8.Les vacances

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Deux jours après les événements du parking des Terreaux, nous sommes partis en vacances. Ce départ était une aubaine pour nous deux.

Nous avions prévu ce programme de longue date pour aller nous ressourcer dans un camping en Ardèche avec notre petite tente canadienne.

Se retrouver ensemble dans ce camping familial nous a fait du bien au corps et à l’esprit.

C’était un cadre apaisant, situé en pleine nature non loin de la rivière et de ses célèbres gorges.

Cela peut paraître étrange, mais après nos récentes aventures lyonnaises, j’avais besoin de reprendre confiance en moi. Ces vacances m’ont permis de le faire, avec l’aide de mon homme.

En effet, il faut pouvoir assumer ce que notre âme recèle de démons, de désirs cachés et fantasmes inavoués. Alors, ouvrir cette boîte de Pandore, mettre tout cela au grand jour quand on n’a pas encore 25 ans dans les années 90, ce n’est pas évident de l’accepter… pas évident de s’accepter.

Je me laissais quand même un peu porter par les événements passés et présents, ce qui fait je n’ai pas vraiment compris les rouages de tout cela, ce n’est venu que bien plus tard.

Bref, j’avais donc fini par accepter cette fameuse soirée, par l’assumer comme étant un jeu, un délire et non pas comme une erreur.

Il faut le reconnaître, il est certain que dans le feu de l’action, je n’aurais voulu pour rien au monde être ailleurs qu’à ma place.

Ainsi, j’ai profité sereinement de nos vacances, du calme de l’Ardèche et de la fraîcheur de ses courants sur mon corps après avoir lézardé au soleil, ou rêvassé dans divers endroits à l’ombre des arbres surplombant certains rochers. Nous avions, en effet trouvé de petits coins peu fréquentés avec trous d’eau, et rochers plats pour faire bronzette tranquille à l’abri des regards.

J’ai, ainsi, pu prendre de jolies couleurs sans trop de marques.

Notre complicité n’a fait que s’accroître et je me sentais bien dans mon couple avec mon homme, je me sentais femme, et écoutée dans mes désirs.

En effet, ce cadre bucolique au calme, ensoleillé hors du temps aide au rapprochement des couples.

Le premier contact avec nos vacances et ses vacanciers, a eu lieu le premier matin sur place.

Vers 9 heures, nous avons foncé sur la petite plage de galets en contrebas du camping pour enfin tremper nos pieds dans l’eau.

Nous étions seuls à profiter des lieux, et petit à petit, nous avons été rejoints par des résidents du camping et, notamment un père et ses deux enfants.

Alors que j’étais allongée sur le dos à me faire dorer la pilule, un ballon vient rebondir près de moi pour finir sa course entre mes jambes.

Quand j’ai ouvert les yeux, j’avais ce père de famille confus, venu récupérer son ballon envoyé par un de ses enfants.

J’ai ainsi fait la connaissance de ses progénitures après avoir reçu leurs excuses, et de ce monsieur qu’ils appelaient papa.

Plus tard, ils ont été rejoints par madame, et c’est ainsi que j’ai pu voir cette famille au complet, et bien que forts sympathiques, nous avons décidé d’explorer le territoire afin de trouver des endroits plus tranquilles.

Nous avons ainsi pris nos aises dans un petit recoin au bord la rivière.

Ce n’était pas pas très facile de s’y rendre, il fallait, pour cela, remonter le lit de l’Ardèche par l’intérieur, sur un sentier assez rocailleux. Au détour d’une sorte de décrochage du chemin, il y avait une petite piste qui permettait de rejoindre le cours d’eau.

Ce petit chemin débouche sur un grand rocher plat surplombant la rivière, face à une petite falaise qui domine l’autre rive. De cet endroit, on pouvait soit sauter directement dans l’eau, dans une espèce de trou d’eau assez profond, sans trop de courant, il fallait juste faire un saut de 2 m maxi. Sinon, on pouvait descendre sur le côté par une sorte d’escalier naturel.

Le principal avantage de ce rocher, c’est que l’on peut y être tranquille sans être vue depuis la rivière ou du sentier principal.

L’Inconvénient c’est que du camping, il fallait marcher au moins un bon quart d’heure pour s’y rendre. Ce n’était pas les 5 minutes qu’il fallait pour descendre du camping à la petite plage de galets.

De plus la topographie des lieux nécessitait au minimum une bonne paire de baskets.

Malgré tout ce rocher était devenu notre petit coin à nous.

