellée de gouttelettes d’humidité.
Grichka jeta un coup d’œil à son frère. Il remarqua tout de suite que la nudité de sa belle-sœur ne le laissait pas indifférent. Cela ne lui posait pas de problème. Sa femme était belle, il ne voyait aucune raison de ne pas laisser d’autres hommes partager son plaisir.
Olga s’allongea entre eux.
— Qui pourrait me mettre de la crème dans le dos ?
Elle souleva le buste et tendit le tube à Boris avec un sourire coquin.
— Tu fais un côté, Grichka fera l’autre.
Le jeune homme ne se fit pas prier et étala la crème blanche sur les épaules, le dos, les cuisses en s’attardant sans doute un peu plus que nécessaire sur les fesses fermes, faisant glisser ses doigts le long du sillon jusqu’à sentir les lèvres serrées. Olga écarta légèrement les jambes pour s’offrir à la caresse.
Après quelques instants délicieux, elle se retourna et Boris tendit le tube à son frère.
— À ton tour.
Grichka débuta par les longues jambes d’Olga avant de remonter au niveau du cou, pour descendre lentement, s’attardant sur les seins avant d’atteindre le bas du ventre et de plonger ses mains blanches de crème dans la toison bouclée.
***
Natacha avait quitté la petite ville pour se rendre seule au bord du lac. Elle ne connaissait pas bien la région et s’était égarée en cherchant sa route vers la petite station banéaire que l’hôtelier lui avait recommandée. Elle avait essayé de se repérer avec son portable, mais si le GPS avait bien réussi à la localiser, le point bleu s’affichait au milieu d’une zone grise, du fait de l’absence de couverture réseau.
Elle passa devant un chemin qui semblait mener vers le lac. Elle s’y engagea mais arriva en fait à une grande datcha de rondins, à proximité de laquelle stationnait un gros SUV Mercedes. Natacha arrêta sa petite voiture un peu avant la maison et descendit dans l’espoir de demander aux occupants comment rejoindre la ville.
Personne ne répondît lorsqu’elle sonna à la porte. Une deuxième tentative n’eut pas d’avantage de succès. La jeune femme contourna la maison et remarqua que la grande baie vitrée donnant sur la terrasse était ouverte.
« Les occupants ne doivent pas être bien loin » se dit-elle.
Natacha appela depuis l’extérieur, sans réponse. Curieuse, elle entra dans le salon et regarda autour d’elle. La pièce était meublée avec goût, dans un style rustique, mais raffiné. Une grande cheminée, éteinte pour le moment, occupait le centre de la pièce. Le conduit montait vers le toit très haut au- dessus d’elle. Plusieurs grands fauteuils offraient leurs bras à l’intruse qui s’y posa quelques instants, dans l’espoir de voir revenir les propriétaires.
Comme personne ne se présentait, elle reprit sa visite, se dirigeant vers la grande cuisine où elle remarqua un grand plat contenant deux beaux poissons prêts à être enfournés.
Au bout du long plan de travail, une bouteille de vodka reposait dans un seau de glace. Trois verres étaient posés à côté. Natacha se servit un verre et en but la moitié avant de le reposer.
Un long couloir s’offrait au regard. Elle passa devant un miroir qui lui renvoya le reflet d’une jeune femme effrontée, sa longue chevelure blonde naturellement bouclée, certains de ses amis la surnommaient « Boucles d’or ». Comme elle avait prévu d’aller se baigner, elle ne portait ce jour là qu’une robe courte et légère très décolletée. Elle se trouvait très sexy.
Elle visita plusieurs chambres meublées avec goût, évaluant le moelleux de la literie, avant de revenir vers la pièce principale, bien décidée à attendre ses hôtes involontaires.
Après avoir fait le tour des sièges disponibles, elle s’installa sur un confortable canapé sur lequel elle ne tarda pas à s’assoupir.
***
Grichka massait doucement le sexe de sa femme, écartant un peu plus à chaque passage les lèvres protégeant le bouton délicat. Lorsqu’il l’eut atteint, il le caressa lentement, sentant le minuscule organe se développer sous ses doigts. La poitrine d’Olga se soulevait doucement, sa respiration devenait plus rapide. Elle prit la main de Boris pour la poser sur son sein, lui indiquant ainsi son désir.
La main du jeune homme fit de petits cercles autour de la rondeur désignée puis se concentra sur le téton qu’il prit entre ses doigts pour le sentir durcir de nouveau.
