Tous ces nuages sombres qui voilent son cœur,

Ne sont qu’en réalité reflets de sa peur.

Et si grâce à toi quelques fois, le soleil point,

Rien ne peut dissiper l’angoisse qui le tient .

Dans ses yeux tristes, fanés par le désespoir,

On peut voir tout au fond ses rêves les plus noirs.

Au milieu des caves, araignées et cafards,

Une image ressort : celle de ton départ.

Alors ces fantômes qui le hantent la nuit,

Se contentent la journée de rester enfouis.

En se levant, pour toi, il enfile un sourire.

Sachant que cela finira par le détruire.

Il sait si bien que tout cela est irréel.

Ce ne sont que des images artificielles.

C'est son esprit malade qui se joue de lui.

Car voilà bientôt sept ans que la vie t’a fuie.