Marc avait déposé la carte de l'état sur la table et proposa à Rosa plusieurs sites à visiter. Ils avaient préparé le ravitaillement et étaient partis randonner dans le parc de Yosemite. Ils s'étaient garés près d'un centre d'hébergement et entreprirent de rejoindre la cascade au pied du glacier. Il n'y avait pas grand monde et la traversée de la forêt de séquoias avait quelque chose de mystique. Sans vraiment s'en rendre compte, ils avançaient d'un pas plus tranquille respirant à pleins poumons l'air de la forêt.

- Ça fait du bien, hein ? fit Marc.

- Oui, j'aime être enfermée dans une cuisine, mais je dois admettre que cet endroit est fabuleux. On se sent bien au grand air, les bruits de la nature. Merci pour la balade !

- De rien. Je découvre moi aussi et j'aime le faire avec toi.

Ils gardèrent le silence ensuite, parfois l'un d'eux faisait un commentaire sur un bel arbre ou un point de vue remarquable. Ils se sentaient simplement bien. Ils arrivèrent à la cascade un peu après l'heure du déjeuner.

- Waouh ! C'est magnifique ! S'extasia la jeune femme.

- Oui vraiment magnifique ! reprit Marc en regardant Rosa.

- Rooh Marc tu n'as pas fait ça ! C'est super cliché !

- Quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Je ne fais que dire la vérité !

Il s'avança, la prit dans ses bras le sourire aux lèvres et l'embrassa charmeur. Bien que la cascade fasse du bruit, ils entendirent distinctement les gargouillis du ventre de Rosa. Ils rirent et s'installèrent sur un promontoire. Marc se mit dans le dos de la jeune femme pour l'encadrer. Celle-ci lui tendit un sandwich et une bouteille d'eau, puis s'appuya sur son amant. En silence, ils profitèrent du repas et de la beauté des lieux. A la fin du repas, toujours sans parler ils se laissèrent bercer par les bruits du vent et de l'eau. Rosa finit même par s'assoupir.

Quand le temps changea, Marc se résolut à réveiller sa bien-aimée.

- Il est temps de rentrer chérie, je crois que de l'orage arrive.

Sans attendre, ils se mirent en route. Ils n'eurent que le temps de s'abriter dans la forêt de séquoias. Des trombes d'eau leur tombèrent dessus. Les arbres diminuèrent de façon conséquente la quantité de pluie, cependant, ils furent rapidement trempés. Essoufflés, ils s'arrêtèrent sous un arbre plus grand et plus touffu que les autres. Ils rirent quand ils virent dans quel état ils se trouvaient. Les seins de Rosa pointaient sous son haut devenu transparent. Rosa suivit du regard une goutte qui dévala la joue de Marc et qui disparut sous son col après avoir suivi la ligne de la carotide. Machinalement, elle se lécha les lèvres, s'imaginant, elle aussi, suivre le parcours de la goutte. Il n'en fallut pas davantage à Marc pour se jeter sur les lèvres de la jeune femme. Il promena ses mains avides sur les courbes affriolantes de Rosa, notamment ses seins qui durcirent encore sous l'assaut du chef.

- Haa, tu me rends dingue Marc. On ne peut pas faire ça ici.

- Pourquoi pas chérie. Il pleut des cordes, personne ne viendra et ne pourra nous voir. Tes seins semblent d'accord.

Rosa rit doucement :

- Difficile d'être contre avec le traitement que tu leur infliges.

Il lui prit la main et la posa sur son érection.

- Regarde l'effet que tu me fais.

- Je ... j'ai envie d'essayer. Guide-moi s'il te plait.

Marc comprit ce qu'elle voulait quand elle s'agenouilla et défit la ceinture de son pantalon.

- Tu es sûre chérie ?

Elle hocha la tête et descendit comme elle put à cause du tissu mouillé, son pantalon et son boxer. Il lui prit d'abord la main pour le branler doucement. Elle avança sa bouche et posa ses lèvres sur le gland. Sa langue joua avec le contour et le frein. Marc la regardait avec admiration, les yeux déjà voilés par le désir et le plaisir.