Un jour, alors que nous nous trouvions dans notre petit coin tranquille, après le premier bain, je m’étais allongée sur le ventre pour profiter des rayons solaires sur ma peau. J’avais ôté le haut de mon bikini et réduit au minimum la surface du bas pour, comme je l’ai dit réduire les marques disgracieuses.

J’étais dans une espèce de douce torpeur, sous mon ventre et ma serviette le rocher était tout chaud.

Au bout d’un moment, je sens des gouttes qui tombent en pluie sur mes jambes puis mes fesses et mon dos.

Les frissons sont venus instantanément.

Je tourne la tête et vois Christophe qui vient de sortir de l’eau s’amuse à faire pleuvoir les gouttelettes sur mon corps.

Je râle doucement :

- Hééé mais qu’est ce que tu faiis ?

je le regarde au travers de mes lunettes de soleil, et je le trouve particulièrement beau cet après-midi, là dans ce cadre idyllique. Non ce n’est pas un standard de la mode, c’est un mec avec un physique, une gueule quoi.

Il est massif, le visage carré. Il n’a pas une musculature sèche comme sur les couvertures de magazines, mais comment expliquer, celle-ci, par exemple se dessine quand même quand il est en mouvement ou pendant des efforts physiques.

Bref, il me sourit et malgré mes lunettes de soleil, je dois fermer les yeux à cause de la luminosité.
Je sens, alors, sur ma cheville qu’il me dépose un baiser du bout des lèvres, je sens la petite goutte d’eau froide qu’il a au bout du nez se déposer sur ma peau. Ses lèvres sont un peu fraîches mais son baiser est très agréable. Sa bouche se décolle à peine et remonte le long de ma jambe pour déposer un bisou, et continuer son chemin vers le haut de ma jambe.

Je frémis de plus belle, et je me laisse faire.

j’apprécie cette bouche derrière ma cuisse qui continue de remonter irrémédiablement et se pose sur le pli de ma fesse… malgré moi je me cambre un peu plus en remuant de droite à gauche.

J’oublie que nous sommes en plein nature et je commence sérieusement à avoir envie d’un câlin… d’un « gros » câlin.

Il passe par dessus la culotte de mon maillot pour venir se déposer au creux de mes reins puis remonter le long de ma colonne. Je sens la fraîcheur de son corps sur mes jambes , mes fesses. Il vient m’embrasser dans le cou, je suis comme une chatte en demande de caresse, et je ronronne presque sous ses lèvres.

Il est au dessus de moi, je sens son corps goutter sur moi et plus bas, je sens poindre son désir au travers de son maillot humide.

Il se pose sur le côté et me caresse le dos d’un main légère.

- Hmmm

Sa main descend à la naissance de mes fesses que je cambre un peu plus comme pour l’attirer sous le seul morceau de tissu qui couvre encore mon corps.. j’écarte légèrement les cuisses et sa main fraîche vient s’immiscer sous mon maillot, j’ai des frissons sur tout le corps, j’en ai la chair de poule.

Quand soudain :

- Nou, jongeren heb je een lekker rustig hoekje gevonden ! Je zag dat Peter ?

Je sursaute, la main intrusive s’évapore d’un coup et je serre les fesses par réflexe.

Je reconnais la voix, c’est celle de Magda, notre voisine de camping.

Je me redresse en tentant tant bien que mal de cacher ma poitrine et de ficeler maladroitement le haut de mon maillot.

Je suis super gênée, je dois être toute rouge. Je regarde Magda qui me sourit :

- Fou Afez troufé koin trankilleu ! Et fou né pas être embêté ! (difficile à faire l'accent hollandais) Dit-elle en me faisant un gros clin d’œil.

Pour couronner le tout Peter son mari est apparu à ses côtés tout sourire.

Archétypes du hollandais, nos voisins sont deux grands blonds âgés d’à vue de nez quarante cinq ans. Nous avons sympathisé au camping lors de notre installation sur l’emplacement voisin du leur. Sur le coup, j’aurais préféré voir arriver des étrangers, des vrais, mais là ce sont nos voisins et ils vont nous regarder de manière différente à compter d’aujourd’hui c’est certain.

Ils viennent se poser à côté de nous, l’air de rien.

Apparemment, ils ne sont pas gênés par la nudité car, à peine assise, Magda retire son haut de maillot sans aucun problème. J’ai limite un petit complexe en voyant sa belle poitrine plus imposante que la mienne et qui se tient très fièrement.

