17. Le body : à pile ou... fesses
Christophe découvrit, en secret, une enseigne de vente par correspondance bien spécifique.
Il se fit ainsi livrer un catalogue chez une tante pour qui nous étions les confidents et qui pour nous, était un peu une conseillère pleine de sagesse même si nous n'avions pas parlé de nos fantasmes pluriels, elle avait une appétence pour la belle lingerie, et entendait bien elle aussi profiter de cette enseigne.. ce que je ne savais pas alors.
C'est comme ça qu'un soir, alors que je venais de rejoindre Christophe chez ses parents, je découvris après la douche, posée sur le lit une pièce de lingerie assez particulière. Un body noir à lacet en similicuir léger.
Cette conversation téléphonique m'avait fait du mal... un sentiment de trahison, mais aussi un mal être dû au manque de confiance en moi. Il avait appuyé là où ça pouvait faire mal...
Apŕès coup, je pense que dans notre état d'esprit, après ce fameux week-end, et puis les petits échanges de l'été, la complicité était rendue au point où on aurait presque pu, je dis bien presque, faire un ménage à trois. La reprise des cours, loin de lui a chamboulé tout ça...
Ensuite, effecrivement, il avait été un gros connard. Je ne lui en veux plus. Je pense maintenant, que la peur du jugement, la honte de soi n'a pas aidé. De plus, je me demande même si le fait de ressentir des désirs bisexuels ne l'ont pas complètement bousculé dans ses principes moraux et son éducation... je ne sais pas.
Pour ce qui est de Christophe, il me connaissait bien, je lui sortais souvent que je n'étais pas impotente, et j'aimais régler mes problèmes par moi même... j'ai peu honte mais j'avais encore ce petit côté wesh wesh de la banlieue qui m'a fait deverser un monceau d'insanités sur Alex au télephone (vous avez eu la version censurée de ma réponse...). Donc ne lui ayant pas laissé le choix, Christophe a été surtout présent dans le réconfort... et c'est là que j'en avais le plus besoin.
La particularité : des lacets sur le devant. Et le tissu ainsi lacé passe entre les seins qui, eux sont découverts. Un col haut fermé, et un dos nu.
Je ne sais pas si c'était la fatigue ou quoi mais, je restais mitigée…
- Tu veux que je m'habille comme une actrice de cul ou une pute ?
- Non. N'exagère pas, tu es grande élancée avec une belle petite poitrine.. c'est un habit qui te mettra sacrément en valeur... Tu ne peux pas mettre ça en cours je le conçois, si ce n'est pour les oraux à l'exam' tu serais sûre d'avoir de super notes ! Rappelle toi ce que disait Alain l'an dernier !
J'étais, alors, en train d'étudier le body, et tournai la tête de Christophe qui me regardait d'un air malicieux.
Je n'ai pas pu retenir un petit éclat de rire... il avait toujours le chic pour dédramatiser les choses avec humour.
Un peu titillée, je laissais glisser mon peignoir à mes pieds et me retrouvais nue.
Christophe me regarde en souriant.
- Mais euh ferme les yeux, coquin !
J'attrape le body pour ensuite reculer et me cacher de la vue de mon homme derrière la porte de la vieille armoire que je viens d'ouvrir pour l'occasion. Un peu sceptique j'enfile le vêtement, il me va bien, j'ajuste un peu le bas sur mes fesses puis enfile le haut...
Il n’y a pas beaucoup de tissu quand même !
Enfin, je tire sur les côtés afin que les lacets soient harmonieux. Je ne me rends pas bien compte pour l'instant de ce que ça donne, il va falloir que je sorte de ma cachette pour aller me voir dans le miroir.
Mais voici mes premières impressions ou plutôt sensations... je n'ai pas vraiment le sentiment d'être habillée, c'est un tissu assez léger et puis, surtout, avec mes seins à l'air et mon dos nu, je ne suis pas très couverte. Par contre j'aime bien le petit côté contraint donné par le col haut un peu serré. Je ne suis pas encore bien à l'aise, je pense que c'est surtout par le manque d'habitude pour ce type de lingerie, plus que sexy, carrément osée !
Alors je sors timidement de l'armoire pour voir l'effet sur Christophe.