Il ne fallut pas longtemps de ce régime pour que la femme succombe aux caresses des deux frères et se cambre brutalement dans un râle de jouissance.
Ils s'en retournèrent à la datcha. Olga marchait au centre, un frère à chaque bras.
Ils rentrèrent dans la maison par la terrasse, sans remarquer la petite Lada parquée de l’autre côté.
Olga se dirigea vers sa chambre pour se rhabiller. Boris en fit autant. Grichka se rendit à la cuisine pour servir un verre de vodka à chacun. Il remarqua aussitôt la bouteille ouverte et le verre à moitié vide.
Boris revint en même temps qu’Olga. La jolie blonde s’était brossé les cheveux et avait enfilé un peignoir de satin noir, brodé de dragons rouges. A chaque pas, les pans s’écartaient pour laisser apparaître ses cuisses musclées. Comme elle n’avait guère serré la ceinture, le haut du vêtement laissait également deviner sa gorge.
— C’est curieux mais on dirait que quelqu’un s’est assis sur le lit et a déplacé les oreillers, dit Olga.
— J’ai eu la même impression dans ma chambre, ajouta Boris.
— Et bien moi je pense que quelqu’un s’est servi de la vodka, compléta Grichka, tendant un verre à sa femme ainsi qu'à son frère.
Comme Boris se dirigeait vers le salon avec son verre, il remarqua la jeune femme alanguie sur le sofa.
— Je crois que nous avons de la visite. Et elle est plutôt mignonne.
Entendant les voix autour d’elle, Natacha s’éveilla, un peu ébahie, en découvrant les trois visages qui la regardaient.
— Heu, excusez-moi, je me suis endormie.
— Oui, nous avions remarqué, dit Olga avec douceur. Mais que faites vous chez nous Mademoiselle ?
— Je me suis égarée, j’ai vu votre maison et j’ai pensé que vous pourriez me donner des indications pour rentrer en ville, répondit la jeune femme un peu intimidée.
— Il n’y a pas de mal, n’ayez pas peur, nous n’allons pas vous manger, nous ne sommes plus au temps des fées et des sorcières, dit Grichka. Par contre, ces saumons n’auront pas cette chance. La nuit va bientôt tomber, voulez vous partager notre dîner et accepter notre hospitalité. Il y a assez de vodka pour tout le monde.
— Je ne sais pas, balbutia la jeune fille, je ne voudrais pas déranger.
— Venez plutôt m’aider à la cuisine pendant que les hommes nous préparent un bon feu. Les nuits sont fraîches.
Olga prit la jeune fille par la main et l’entraîna à sa suite. Boris sortit chercher quelques bûches pendant que Grichka vidait les cendres de la veille.
Quelques minutes plus tard, le feu crépitait, les poissons étaient au four et une nouvelle bouteille avait fait son apparition.
Olga s’était installée sur le canapé, les genoux repliés sous elle, son peignoir avait glissé sur son épaule dévoilant l’un de ses seins.
— J’espère que ça ne te gêne pas, nous sommes plutôt naturistes quand nous venons ici. Nous aimons vivre à poil, certains de nos amis nous appellent « les Trois Ours », dit Olga.
— C’est amusant, répondît Natacha, moi mes amis m’appellent « Boucles d’or ».
— Ce que Olga ne dit pas, c’est que nous sommes aussi un peu libertins, ajouta Boris. C’est notre seul vice.
— Avec la vodka, compléta Grichka.
— Eh bien, c’est sans doute ma punition pour être rentrée chez vous sans y être invitée.
— Tu verras bien après le dîner, c’est Olga notre maîtresse.
L’âtre dégageait maintenant une forte chaleur qui se diffusait à toute la maison.
Les quatre prirent place autour d’une table ronde pour un dîner largement arrosé de vodka glacée.
Natacha buvait la vodka comme de l’eau, de l’eau de Pologne avait-elle précisé en riant.
Quand à la fin du repas, Boris passa derrière la chaise de Natacha et fit glisser sa robe légère par-dessus ses épaules, il put vérifier que la jeune femme ne portait dessous qu’un minuscule triangle de dentelle blanche, duquel débordaient de belles boucles dorées.
— Tu n’es pas usurpé ton surnom ma belle Natacha, dit Boris, tu as un physique de princesse.