Leur apparition a été si soudaine, que j’ai n’ai même pas été frustrée, j’ai plutôt été surprise et gênée, puis le naturel est revenu avec la discussion.

Contrairement à Magda, je reste couverte, je ne met pas seins nus devant eux, et mon petit bikini est déjà à peine suffisant sur ce rocher plus « intime » que la petite plage en contrebas du camping.

Le plus simplement du monde, donc, je la vois sortir de la crème solaire, s’en mettre au creux de la main, pour enfin se l’étaler allègrement sur la poitrine.

Poitrine, que je ne peux quitter des yeux. En effet, voir ses beaux seins bronzés, massés par ses longues mains afin de faire pénétrer ce liquide blanc crémeux me fascine. Ce geste que je trouve, ici, extrêmement intime, au point que je ne pourrais le faire que devant mon chéri, Magda, elle, le fait sans aucune pudeur.

Elle m’impressionne. Pour me détourner de cette petite gêne qui s’est installée, je lui demande la marque de sa lotion solaire parce que de ce que je vois, elle fait des miracles.

Et, là dessus la discussion commença.

Dans la discussion Magda me confia, qu’ils étaient en train de se promener en remontant le lit de la rivière pour trouver un coin plus tranquille pour se mettre à l’aise. C’est là qu’ils nous ont aperçus, et se sont arrêtés.

Elle m’a aussi laissé entendre qu’elle nous avait surpris dans un moment gênant, et, en réalisant cela elle s’est excusée de nous avoir fauchés en plein « décollage ». J’étais à la fois amusée et gênée par cette conversation.

Les hommes étaient déjà partis se baigner et discutaient plus loin.

Magda me fit plein de compliments sur mon physique et mon bronzage. Je lui rendis la pareille, notamment au sujet de sa poitrine que je trouvais esthétiquement magnifique.

Imaginez cette grande blonde, plantureuse, avec un peu de hanches et de beaux seins, le tout sous une peau délicieusement hâlée.

Après avoir, ainsi, discuté crème solaire et autre astuces pour limiter le vieillissement de la peau, nous avons parlé de nos hommes, de nos couples et de pleins d’autres banalités. Et c’est, ainsi, qu’entre discussion et baignade, l’après-midi se déroula.

Après voir passé une bonne après-midi, nos amis nous ont invité à venir dîner avec dans le auvent de leur grande tente.

De retour au camping, nous nous affairons afin de nous préparer a minima pour ce dîner. Je n’allais tout de même pas y aller avec mon petit short en jean et haut de bikini. J’attrape donc ma robe de plage blanche, une culotte, mes tongs et ma trousse de toilette.

Je me débarrasse de mes baskets et socquettes, j’enfile mes tongs, et prends ma serviette sur le fil à linge et me rends à la douche.Pour ce faire je traverse le camping.

Le temps est agréable, il fait bon, et je profite de ce moment pour apprécier. Les emplacements sont baignés du soleil de fin d’après-midi. Je vois des couples de retraités assis à leur table à préparer, l’apéritif, le dîner, ou des familles avec enfants en train de parler ou jouer.

Je continue mon chemin pour arriver au bloc sanitaire où se trouvent, à l’extérieur, les bacs à vaisselle, puis à l'intérieur les toilettes d’un côté, et les douches de l’autre.

Ainsi, je contourne le bloc pour me rendre aux douches. Je passe la porte, il fait chaud mais, Ouf ! Il n’y a pas d’attente, je regarde pour rentrer dans une cabine, les trois ou quatre premières sont occupées.

Au moment de pousser la porte de la cinquième, elle s’ouvre sur un homme. La surprise nous fait sursauter et l’une et l’autre, j’en fais tomber ma trousse de toilette à nos pieds.

Nous sommes un peu serrés, je le reconnais c’est monsieur Martin je crois, le papa du premier matin, le papa de la petite famille de l’emplacement 14.

Il se recule, le temps que je puisse ramasser ma trousse. Je sens son regard plongeant sur moi, je jette un œil en coin, en fait, il me mate carrément.
Je ne fais pas trop attention mais quand je me relève, je suis encore proche de lui.

Il semble figé, je lui souris par politesse. Il a du mal à me regarder dans les yeux.

Je me rends bien compte qu’il est troublé et qu’il a du mal à retenir ses petits coups d’œil sur mon haut de bikini. La situation est gênante, je suis seule avec lui dans ce petit espace, l’ambiance est chaude et humide, les seuls bruits qu’on entend sont ceux des douches qui coulent dans les cabines voisines.