Il ne dit rien. Il me regarde fixement... bouche bée.
Je sens le rouge me monter aux joues. Je me tourne et vais devant le psyché qui est au coin opposé de la chambre.
Et je me découvre, enfin.
Je confirme, j’ai, presque, l’air d’une actrice de X. Oui, presque, je ne suis pas maquillée comme une voiture volée, et je n’ai pas le regard vicieux et la bouche en cœur sensés exciter les hommes à outrance (?) et je manque d’assurance, ça se voit.
Par contre, il avait raison, il faut reconnaître que ce body me fait une belle silhouette.
La ligne d’œillets et de lacets allonge un peu plus mon corps sans être au détriment de ma petite poitrine qui est malgré tout bien mise en valeur.
Et bien sûr le col me va super bien, comme je l’espérais. Ayant un cou relativement long, j’ai toujours été attirée par tout ce qui est collier et par les vêtements ayant des cols mettant en valeur ma morphologie. Pas forcément de demi-mesure : col haut serré ou un décolleté prononcé mais pas trop d’entre deux… à part ; bien sûr si la fringue me plaît vraiment.
Mais tout cela n’est qu’une affaire de goût ! N’est ce pas ?
Bref, le bas me va bien également.
Je me sens belle et... terriblement sexy quand même ! Je regarde Christophe dans le miroir, qui me dévore des yeux.
- Toi, tu as vraiment de la suite dans les idées ! Mais, merci... très bon choix. Je n'aurais jamais osé acheter ça. Tu, tu as bien fait.
- Avec plaisir, bébé je ne regrette pas, tu es éblouissante dans ce body.
Il se leva et avança alors vers moi doucement, mon cœur battait la chamade.
Je lisais du désir dans ses yeux, mais un désir assez particulier que je ne saurais décrire.
Je profitai pour me regarder encore et m'imaginer différents scénarios.
Tantôt fille de maison close, tantôt amante particulière... mon cœur balançait, mon excitation grandissante.
Je sentis Christophe derrière moi, il ne me touchait pas mais je sentais sa chaleur dans mon dos..
Il me passa un bandeau devant les yeux :
- Ne bouge pas. Laisse-toi faire.
Je me trouvais là debout, les yeux bandés sans savoir ce qui m'attendait... peur, excitation... deux sentiments qui s'entremêlaient.
Il se colla à moi, et me fit pivoter sur ma gauche. Il prit ensuite mes mains pour les poser à plat contre le mur. Dans le noir, mes autres sens en action, je sens les petites aspérités du papier peint sous la pulpe de mes doigts fébriles. Le souffle chaud de mon homme dans mon dos et le tissu plaqué contre mon visage qui me bouche la vue.
Il dépose ses lèvres douces sur ma nuque, puis m'embrasse délicatement la zone, pendant que ses mains remontent de mes hanches doucement pour venir empaumer mes seins libres...
Je sens au travers du tissu fin qui recouvre mes fesses son sexe durcir petit à petit sous nos petits mouvements de bassin à l'un et à l'autre.
- Ne bouge surtout pas..
Il quitte mon contact et je me retrouve seule appuyée contre le mur. Je l'entends marcher, ouvrir un meuble... sa table de chevet ? Le coffre en bois ? Je n'arrive pas à discerner...
J'entends ses pas qui reviennent.
Un léger bruit se fait entendre, on dirait un bouchon qu'on dévisse... qu'est-ce qu'il mijote encore ?
Je le sens proche de moi. Je sens des gouttes tomber sur mon dos nu que ses mains viennent caresser.
Rhoo on dirait de l'huile de massage...
Il pose ensuite ses mains chaudes sur mes seins et les caresse doucement. Je sens que mes seins deviennent de plus en plus fermes mais doux sous la caresse huileuse de ses mains.
C'est tellement agréable...
Il me colle à lui, je sens son désir très fort sur mes fesses.
- Viens.
Il me fait pivoter et marcher. Il est collé à moi, et me pousse doucement, je tend les mains devant moi pour ne pas me cogner à un obstacle.
Lors de ce petit déplacement, il ne cesse ses caresses, et une main sur le sein, l'autre se glisse sous le tissu au niveau de mon ventre pour venir descendre doucement vers mon pubis...
