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Assise sur un banc, mes jambes vibrent. À cause de ma coiffure, mon chapeau m'oppresse. Je le retire et le pose à côté de moi. Je défais ma queue-de-cheval et de mes mains tremblantes, j'essaie de me faire une tresse sur le côté gauche. Avec cette chaleur étouffante, ma tenue me colle à la peau. Quelques gouttes de sueurs s'échappent dans mon dos, mes cuisses et aux creux de mes genoux. Je secoue légèrement ma robe pour ventiler mes jambes.


Je vérifie l'heure sur mon portable. Je suis en avance. Aux alentours, à part la circulation de voitures ou vélos, l'avenue et la place sont calmes. Je ferme les yeux, profitant d'une brise marine pour me rafraîchir un instant. Quand mes paupières s'ouvrent de nouveau, j'aperçois une silhouette. Mon cœur commence à s'emballer. Elle s'approche d'une démarche que je reconnais parfaitement. Mon palpitant s’accélère davantage. Elle porte un t-shirt caramel à col rond, un pantacourt décontracté noir et des baskets blanches. Je ne peux pas voir son regard, car elle porte des lunettes Ray-Ban noires.


_ Bonjour, me dit-elle en retirant ses protections solaires.


Mon organe de vie va bientôt sortir de ma poitrine. J'avale difficilement ma salive. Ayant peur que mes jambes ne me soutiennent plus, je me lève avec lenteur. Mes pieds fermement collés au sol, je fais un pas, puis un second. Je me retrouve à quelques centimètres de la personne de mes rêves. Je passe ma main défaillante dans ses cheveux brun, doux et brillants. Avec douceur, mes doigts glissent le long de ses rides frontales, ses sourcils sont plats avec peu de courbes. Je continue sur l'arête de son nez droit, puis j'effleure sa bouche en forme d'arc et ses lèvres fines. Sa barbe de trois jours, ne me perturbe pas. Au contraire, ça lui va bien. Je relâche mon bras le long de mon corps. Nos regards ne se sont pas quittés une seule seconde. Ses yeux verts aux paupières tombantes que j'aime tant, sont toujours aussi pénétrants. Les petites pattes d'oie naissantes, lui donnent un certain charme.


Je n'arrive plus à me retenir, je l'enlace en passant mes bras autour de son cou. Son corps athlétique, collé au mien, me donne des frissons. Il hésite un instant, puis dépose ses mains aux creux de mes hanches. Du bout de son nez, il en profite pour humer mes cheveux. Ma tête repose sur son épaule, mes yeux sont fermés. Je profite du moment.


Après quelques minutes, il se détache avec délicatesse. Avec un sourire, il annonce :


_ Je crois qu'on a besoin de se désaltérer.

_ Oui, réussis-je à dire.


Sans un mot, il attrape mon chapeau, me le met sur la tête et côte à côte, nous nous dirigeons vers le port. Une douce brise souffle dans notre dos.

Ici, j'ai essayé de travailler la description d'un visage et la description des émotions de mon personnage.

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