33. Entrée dans le nouveau millénaire
Professionnellement, j'ai trouvé un job sympa dans les monts du Lyonnais. Un boulot dans ma branche, où je ne me prenais pas la tête, ma responsable avait cinq ans de plus que moi, elle était super sympa. En tout cas je m'entendais super bien avec elle. Au fil du temps c'est même devenue une amie, ou presque. Elle m'a fait rencontrer son copain avec qui j'ai également sympathisé, il était d'un abord très facile. Ils formaient un beau couple, de ce que je voyais, ils semblaient unis. Je suis donc allée régulièrement dîner chez eux.
Au fil des mois, nous sommes devenus plutôt intimes, Marlène et moi, en effet, nous avions commencé à nous livrer un peu l'une à l'autre. Sur les hommes et la sexualité. Lors de nos discussions, j'ai entre autres confessé le plaisir de faire l'amour des deux côtés, et elle, elle m'a fait comprendre qu'ils faisaient du naturisme. Ça me faisait doucement rire car je revoyais Magda employer les mêmes mots et arguments pour cette pratique. J'ai même eu droit aux photos de vacances, de tous les deux, nus. Madame, et monsieur, au repos, en érection, ils étaient sans-gêne mais en douceur. Je le soupçonnais, quand même, lui de prendre un malin plaisir à me montrer ces photos où on voyait bien son anatomie. Un brin exhibitionniste le Bertrand ? C'était amusant à voir. Mais cela n'a pas trop impacté nos relations, ni ma façon de les voir. hormis, quand Bertrand disait des trucs du genre :
- Tu verras Montalivet c'est sympa. Le Cap d'Agde c'est d'enfer. Tu verras quand tu viendras avec nous.
Là ce n'était plus pareil, il me mettait dans ses plans de vacances. Moi j'étais du genre :
- On verra, ou je sais pas...
Marlène était plutôt amusée de ces discussions mais pas forcément partie prenante. C'était devenu un couple d'amis, chez qui je venais un peu rompre la solitude "imposée" par mon célibat, et petit à petit, nous avons créé une relation fusionnelle Marlène et moi.
C'est ainsi que nous avons décidé de passer la dernière soirée du 20ème siècle ensemble. Repas dansant, ça me changera des soirées avec mon frère, dans lesquelles je m'éclate bien, mais bon, pour la saint Sylvestre 1999, je voyais les choses en un peu plus classe.
Je m'étais mise sur mon 31, c'est le cas de dire. J'avais mis une robe noire asymétrique fendue sur la cuisse avec un joli décolleté et un dos nu. La cerise sur le gâteau, si je peux m'exprimer ainsi, c'est l'échancrure qui descend de l'aisselle jusqu'au dessus de la hanche. J'ai opté pour des talons hauts, assortis à ma robe.
Je ne connaissais pas le lieu. C'était un restaurant dansant chaleureux qui avait mis les petits plats dans les grands pour ce réveillon. La majorité des clients devait avoir entre 35 et 45 ans. La nourriture était relativement fine, et moi qui ne bois pas de vin, je suis étrangement sobre en cette dernière soirée du siècle. Par contre je le vois que Marlène est bien entamée, sous le regard amusé de Bertrand. Elle était rigolote à regarder dans sa petite robe à paillettes argentées, elle semblait avoir perdu toute retenue. Elle était très avenante avec son homme même devant moi. C'était un peu gênant mais je m'y faisais. Nous sommes ensuite partis danser. Pour tous ceux qui ont vécu ce réveillon là, l'ambiance était bonne, et bien avant que l'horloge ne carillonne, tous nos tracas étaient partis très loin.