Mes Tibias viennent buter doucement contre le lit.
Il me retient.
Je sens qu'il décroche les agrafes du col du body et fait glisser le vêtement à mes pieds...
Je les lève, l'un après l'autre pour me libérer complètement. Christophe glisse contre moi pour venir le récupérer. Il en profite pour embrasser le bas de mon dos et mes fesses...
- Allonge toi sur le ventre.
Je m'exécute alors, et je sens l'huile parfumée couler le long de ma colonne, jusqu'au creux de mes reins.
Christophe entreprend alors de me masser doucement. C'est tellement bon.
Le dos, les épaules, les fesses, cuisses, mollets et pieds tout y passe...
Lorsqu'il remonte sur mes cuisses, je les entrouvre légèrement pour qu'il puisse mieux les masser... mais aussi pour sentir ses doigts remonter jusqu'à l'aine.
J'ai tout l'arrière de mon corps huileux même le sillon interfessier... tout mon corps... huilé... même mon intimité a suivi le mouvement tant j’ai apprécié cela !
- Tourne-toi et donne-moi tes mains.
Je me mets alors sur le dos, puis lui tends les mains.
Je sens du tissu satin venir entourer mes poignets et les fixer ensemble...
Il m'attache donc...et apparemment je suis aussi liée à la tête de lit...
Un filet d'huile coule sur ma peau sur la ligne entre ma gorge et mon nombril... ce n'est pas froid... c'est tiède...
Et ses mains chaudes viennent étaler ce liquide sur ma peau, je sens ma poitrine être pétrie sous ses doigts.
Mon esprit se détend vraiment avec ce massage, mon corps se languit d'être investi par cet homme mais je crois que il n'aurait pas eu besoin de m'attacher pour arriver à ses fins, car grâce à ce qu'il me prodigue je me sens complètement... presque amorphe, ou plutôt complètement relâchée, détendue, à sa merci, mais entièrement docile et consentante... étrange et agréable d'être dans cet entre-deux, cet état second...
Mon ventre, puis les cuisses, mollets, chevilles et pieds, tout y passe, je suis dans le lâcher prise total. Mes jambes sont comme en mousse, je fais corps avec le matelas.
Seuls mes bras au dessus de ma tête, attachés me relient à la réalité et décuple mon désir.
Je suis dans du coton, incapable de faire quoi que ce soit... qu'il fasse ce qu'il veut de moi, ce soir je suis à lui. Totalement.
Il s'attarde un peu sur chaque pied, de la voûte plantaire aux orteils pour remonter jusqu'aux cuisses qui s'écartent légèrement au fur et à mesure du massage.
Quand ses mains arrivent à l'aine, ses doigts viennent effleurer mes lèvres humides en me tirant des soupirs de plaisir.
Je sens tout à coup ses cuisses contre les miennes puis son torse contre le mien qui glisse littéralement dessus. Enfin je sens son visage près du mien pour carrément me manger la bouche.
Son sexe en érection est posé sur mon pubis.
Il se soulève à nouveau pour je pense se mettre à genoux entre mes cuisses ouvertes, offerte.
Ses caresses reprennent en partant des aisselles et descendent par le cou, les seins, nombril et doucement atteignent mes parties intimes.
Je bascule mon bassin vers l'avant, pour lui faciliter la tâche... pour mon plus grand plaisir.
Ses doigts glissent entre mes lèvres, jusqu'à ma petite fleur et remontent ainsi dans de légers allers retours.
Il remarque forcément que je suis prête à l'accueillir en mon sein.
Petite pause, que fait il ?
Sa main gauche se pose sur mon pubis avec le pouce qui vient titiller mon petit bouton.
C'est là que je sens qu'il caresse mon petit œillet de sa main droite, avec un doigt bien huilé.
Ah ! Je comprends mieux où il veut en venir, surtout où il veut aller... j'ai encore ce mélange d'appréhension, de curiosité de... de désir mais aussi de honte, oui un désir un peu honteux.
Ne suis-je vraiment qu'une boule de fantasmes et de désirs marginaux ?