Je ne suis pas très à l’aise car je peux lire de l’envie dans son regard… il ne suffirait d’un rien, ici, seule sans défense.

Mais lui ne bouge pas, il ne fait que rougir avec un regard fébrile.

Moi : - Pardon !

Et je me faufile dans l’espace contigu en l’effleurant de mon corps. A cet instant précis, il y a une espèce de tension dans l’air, une tension sexuelle, ce qui provoque du trouble en moi.

Cet instant dure quoi ? Dix quinze secondes à tout casser…

Mais il est vécu comme un ralenti qui dure dix fois plus longtemps, dans lequel chacun fait son film. Je vois bien dans son regard que le scénario qui se profile c’est celui d’un film plutôt osé.

Je me surprends à apprécier son odeur de gel douche, et j’imagine la fraîcheur de sa peau. S’il me suivait dans la douche, que se passerait-il ? Je ne sais pas, curieusement, je n’ai pas peur, et

Soudain, une jeune femme rentre dans la pièce, et l’effet produit par son entrée est celui d’une épine qui éclate une bulle de savon.

J’en profite pour m’engouffrer dans la cabine et referme la porte, pendant que lui, je suppose, se ressaisit, et trace droit vers la sortie.

Je reste un instant hébétée, sans rien faire, puis je commence machinalement à me déshabiller.
Ce petit temps, un temps d’analyse en somme, qui me permet de changer la gêne en satisfaction.
En fait, je suis contente, je plais.

Je ne m’y attendais pas, ça fait du bien au moral, je plais à un autre même si je sais que rien de plus ne se passera avec lui.

Je constate malgré tout, en regardant mes tétons, que ma poitrine a apprécié la proximité et le regard de cet homme.

Je finis de me déshabiller et rentre dans la douche.

Pendant ma toilette, je me prends à l’imaginer tout « chose » en pensant à cette rencontre forcée. Et ça me fait aussi un petit quelque chose. Physiquement, mon corps n’est pas insensible à cette idée. Et cela me fait sourire.

Sur le chemin du retour, je suis d’humeur plutôt légère, j’ai l’impression de rayonner.

Je passe devant l’emplacement 14, où les enfants sont attablés. Ils me disent « bonzour ».

Je tourne la tête vers eux, maman est là, elle me dit bonsoir en souriant. Je lui réponds à l’identique.

Monsieur est affairé au fil à linge, la situation est très particulière.

Je viens de sourire à cette petite famille d’un air innocent mais un peu gênée et Je sens qu’il me suit du regard.

Je sais que ce n’est pas bien comme sentiment, je suis un peu troublée, ne serait-ce que par respect pour sa femme. Mais j’ose encore croire à l’innocence de mon comportement vu qu’il n’y a rien eu.

Malgré tout la petite diablotine dans ma tête, se prend à rêver qu’il pensera à moi, ce soir, lorsqu’il fera l’amour à sa femme, et qu’ils en retireront beaucoup de plaisir.

Le temps que Christophe prenne sa douche, je mets ma serviette et mon maillot à sécher et fais un peu de rangement dans la tente.

Nous débarquions donc avec nos petits fauteuils en toile chez nos amis hollandais. L’apéro, était simple, Peter grand buveur de bière, en ouvrit trois pour Magda, Christophe et lui. Pour ma part, j’ai bu un coca.

On passait un moment très sympathique en leur présence. Ils nous parlaient de leur vie dans leur pays natal, et l’amour qu’ils vouaient à la France, pour leurs vacances.

Magda nous expliqua qu’ils pratiquaient un peu le naturisme, et c’est pour cela qu’ils recherchaient des coins tranquilles.

Elle tenta de me convertir, surtout pour pratiquer ensemble. J’ai refusé, tout net, je crois que n’étais encore prête pour partager cela avec d’autres personnes autres que mon copain.

Le repas s’est ensuite déroulé tranquillement, nous avons découverts un couple très uni, et ce soir là, étrangement très câlin.

Après avoir laissé nos amis, nous regagnons notre petite tente.

Christophe rentre le premier et se déshabille tout de suite pour s’allonger en caleçon sur notre duvet. Je m’assieds à ses côtés face à lui, dos à l’ouverture de la tente.

Nous sommes éclairés par nos seules lampes de poche.

Je sors ma crème après soleil pour me réhydrater la peau.

J’étends un peu les jambes à ses côtés et je commence à me crémer. j’étale et et masse consciencieusement la lotion en commençant par le pied et la jambe droite. La fraîcheur de la crème me fait du bien.