Marlène était déchaînée, elle virevoltait, c'est sûr qu'elle s'éclatait. Je dansais face à elle, en essayant de la suivre, mais ce n'était pas évident. Il y avait de plus en plus de monde sur ce qui servait de piste de danse. J'étais presque collé serré contre ma responsable. Bertrand nous a rejoint, il s'est mis derrière sa chère et tendre, et nous formions alors vraiment un trio. Je les voyais plus amoureux que jamais, ils étaient beaux à regarder, voir leurs corps se serrer, se compléter. Ils étaient super complices, c'était impressionnant quand elle levait la tête pour le regarder derrière son épaule. Leurs yeux pétillaient. A un moment donné c'est moi qui me suis retrouvée entre les deux tourtereaux. Et là, c'était chaud, très chaud. D'une part c'est qu'il faisait chaud, mais ce que je prenais au départ pour un jeu s'est avéré très... comment l'expliquer, des mains qui s'égarent sur ton corps, que ce soit féminin ou masculin. C'est très troublant, mais je me laisse porter dans toute cette bulle de sensualité qui venait d'éclore au milieu de cette piste de danse. J'avouerai que quelque chose dans mon ventre commençait à se développer... Tout à coup dans ce ballet, Bertrand, dans mon dos, vient doucement plaquer ses mains contre mes seins, au travers de la robe, sous la surprise, j'ai du faire une tête d'ahurie en regardant Marlène, celle-ci me sourit et passe sa main sur ma joue, puis la descend le long de mon épaule pour venir s'agripper à ma hanche. Elle me regarde dans les yeux et me dépose juste un smack. C'est particulier, je n'ai pas de soutien-gorge et mes seins bien qu'ils commençaient à devenir moites sous la chaleur, réagirent comme si un vent frais les avait effleurés. Ils devinrent tout fermes et mes tétons semblaient vouloir percer le tissu de ma robe pour venir jouer avec les doigts de cet homme. Prise dans l'ambiance, portée par tout cela je me laisse faire. Marlène, a laissé carte blanche à ses mains baladeuses, et Bertrand a bien du mal à contenir sa tête chercheuse qui veut déjà sortir pour se glisser entre mes fesses. Je laisse également aller mes mains, qui viennent toucher, caresser et palper ces paillettes. De mes hanches, j'encourage le costard à venir faire un peu plus corps avec ma robe. Toute cette petite valse envoûtante s'interrompt alors pour laisser place au fameux dernier décompte du millénaire :
- DIX
- NEUF
...
- TROIIIIIS
- DEUUUUUX
- UUUUUNNNN
****BONNE ANNÉE !!! *****
Explosion de cris dans la salle !! Un truc de fou. Des inconnues et des inconnus m'étreignent avec allégresse. Quelle effusion de joie ! Les cotillons et les rubans dorés volent dans toute la salle. La musique reprend à fond, la foule est en délire !! Je m'arrête pour regarder mon petit couple, en train de s'embrasser. Ils stoppent pour venir à tour de rôle, non pas pour une simple bise, ni un petit smack, carrément une pelle, de l'un et de l'autre. Mais l'ambiance était telle que, comme une vague, elle est venue emporter toute cette sensualité pour laisser place à quelque chose de plus festif. Au regard d'une petite pause, où d'ailleurs j'ai trouvé, enfin, alcool à mon goût, j'en profite pour envoyer, quand même un Sms de bonne année à Christophe. Nous avons continué à danser et boire toute cette salle ensemble... et la soirée se termine, nous quittons l'endroit.
Je suis trempée de sueur, et pourtant j'enfile mon manteau pour ne pas attraper le premier rhume de l'an 2000, ce serait ça le fameux bug. Nous rentrons dans la voiture, je me glisse derrière. Bertrand a assuré, il n'a bu qu'en début de soirée et quand il a soufflé dans le ballon offert par le resto en partant celui-ci n'a pas changé de couleur. Je crois que si Marlène avait soufflé, le truc aurait viré au violet par contre. Nous partons donc en direction de chez eux. Marlène pose sa tête sur l'épaule de notre chauffeur. Je vois au fil de la route que celui-ci me regarde de manière appuyée dans le rétroviseur. Je ne sais pas pourquoi mais je trouve cela de plus en plus troublant. Alcool aidant et le chauffage tournant, je commençais à être toute chose. Je n'arrivais plus à détacher mon regard de celui de Bertrand.
Qu'est-ce qu'il m'arrive bon sang !! Je commence à sentir le désir monter en moi de façon sérieuse. Il avait une manière de me regarder... Je vois Marlène se faire langoureuse avec son homme. Elle l'embrasse dans le cou, sur la joue. Tout cela en roulant. Elle tourne la tête vers moi en me souriant. - Quelle soirée !
- Ça tu l'as dit !