Certaines filles de mon âge, de ma promo sont, je pense, encore dans le fantasme de dirty dancing, quand moi je fais des plans à 3, et mon esprit commence à aller beaucoup plus loin.
Ma meilleure amie, élevée par sa grand-mère espagnole, ne montre pas de signe libertineux, elle est branchée sur l'alternatif en terme musical et vestimentaire, mais, à priori, avec son copain ne rêve que d'une vie pépère, du moins à ce que je crois, nous n'avons jamais trop échangé au delà de notre première fois ou des garçons avec qui, le plaisir était au rendez-vous ou non, peut-être se pose-t-elle les même questions à mon sujet, mais ça m'étonnerait...
Ainsi, malgré tous ces sentiments qui tourbillonnent en moi, je suis, en tout cas physiquement, incroyablement détendue.
Son doigt après avoir fait quelques tours de la fleur vient doucement la butiner, et rentre tout seul.
Quel, quel plaisir, c'est encore une sensation étrange et encore méconnue pour moi, mais le fait est, il faut le reconnaître que j'aime cela.
Ma respiration de plus en plus saccadée sur le rythme de cette pénétration. Je suis bien concentrée sur celle-ci, d'autant plus que Christophe a cessé de me caresser le petit interrupteur du haut, car le courant passe apparemment très bien... à tous les étages !
J'ai à peine le temps de comprendre qu'un deuxième doigt est en moi.
Le plaisir est de plus en plus fort, j'ai l'impression d'avoir le souffle coupé.
Il me dépose un baiser sur le nombril et se redresse en cessant, à mon corps défendant, cette étrange masturbation.
Son sexe vint se poser fier et droit entre mes lèvres. Il glisse doucement vers le bas, et pendant qu'il m'écarte encore plus les cuisses, vient me pénétrer doucement à l'endroit le plus conventionnel. Il va et vient doucement, d'abord juste à l'orée de mon intimité puis plus profondément, pour mon plus grand plaisir.
Au bout de quelques minutes, il ressort de moi, prend le temps de retirer le bandeau me cachant la vue puis remonte mes genoux contre moi et se présente contre ma petite porte encore toute huileuse.
Mon cœur s'emballe, je ne peux rien faire si ce n'est m'accrocher à ce qui me relie aux barreaux de la tête de lit... dans ma tête se bouscule un dialogue incessant passionnel et paniqué :" NON pas là ! Si viens ! Prends moi ! NON ! Encules-moi ! Je le veux !"
Et je me laisse faire sans aucun signe de résistance.
Il me regarde dans les yeux, je soutiens son regard, lui montre mon désir...
Il pousse doucement, et je souffle de concert, bouche ouverte mon souffle s'arrête, je sens chaque centimètre rentrer en moi tout doucement, c'est un tout petit peu douloureux et je me détends, en fait...
C'est une douleur exquise.
Ça y est le plus dur est passé.
- Ça va ?
Comme une supplique rauque :
- Continue.
Il rentre encore plus en faisant de petits allers retours de plus en plus profonds.
Je ne sais plus si j'ai mal mais veritablement un plaisir fort.
Tout démarre alors, mon esprit part en live et mon corps en réclame plus.
- Viens !
Et une lente et profonde poussée le fait venir complètement en moi.
Dans un gros soupir je lui dis :
- Ça y est, tu me sodomises ! Phrase sortie comme un soulagement.
- Viens, oui, oh encore.
Je l'encourage à continuer, remplie de son corps. Ce nouveau plaisir grimpe en flèche.
Je ne sais combien de temps dure tout cela mais je l'encourage encore et encore mais de manière plus animale à venir me prendre de cette autre manière, pour m'amener à un orgasme intense pour lequel je pousse un cri rauque alors qu'il ne peut se retenir de jouir en moi.
Au bout de quelques instants, il ressort de moi et me détache.
Alors que mon corps se referme doucement en laissant couler sa semence, la honte m'envahit et je n'ose plus le regarder, en resserrant mes jambes et pliant mes bras sur ma poitrine toute glissante.
Comment ai-je pu désirer cela ? Comment ai-je pu aimer cela ?
Bien que mon corps se referme encore, je me sens encore ouverte de lui... Comment ai-je pu accepter cela ?