- Fais comme tu le sens. Rien que comme ça, c'est délicieux.

Sans prévenir, elle fit pénétrer la bite dans sa bouche, sa langue titillant le frein. Il n'eut d'autre choix que de basculer la tête en arrière et de gémir bruyamment. La bouche de Rosa allait et venait sur son membre, l'aspirait, la faisait disparaître pour mieux la lécher ensuite. Il posa sa main sur sa tête une autre appuyée sur le tronc de l'arbre. Il sentait la sève monter. Ne voulant pas éjaculer dans sa bouche, il la fit s'arrêter. Il l'embrassa à pleine bouche.

- A mon tour de te goûter.

Il la plaqua contre le tronc et lui ôta son pantalon et son tanga. Il galéra à cause la pluie, et abandonna lorsqu'il atteint les chevilles. Affamé, il posa sa bouche sur le sexe de la jeune femme. De sa langue il ouvrit ses plis et découvrit son clitoris. Rosa était déjà trempée, la fellation l'avait déjà excitée. Elle avait aimé voir son amant à sa merci, abandonné à ses caresses. Ne pouvant écarter les jambes facilement, il la fit se retourner et pencher en avant. Son cul offert excita encore davantage Marc. Il lui mordit la fesse tout en massant l'autre de sa large paume. La fraîcheur de la peau contrastait avec le sang bouillonnant dans ses veines. Il plongea de nouveau entre ses cuisses, son antre cette fois-ci plus accessible. Il n'eut aucun mal à faire entrer un puis deux doigts. Rosa gémissait, ondulait des hanches invitant son amant à accélérer le mouvement. D'une pression supplémentaire, il la fit décoller. L'orgasme fut long et Rosa fut heureuse de sentir encore de gouttes de pluie sur sa peau ayant le sentiment d'être en feu. Marc lui laissa peu de répit. Il se positionna derrière elle et s'enfonça en un coup de rein. Ils gémirent de concert. Marc releva le haut de Rosa pour profiter de sa poitrine découverte.

La jeune femme se sentait stimulée de partout, la pluie était comme une caresse froide sur son épiderme brûlant. Les mains de Marc pinçaient et pétrissaient ses hanches, son ventre, sa poitrine. Sa bite allait et venait profondément en elle. Elle apprécia les coups de butoir plus intenses.

- Je ne vais plus tenir longtemps chérie.

Il descendit ses doigts sur son pubis et trouva son clitoris qu'il massa. Très vite Rosa sentit la jouissance monter. L'extase explosa et elle cria de plaisir. Marc fit encore deux aller-retours avant de sortir et d'éjaculer sur ses fesses. La jeune femme en tira un plaisir supplémentaire, ayant l'impression d'être marquée par celui qu'elle aimait.

- Bon sang, qu'est-ce que c'est bon !

Il finit de faire sortir son sperme frottant son gland sur les rondeurs de son amante.

- Ton cul avec mon sperme, c'est juste parfait chérie.

Il l'aida à se relever et lui dévora la bouche. Haletant, il posa son front sur celui de Rosa et déclara :

- Je t'aime Rosa. Tu es parfaite. Tu es celle juste faite pour moi.

Les larmes aux yeux, Rosa accueillit l'aveu des sentiments de Marc et lui répondit :

- Jusque là je n'avais pas éprouvé de sentiment assez fort pour comprendre ce qu'est l'amour. Mais Marc avec toi c'est juste une évidence. Je t'aime.

Elle l'embrassa de nouveau puis reprit :

- Je ne pensais pas aimer ce genre de chose, mais j'ai adoré faire l'amour avec toi dehors sous la pluie.

Marc rit, heureux et lui vola un baiser avant de l'aider à se rhabiller.

- On a bien fait de faire une pause, l'orage semble s'être calmé, on va pouvoir rentrer.

Il termina sa remarque avec un clin d'œil. Rosa pouffa et se remit en marche.