Bertrand :
- vous étiez très sexy, les filles !
Presque en chœur :
- Merci !
Je vois que Marlène qui s'est redressée regarde son homme d'un air complice, sa main posée sur lui. Posée où ? Sa cuisse ? Ou peut-être plus vers... Je me prends à imaginer une caresse faite en roulant. Bertrand avec son regard qui sent le sexe à 3kms me donne des suées. Je ne peux m'empêcher de passer une main dans mon cou puis un peu plus bas en le regardant. Je glisse doucement les doigts à la naissance de mes seins. Je sens que ma peau est poisseuse.. Je serre mes jambes, en les frottant doucement l'une contre l'autre. J'imagine bien qu'elle est train de caresser cette érection que j'ai vu quelques semaines auparavant sur leurs photos de vacances. Rho j'ai chaud, et j'ai envie de...ou plus précisément envie d'eux... Mes yeux oscillent entre les yeux verts de Bertrand et la belle nuque dégagée de Marlène et son carré plongeant. Je la vois qui fait glisser sa bretelle gauche avec ses doigts et Bertrand qui la regarde... plus bas puis vers moi. Ce sont des exhibitionnistes plus que des naturistes, ce n'est pas possible ! Elle lui montre son sein... Je ne peux m'empêcher en regardant Bertrand d'imiter Marlène. La bretelle le long de mon bras, ma main droite qui caresse ce sein libre de tissu, mes yeux plongent dans ceux du conducteur. Marlène tourne la tête vers moi en souriant. Elle est complice. Je ne peux m'empêcher de lâcher un petit rire gênée. Nous arrivons chez eux, ils habitent une belle maison moderne. Nous rentrons donc dans la salle de vie, je n'avais pas remarqué que Marlène s'était déchaussée dans la voiture et avait marché pieds nus sur les fins gravillons jusqu'à la maison. Je m'en rends compte en entendant mes seuls talons claquer sur le carrelage de leur entrée et le bruit singulier des pieds nus sur le carrelage. Nous posons nos affaires sur le canapé, Bertrand très gentleman me retire mon manteau. Marlène me regarde, puis son homme. Elle m'embrasse doucement en faisant glisser ses mains dans mon dos, elle me caresse la peau nue puis vient sur mes fesses. Elle tire doucement sur le tissu pour relever la robe, Bertrand, se glisse derrière moi et l'aide, je sens son désir contre moi, il en profite pour faire glisser ma culotte le long de mes jambes.
De mon côté, je fais glisser mes mains sur les bretelles pailletées de la robe de Marlène, pour venir ensuite effleurer sa belle petite poitrine. Marlène me prend la main et m'entraîne avec elle dans le couloir. Pour rentrer dans leur chambre. Bertrand nous rejoint aussitôt. Marlène me fait pivoter pour faire face à lui et fesse à elle. Elle est collée à moi et me caresse sous le regard de son homme. Je sens qu'elle le regarde aussi, j'ai l'impression d'être une offrande délivrée en l'honneur de leur amour. Elle fait glisser les bretelles de ma robe et la fait tomber à terre. Je me retrouve nue à regarder son homme. Celui-ci défait veste chemise et pantalon pendant que madame me caresse les seins et le ventre. J'aide à défaire les boutons de la chemise. Une fois qu'il est en caleçon, elle appuie sur mes épaules afin que je m'agenouille devant lui. Docilement, je viens poser mes genoux sur le sol comme pour me prosterner devant la bosse qui déformait ce caleçon. Je tire doucement sur l'élastique pour libérer la bête. Puis je fais glisser le vêtement le long des jambes de mon hôte.
D'une main, Marlène me caresse les cheveux et de l'autre le torse de son homme. Elle s'accroupit ensuite dans mon dos, pendant que je pose mes lèvres sur ce sexe tendu et déjà maculé de sa rosée du désir. Marlène m'encourage à sucer son homme, tout me caressant le corps. Elle glisse un doigt entre mes fesses et descend entre mes lèvres humides de désir. Je m'applique à mon ouvrage pendant que les doigts inquisiteurs vont et viennent du sillon de mes fesses jusqu'à mon petit bouton. Elle glisse son index entre mes lèvres et en moi tout doucement, ce qui me perturbe lors de ma fellation. Elle nous encourage, et vient ensuite me caresser le clitoris par devant, en me susurrant des mots coquins à l'oreille. Je regarde Bertrand qui est aux anges de ce tableau de voir deux femmes à ses pieds.