Quelques minutes passent, je suis un peu prostrée mais je le laisse me caresser le ventre et la cuisse tendrement.
- Bébé, ça ne va pas ?
- Non, pas trop.
- Je... je t'ai fait mal ?
- Oui, un peu, enfin, non, pas tant que ça, c'est que j'ai accepté que tu me fasses ça, et, et j'ai aimé, oui, le pire c'est que je l'ai voulu et que j'ai adoré... je n'aurais pas dû me laisser faire.
- Tu as quand même pris du plaisir ?
- Oui...beaucoup.
- Bon, mais, en même temps, te laisser faire, techniquement, tu n'avais pas vraiment le choix... attachée comme tu étais. Tu n'étais plus vraiment en mesure de résister, non ? En quelque sorte je t'ai eue en traître !
- Oui, c'est vrai, mais, mais, j'aurais dû te dire d'arrêter, te dire non. Et au contraire, je t'ai encouragé. Oh, (pleurant presque de honte) j'ai tellement aimé que tu me fasses cela.
- Hé ne t'inquiète pas, écoute, je l'aime ton petit coquelicot, j'aime le caresser et j'ai aimé venir en toi de cette manière, il n'y a pas à avoir honte. Tu aimes ça, c'est comme ça. Tu aimes que je te glisse un doigt dans ta petite fleur, et apparemment tu as joui quand, quand...
- oh oui j'ai tellement joui, j'ai tellement aimé que, que tu m'encules !
Ce mot était sorti tout seul, autant j'appréciais le fait que Christophe me parle de fleur et de petit coquelicot, autant, il fallait que le mot "enculer" sorte de ma bouche comme s'il me permettait d'exorciser cet acte, dont je venais d'être convaincue que j'étais une adepte.
Je me suis ensuite lovée dans ses bras pour me détendre.
C'est étrange, en mon for intérieur, je le savais, j'avais envie d'essayer, dans mes rêves les plus fous, on me pratiquait cela. Je l'avais enfin vécu, et ça s'était plutôt très bien passé. Mais je n'assumais pas du tout le fait d'avoir franchi le pas et... et, d'avoir adoré cela !
Après cet instant de câlin, nous sommes allés à la salle de bains, notamment pour se laver de toute l'huile de massage qui n'avait pas soit séché, soit pénétré ma peau... après la douche commune câline mais innocente nous nous sommes réinstallés dans le lit. J'ai remarqué au passage qu'il avait mis son vieux drap pour ne pas tacher le dessus de lit avec l'huile de massage. Ce vieux drap dont il se servait pour faire des drapés quand il dessinait...
Une fois sous la couette, je suis revenue contre lui et j'ai posé ma main sur sa verge ramollie.
Comme pour me rassurer je me suis mise à le chauffer au creux de son oreille en passant les doigts sur son sexe.
- Et toi tu as aimé me prendre comme cela ? Tu as aimé me... me sodomiser ?
Question posée en chuchotant, en choisissant bien mes mots, et surtout en prenant mon courage à deux mains. Je voulais être sûre que je lui plaisais encore.
C'est dingue quand j'y pense, je désirais et faisais des choses que je n'assumais pas mais j'en tirais beaucoup de plaisir.
Je me posais beaucoup de questions, sur ce que lui en pensait ! Alors qu'il m'accompagnait dans ces instants, il m'y tenait la main et lors de mes hésitations, il me donnait la force de franchir le seuil... et après coup j'avais peur de ne plus lui plaire..
Mais apparemment si, car suite à ma question, je le sentais durcir peu à peu sous mes doigts...
Je le regardais dans les yeux au moment où je venais entourer son érection de mes doigts pour faire de lents et longs mouvements de va et vient...
Je continuais à lui susurrer des choses des mots à l'image de cette question, et vu ses yeux, il aimait bien cela....
Il retrouve vite de la vigueur, et je le caresse encore doucement.
C'était à mon tour de prendre l'initiative. Je venais de vivre ma première vraie pénétration anale, et j'en avais tiré beaucoup de plaisir. J'avais envie de prendre les choses en main... remarquez je les avais déjà... en main, alors, on va dire que j'avais envie de prendre les choses en bouche...