— Mon père est un ami de Vladimir, j’ai un accès permanent aux installations de sport du Kremlin.
— C’est sympa ça, siffla Boris, et il y des femmes d’apparatchiks à séduire ? demanda-t-il plein d’espoir.
— Des femmes et des filles et je crois que tu as déjà commencé !
Les quatre compagnons se rendirent vers le pavillon de l’autre côté de la terrasse, pour le rituel du banya. Olga fournit un peignoir blanc à Natacha pour lui permettre de traverser la zone froide.
Aussitôt arrivés dans le pavillon, ils se dévêtirent pour pénétrer dans la pièce chaude. Dans cette partie, la température indiquée approchait les 90 degrés.
Olga s’allongea sur le banc supérieur, Natacha fit de même sur le banc opposé. Les deux hommes restèrent assis au niveau inférieur. La transpiration apparut rapidement, de grosses gouttes se formant sur tous les corps avant de ruisseler. Grichka et Boris s’enduisirent les mains de savon noir, avant de le transférer sur les corps des deux femmes. Puis ils utilisèrent les gants de crin pour stimuler la circulation et éliminer les particules de peau mortes. Ils passèrent tous rapidement sous la douche froide avant de recommencer le cycle.
Grichka sortit le premier pour préparer le thé noir.
Pendant que le thé infusait, ils coururent tous les quatre nus jusqu'au lac pour se jeter dans l'eau froide.
Ils remontèrent ensuite rapidement pour déguster la boisson brûlante tout en laissant leur corps revenir à la température ambiante.
De retour dans la maison, Olga reprit sa place sur le canapé invitant Natacha à la rejoindre et à s’installer près d’elle. Boris relança le feu de bois pendant que Grichka servait une nouvelle tournée de vodka.
Natacha se sentait euphorique sous l’effet de la boisson et de l’amitié chaleureuse des « trois ours ». Elle avait compris que la soirée n’allait pas s’arrêter là, mais elle était prête à s’offrir totalement à ses nouveaux amis.
Olga l’incita à s’allonger, la tête sur ses genoux. Elle passa ses doigts dans les boucles soyeuses. Elle écarta progressivement les pans du peignoir blanc, dévoilant la poitrine de Natacha. La jeune femme avait de petits seins très fermes et très sensibles. Des les premiers effleurements, les pointes se durcirent comme de petits crayons. Olga les caressa longuement avant de descendre plus bas, vers le pubis que ne recouvrait qu’une fine toison d’or. La jeune femme gémit doucement sous les caresses, livrant progressivement le passage à l’invasion digitale.
Boris et Grichka se délectaient du spectacle offert en se caressant mutuellement.
Lorsque Olga ressortit ses doigts bien mouillés du sexe de la jeune « boucles d’or », elle fit signe aux deux frères.
Natacha fit place à Grichka qui vint s’allonger sur le dos, le membre dressé. Natacha à califourchon, Olga guida le membre impressionnant de son mari à l’entrée du vagin préparé pour l’accueillir. Comme elle commençait à onduler doucement, Olga reprit ses caresses préliminaires à l’attention de l’œillet serré. Elle sentit d’abord une réticence, un non timide de Natacha, puis comme le doigt continuait de passer et repasser autour de la zone interdite, elle comprit que les défenses se relâchaient et cédaient, laissant d’abord un puis deux doigts prendre possession de l’étroit canal.
Quand elle jugea le travail suffisant, elle appela Boris qui vint rejoindre son frère dans la possession totale de la jeune femme.
Elle-même offrit son sexe à la bouche de son mari et sa poitrine aux caresses et aux baisers de « boucles d’or ».
Sous les impulsions conjuguées des deux hommes, la jeune femme fut la première à s’abandonner à un orgasme puissant et sonore. Les deux frères encore vaillants retournèrent leurs efforts sur Olga et ne tardèrent pas à déverser leur semence sur les seins d’Olga et la bouche de Natacha.
Boris entraîna la jeune femme sous la douche puis dans sa chambre. On ne les revit que le matin suivant.
Grichka servit deux verres de vodka et vint s’assoir aux côtés de sa femme. Olga but la moitié du verre et la bouche encore emplie de l’alcool réchauffé entreprit de redonner vigueur au membre de son homme.
— Et bien « maman ourse », tu n’es pas encore satisfaite ?
Olga fit non de la tête sans desserrer les lèvres.
— Je te veux juste pour moi mon gros Nounours.
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