Il nous invite cependant à nous relever. J'ai le contour de la bouche tout humide de ce mélange de salive et de liquide pré-séminal. Je m'assieds de moi-même sur le lit et j'en profite pour retirer mes chaussures. Bertrand et Marlène s'enlacent et s'embrassent devant moi. Je comprends ce que devait ressentir Alex en me voyant avec Christophe ou encore Alain l'été ou tout a véritablement commencé... c'est tellement excitant de les voir se caresser.. s'allonger et de regarder mon amie dans les yeux lors des baisers qu'il prodigue entre ses jambes. A mon tour de lui caresser les cheveux en l'encourageant... Je suis allongée contre elle, la main parcourant son corps, je caresse la tête de son homme. C'est tellement, beau à voir. Elle est si douce à toucher. Je la regarde prendre son plaisir sous les coups de langue de Bertrand. Elle me regarde alors, et me dit :
- Tu en as envie, prends le en toi.
Il vient de s'allonger sur le dos et je m'approche pour le caresser. Sans se parler nous nous comprenons, il tend le bras vers la table de chevet et en sort un préservatif qu'il me tend, je le regarde en souriant. Je déchire le petit emballage et pose le latex sur son membre et avec application je le déroule. Je vois que cette petite pression exercée lui fait de l'effet. Je me cale entre mes deux amants et il se tourne pour venir entre mes jambes. Je regarde Marlène dans les yeux, je la fixe intensément au moment même où son homme glisse ses premiers centimètres en moi. Elle me sourit :
- Tu aimes ça ?
- Oh oui !
- Prends le bien au fond de toi alors, sens le bien.
- Oui...
Elle continua à m'encourager de la sorte pendant que son homme allait et venait en moi doucement et en profondeur. Il commença à accélérer le tempo, et Marlène devint plus crue dans ses propos et encouragements. Puis nous echangeâmes nos places et c'était à mon tour de devenir crue, pendant qu'il l'a prenait très fortement. J'ai adoré.
Je me suis ensuite mise à quatre pattes au-dessus d'elle...Il tente alors de venir me pénétrer, mais il se trompe d'endroit, je tourne la tête pour lui dire que ce n'est pas là.
Marlène me regarde, et me dit :
- Carole, j'ai envie de voir Bertrand te faire prendre par là... La peur se mêla à l'excitation.
- Mais, mais je ne suis pas préparée... Marlène glisse sa main entre mes jambes, et en me doigtant et me caressant, elle me prépare doucement... Quelques minutes plus tard alors qu'elle me caresse la joue, monsieur plaque son gland contre ma petite fleur. Je dois faire de grands yeux car je vois sourire Marlène qui nous encourage à continuer. Il pousse doucement en moi et fait de petits allers-retours.
Malgré tout habituée maintenant à ce plaisir si particulier, je me laisse aller, non sans compresser un sein de Marlène à chaque poussée en avant. Marlène :
- Alors chéri c'est comment ?
Bertrand soufflant doucement :
- hum c'est tout serré mais c'est délicieux.
- Oui prends là encore, puis vers moi : et toi ? Tu aimes ?
Le souffle coupé :
- Oh ouiii.
Marlène m'encourage, nous encourage en étant de plus en plus crue et j'aime ça. Je suis en train d'être matée en train de me faire prendre par-derrière, c'est tès particulier mais très excitant. Un peu comme celle que j'étais en train d'être dépeinte par Marlène dans ses mots crus : une chienne. Il commence à venir fort, il ne tarde pas à me provoquer un orgasme très puissant. Je me suis littéralement effondrée sur Marlène qui, sous le choc, s'est mise à rire. Le temps s'est pour moi suspendu, alors que nos poitrines étaient collées par la sueur, nous respirions à l'unisson je l'ai embrassée, alors que son homme était encore en moi, il n'a pas tardé à jouir dans un grand râle. Il s'est ensuite allongé à côté de nous. Marlène s'est décalée, pour que je puisse me coucher entre eux.