Je constate que Christophe n’a pas les yeux dans sa poche, surtout quand j’écarte un peu la cuisse afin de bien crémer tout le pourtour. Je le vois qui sourit. Et puis, je passe à l’autre jambe, la faible lumière des lampes donne une drôle de brillance à mes jambes.

Au moment d’attaquer les épaules, il se redresse et me dit :

- Attends je vais t’aider, vas-y allonge-toi.

Je m’exécute aussitôt en me plaçant sur le ventre, et il commence à me prodiguer un massage fort agréable.

- bon chérie… il faut faire l’autre côté, me dit-il d’un air malicieux.

J’en souris, c’est de bonne guerre, donc je me retourne.

- Ok.

Il prend le flacon et le presse au dessus de ma peau, il fait un trait depuis le nombril jusqu’au dessus des seins. Chair de poule, direct. Les tétons érigés par la fraîcheur, souffle un peu coupé, je rigole en disant :

- Hé salauud !

Il est effectivement content de lui. Tout sourire.

- Ne bougez pas madame.

Et je profite avec délice de massage qui commence sérieusement à faire monter la température.

Je sens mes seins se raffermir, mon esprit se brouille.

Soudain, on entend glousser dans la tente d’à côté. Petit à petit on entend des bruits plus intimes comme des gémissements... ça nous fait sourire, et je me dis que le mini flag de cet après midi leur a peut être donné des idées.

Notre amusement se transforme un peu plus en désir, puis en excitation.

La main de Christophe se fit plus ferme.

Sous sa caresse, la mienne vint se glisser sur son caleçon qui devint vite trop serré. La poitrine encore pleine de crème, je me redresse, le pousse à s’allonger et commence à lui ôter ce maudit caleçon.

Quand l’élastique libéra la bête, celle-ci était tout droite et fière devant moi. Ne pouvant résister à la tentation, je l’attrape pour glisser ma langue sur toute sa longueur, pour enfin venir gober son extrémité turgescente. J’entamai de longs va et vient, et la respiration de mon homme se fit de plus en plus forte.

Entendre en même temps notre voisine pousser de petits cris dans la tente d’à côté, puis me rappeler l’envie dans les yeux de monsieur Martin, me mettait dans un état second…

Je n’y tenais plus, je lâchai ma proie pour venir littéralement glisser sur le torse de mon homme pour l’embrasser, pendant que celui-ci attrapa mes fesses, nous fit rouler pour se retrouver sur moi et enfin, me pénétrer doucement dans une lente et longue poussée.

Nous avons ainsi, fait l’amour, presque de concert avec nos amis hollandais, et je pense qu’à l’emplacement 14, un homme a fait l’amour à sa femme, comme il ne l’a jamais fait... mais en ayant une autre femme à l'esprit : moi.

Le lendemain matin, en sortant de la tente, je vis Magda assise en train de boire sa tisane. Je la trouvais resplendissante, malgré les belles cernes qu’elle avait sous les yeux.

Nous avons éclaté de rire toutes les deux lorsque nos regards se sont croisés.

C’est ainsi, que nous passâmes de belles vacances, avec de belles journées et de belles nuits comme celle que nous venions de passer.

Jours passés, avec beaucoup de complicité pour nos voisins hollandais, et bien sûr accompagnés des petits regards en coin du monsieur du 14, qui pour les deux jours qui leurs restaient au camping, ne cessait de me déshabiller du regard comme pour graver mes mensurations dans son esprit.

Je vous vois venir avec vos gros sabots et que vous vous posez une question :

Et l'argent du parking, dans tout ça ?

Et bien, nous en avons profité pour tester les machines à sous du casino de Vals les Bains.

Bien nous en a pris, car nous avons réussi à le faire « fructifier ».

J’en ai donc profité pour faire quelques emplettes, (et oui on en se refait pas).

Ainsi, au retour des vacances, j’ai pu m’offrir de nouvelles fringues et de nouvelles chaussures.

En attendant, la fin vacances approchait, le retour aux études et aux petits boulots approchait à grande vitesse...

"Mais qui êtes vous?
Belle inconnue
A corps perdu
Je pense à vous
C'est en dessous
Du pardessus
Que l'indécence
Me mène à vous

Je vous en veux
Un peu jaloux
De l'homme qui marche
Au près de vous
Dans mes nuits blanche
Je l'imagine
Quand il s'immisce
Au creux de vous"

( "vous" Merwan Rim)

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