Chapitre 5 : "Pile ou face" "...face"
- Qu'est-ce que tu me veux encore ? Si tu continues, ça sera du harcélement et je peux très bien appeller les forces de l'ordre pour cela. En plus, les forces de l'ordre d'Anima sont des spécialistes contre les harceleurs. T'auras aucune chance !
- Oula ! Calme-toi Myrajane.
- Tu connais mon nom maintenant ?
- T'as mère l'a crié avant que tu viennes ici.
Je me calme quelques secondes et regarde le paysage. Du vide, avec un fond bleu qui tend sur du noir et quelque formes cubique sur les murs qui m'ont l'air infiniment lointain. Alex est sur un pilier au milieu de ce bleu infini où il est assis en silence. Ce silence pesant et omniprésent semble régner sur ce lieu matin et soir. Cet endroit m'intrigue.
- Où sommes-nous ?
- Tu ne connais pas cet endroit ?! Je vois, tu n'as pas encore fait ton éveil... Eh bien, Ici, c'est une autre dimension que les créateurs de portails comme nous pouvons lier à notre monde. C'est un peu comme un autre monde où tu peux te réfugié si besoin. C'est déjà mieux que les vestiges du centre terrestres interdits au publics, non ?
- Comment le sais-tu ?
- Tu sais, moi aussi j'y allais parfois quand l'envie me tentais. J'étais seul. Jusqu'à ce que je découvre ta présence. Cela ne fait pas si longtemps que ça. On a le même âge et pourtant, je semble être plus en avance sur mon pouvor que toi.
- Ça, c'est à caus de ton éveil, c'est normal.
- Tu veux dire que tu n'a pas fais ton éveil à ta puberté ? Tu es bien la seule. Enfin bref, ce n'est par pour discuter de cela que je t'ai amené ici" dit-il en se levant.
Il saute de sa haute tour et attérit sans la moindre égratinure. À pas lent, il s'approche de moi puis il prend mes mains dans les siennes et d'une voix calme et reposé comme à son habitude, il me dit :
- Tu vas bien ? Enfin, je veux dire après ce qui t'es arrivé, tu es sûre que tu t'en es remise et que tu vas parfaitement bien ?
- Oui oui, ne t'inquiète pas pour ça. Je vais bien.
- Heureusement, crie-t-il en je serant soudainement fort dans ses bras. Je me faisais du soucis pour toi tu sais. Les trois heures que tu as passé inconciente ont été pour moi comme trois ans d'enfer. J'étais tellement inquiet.
- Autant que ça ? ris-je. Mais je vais bien maintenant, tu n'es pas obligé de serrer si fort tu sais, dis-je en mettant mes bras entre nous deux pour essayer de dessérer son étreinte sur moi.
- Ah, pardon, s'excuse-t-il en desserant ses bras autour de mes reins.
Il en profite pour me regarder, face-à-face. Je sens un leger courant d'air sur mon visage. C'est son souffle qui semble perturbé. Il a sûrement jamais du se retrouver dans un telle situation. Corps contre corps, face-à-face, ses mains sur mes hanches, les miennes sur son torse. Silence. Soudain, comme guidé par une force inconnue, mes mains se lève toute seules et prennent son cou. Quasi automatiquement, mon visage suit le mouvement. Mon homme, lui aussi, entre dans la danse. Nous nous raprochions comme de vrais amants. Et ce qui devait arriver arriva : mes lèvres contre les siennes, ses mains à mes hanches, nous nous embrassions tendrement.
Jamais je n'aurais cru qu'un baiser pouvait être aussi bon, aussi doux, aussi rugueux aussi et violent, mais tellement romantique. Enfin, tout est bien équilibré pour qu'il soit parfais. J'ai enfin trouvé l'amour de ma vie et je l'ai prouvé, je le prouve même actuellement, par ce aiser plein d'amour...
Mais c'est trop beau pour être vrai. Une histoires d'amour ne peut pas être aussi simple. Comme si vous mettiez l'ours devant le chasseur, tête contre le canon du fusil. Mais l'ours est encore en vie. Et un ours, c'est dangereux. Surtout s'il s'appelle Alex...
Tout s'est passé si rapidement, je n'ai même pas eu le temps de savoir ce qui se passait. J'ai juste vu sa main gauche descendre de ma hanche et se réfugier dans la poche et après, c'est trop rapide pour que je m'en rappelle. Tout est encore flou. Ce que je sais, c'est ma position actuelle. J'ai réussi a me défaire d'Alex qui est partit valser à quelques mètres après que je l'ai poussé. Aïe, ma cuisse a été touchée. Du sang coule de ma jambe droite. Que m'a-t-il fait ? Ou dirait une blessure à l'arme blanche. Il a un couteau avec lui ? C'était ça dans sa poche ? Je le vois se relever en effet couteau à la main. Il a du apprendre à se batre avec car il le tient et semble le manier comme un pro. Il me regarde d'un aire méchant, totalement différent de celui qu'il avait l'habitude de me montrer. Alors en vérité, c'est à ça qu'il ressemble.