Je me glissai alors sous les draps, pour faire glisser ma langue sur son ventre et venir déposer un bisous sur son érection qui sentait bon le savon...
Je n'ai alors pris que son gland entre mes lèvres pour le suçoter doucement.
Je sens sous la main qui vient de se poser sur ma nuque, qu'il apprécie beaucoup ce que je lui fais.
Après avoir joué de la langue, j'entame de plus longs mouvements sur sa longueur. A lui d'être, un peu, à ma merci...
Je sens ce sexe palpiter dans ma bouche, j'entends cette respiration haletante et sens ces doigts se crisper dans mes cheveux...
Je cesse alors pour le ressortir de ma bouche, et reprends une lente caresse en lui déposant encore quelques bisous et coups de langue sur cette chaude turgescence puis sur le ventre, le nombril le torse pour ressortir juste la tête des draps pour observer les effets sur son visage, il est yeux mi-clos, il respire un peu fort.
Il sent le poids de mon regard et pose les yeux sur moi, je souris à cet homme plein de plaisir. Il me rend ce sourire.
Je remonte encore pour venir le chevaucher allongée sur lui, mes seins viennent s'écraser sur son torse. Je l'embrasse, nos langues se mélangent tendrement.
Je passe une main sous mes fesses pour diriger son érection vers mon désir.
Je lui ai, ainsi, fait l'amour doucement en roulant du bassin sur lui.
Après une pénétration inédite et relativement forte, nous avons versé dans la douceur pour atteindre un orgasme tout plein de tendresse..
Il avait ainsi fait plusieurs achats de lingerie ( ex un ensemble caraco mini mini jupe..), et quelques accessoires plus ou moins coquins ( ma perruque !! ) que l'on a pu expérimenter durant cet hiver.
Ces quelques mois durant lesquels nous avions versé comme dans une vie parallèle plus libertine, j'ai commencé de mon côté à acheter des vêtements plus femme qu'étudiante et ma garde-robe se garnissait entre autre de robes plus ou moins longues, et bien sûr mon petit penchant pour les chaussures, m'a fait craquer sur des talons plus fins, plus hauts, qui mettent bien en valeur et galbent bien les jambes, également de belles bottes, plein de jolies choses qu'auparavant, je n'aurais jamais osé acheter car me trouvant trop jeune, ou pas assez dans le style, en tout cas je ne vous ferai pas la liste là car je risque de vous perdre avec toutes les différentes paires que j'avais, et il y en avait pour presque tous les goûts.
Nous en étions donc rendus là. J'en étais rendue là dans cette espèce de dualité qui se concrétisait, étudiante plutôt cool le jour avec un côté rebelle, et femme libérée la nuit. Je pouvais ainsi donc troquer mon jean baskets, pour jupe talons hauts porte jarretelle le soir. De la robe d'été innocente, à la robe longue fendue assez suggestive...
Et malgré tour se dessinait en moi, des désirs particuliers. J'avais tapie au fond de moi, l'envie de plaire et de séduire, l'envie d'être désirée sexuellement par plus d'un homme à la fois et par des inconnus.
Nous discutions encore pas mal avec mon homme d'amour à plusieurs, il a compris cette envie de sentir plusieurs corps dressés pour moi.
Nous avions ouvert une nouvelle porte ce soir là, une pratique qui est devenue courante. J'aimais vraiment cela.
J'aimais Christophe, oui mais j'avais également une petite envie d'ailleurs, je le reconnais, une petite envie de liberté, de vivre ma jeunesse.. Christophe était la sécurité, il serait toujours là, mais j'avais de plus en plus envie de me mettre en danger.
Mais bon.. ainsi se terminait cette année de folie, de fantasmes réalisés comme pour annoncer, qui sait, une année encore plus folle, ou pas, sachant que les examens approchaient à grands pas...
...
Ton Kamasutra
A bien cent ans d'âge
Mon Dieu que c'est démodé
Le nec plus ultra
En ce paysage
C'est d'aimer les deux côtés ...
...
Tu fais des "ah, oh"
Derrière ton ouvrage
Quand mon petit pantalon
Debout et de dos
Sans perdre courage
Dénude tes obsessions...
("Pourvu qu'elles soient douces" M. Farmer)
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