- Qu'est-ce que tu me veux ?
- Tu es la première à posséder le même pouvoir que moi, le même pouvoir que ma famille. En effet, ce don de créer des portails est un donc héreditaire donc j'ai hérité, mais toi, tu n'as aucune raison de l'avoir. En plus, tu es indigne de lui. C'est pour ça que j'ai décidé de t'eliminé pour ne pas que tu souilles mon pouvoir héréditaire ou encore que tu le transmettes à la génération suivante.
- Mais... pourquoi m'avoir fait croire tout cela alors ?
- Je ne savais pas qu'à ma simple vu, tu tomberai amoureuse de moi. À l'origine, mon plan ce jour-là dans la rue était de t'emmener dans une ruelle puis de t'assassiner ensuite. Mais à vrai dire, c'est la première fois que quelqu'un tombe amoureux de moi, alors je voulais voir ce que ça donnait. Et sourtout, j'ai toujours réver d'embrasser une fille. Alors je me suis dis que j'allais en profiter et te tuer après pour faire d'une pierre de coup...
- L'aisse-moi tranquille ! Dorénavant, je ne te laisse même plus le droit de m'approcher !
Et, sur ces paroles, je me fais un portail et part en vitesse. J'atteris dans ma chambre. Il y a mon frère, seul. Il est sûrement en train de lire un de mes livres.
- William, que fais-tu là ?
- Oh, grande-sœur ? Je te retourne la question. Tu voulais sortir de l'hopital et juste à après tu crées un portail pour t'en aller... oh, mais tu saignes ! Pourquoi ? Que s'est-il passé ? Tu vas bien ? Tu n'as pas mal ? Tu...
- Ne t'inquiète pas pour moi, je vais bien, dis-je. Dis, tu pourrais juste me ramener des produits pour me soigner s'il te plait ? Il doivent être en bas dans l'armoire à pharmacie.
- Tout de suite grande-sœur !
- Merci, Will'.
Il sort de ma chambre en courant à pleine jambe pour aller me chercher quelque chose pour me soigner. Il est si gentil mon petit-frère. Toujours souriant et serviable. Si je devais avoir un mari comme lui, je n'hésiterai pas une seconde. Bon, après, il est peut-être un peu jeune pour moi...
- À quoi penses-tu ?
Je viens d'entendre une voie à gauche. Surprise, je me retourne et découvre Alex à mon épaule.
- Que fais-tu là ?
- À ton avis ? Tu n'es pas la seule à pouvoir prendre tes jambes à ton cou sans rien dire.
- !!! Mais oui bien sûr, lui aussi il sait faire des portails ! pense-je.
- Me voilà de retour !
William vient de rentrer dans la pièce et tombe face à moi et Alex.
- Grande-sœur ? Qui est-ce ? Ton copain ?
- Alors comme ça tu as un petit-frère, dit Alex. Eh bien, je me présente : je suis Alex Gordon, le copain de ta sœur, en effet. Et tu pourras servir de bon otage je parie.
- Non, laisse-le ! Je t'en prie. Il a rien à voir avec moi ! Ne le mêle pas à cette histoire s'il te plait.
- Après tout, le poisson ne vous suit que si vous avez le bon ameçon.
- Will' ! Fuis !
Soudain, Alex se jette sur mon petit-frère qui, sur mon conseil, avait déjà commencer sa course dans le couloir. Alex le suit jusque dans les escaliers.
- Laisse-le hors de ça je t'en prie !
Mais malgré toutes mes suplications, je ne pense pas qu'il changerai d'avis si facilement. Alors tant pis ma jambe, je dois aller sauver mon petit-frère.
Je sors par la fenêtre et rentre par celle du dessous, celle de la cuisine. Je sors de celle-ci et traverse le large couloir. J'ouvre une porte à ma gauche et tombe sur la salle principale où l'on avait fait la "cérémonie de future mariée" un peu plus tôt dans la journée. J'y trouve mon William usant des oreillers du canapé pour se défendre contre Alex. La seule chose que je puisse faire pour lui et de l'envoyer autre part.
- William, arrète de bouger ! crie-je.
Il me regarde de son même regard étonné que d'habitude et attend que je fasse quelque chose pour le tirer de là. Pour cela, je crée un portail juste en dessous de lui et il y tombe. Alex se stoppe soudainement. Il se tourne vers moi et dit dans son calme habituelle :
- Ce n'est pas grave, je le retrouverai tôt ou tard
Et à son tour il crée un portail et part à la recherche de Will'. Je dois le suivre ! Alors je me fais moi aussi un portail et part à la recherche d'Alex. S'entame alors une partie de chasse au trésors.
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