J'étais sur le ventre, la tête tournée vers elle, qui me caresse le dos et les fesses... et, alors que nous voyions le soleil percer dans les rainures des volets, Bertrand se redresse et tire le drap sur nous. Les yeux dans les yeux, toutes souriantes, nous n'avons pas tardé à nous endormir.
Lorsque je me réveille la première fois, je suis toujours sur le ventre, la tête encore tournée vers Marlène qui est profondément assoupie. Ça fait bizarre de la voir comme ça, blanche avec ce côté un peu négligé, le maquillage un peu coulé autour de ses yeux, mais bon, je dois avoir la même tête, nous nous sommes couchées sans démaquillage, sans douche. Bertrand dort aussi, sa main chaude posée sur ma fesse. Je n'ose pas bouger, je suis bien. Et je me rendors.
Des bisous, des caresses et je m'éveille à nouveau, je suis nez à nez avec Marlène. Celle-ci me sourit. Nous ne sommes plus que toutes les deux dans le lit. Je m'étire. Elle se lève, et marche nue en s'étirant, et après plusieurs pas dans la chambre, elle me regarde :
- Tu viens ?
- Oui mais, il faudrait que je puisse me doucher pour mettre mes habits propres.
- Attends...
Elle me jette un long t-shirt.
- Mets ça, Bertrand est dans la douche, on va boire un café en attendant.
- Ok.
Nous nous dirigeons vers la cuisine toutes les deux vêtues de nos "liquettes" et nous prenons notre café tranquille en ce matin du nouveau millénaire, il est midi trente-quatre. Le temps n'est pas fameux, alors boire un café comme ça devant un bon feu de cheminée, le premier jour de l'année, c'est quelque chose de vraiment agréable.
Quand Bertrand rentre dans la salle de vie, simplement vêtu de sa serviette. Je suis face à la cheminée en train de me faire hypnotiser par le feu de bois. Il embrasse Marlène, puis va se chercher une tasse dans la cuisine. Je suis assise sur l'espèce de pouf posé là, où j'apprécie de m'affaler lorsque je viens chez eux. En train de me faire réchauffer les cuisses et les pieds, je le regarde comme un indigène en pagne sa tasse à la main. Après avoir profité de ce "paysage", je m'éclipse pour aller me doucher. J'attrape mes affaires de toilette dans la chambre d'amis qui, finalement, n'a servi qu'à mes affaires.
Je rentre dans la salle de bains qui est encore toute chaude de mon prédécesseur. Chaleur douce et humide forte agréable au demeurant. Je me rend enfin compte de la manière dont s'est déroulée ma dernière nuit de 1999... et j'en rigole. La toilette ainsi faite, je me remets en tenue plus... normale, jean gros pull baskets. Nous mangeons un petit bout sur le pouce, début d'après-midi parfait. L'ambiance est légère, Bertrand fait toujours dans l'humour un tantinet grivois, on en rigole avec Marlène, nous ne sommes pas gênées, je crois que nous assumons nos actes, entre nous en tout cas.
- Bon les enfants, je vais redescendre sur Lyon, ce soir je dois aller chez mes parents.
- Ok, on s'appelle ? me demande Marlène, on pourrait encore se voir cette semaine si tu veux bien.
- Bien-sûr, si tu n'y vois pas d'inconvénient, avec plaisir. Je dis cela avec un peu de retenue, j'ai un peur qu'elle se méprenne sur mes intentions. Elle comprend visiblement où je veux en venir.
- On ne va pas non plus se voir QUE pour ça !!! Quand- même !!
J'étais confuse.. pourtant elle éclate de rire puis :
-Non t'inquiète, tu sais, Bertrand est très gourmand, je ne peux pas toujours suivre, -elle fait une moue fatiguée- il y en a suffisamment pour deux et puis surtout je t'avouerai que... que tu me trottes dans la tête depuis un petit bout de temps, j'avais bien deviné aussi qu'il n'y avait pas que les hommes, donc... j'ai eu ma part !! J'aime regarder mon homme dans ces moments, je le trouve tellement beau...et puis je participe...
Sinon je ne veux pas que ça change entre nous, notre amitié est là, ce n'est pas le sexe la base de notre relation... non ?
- Oui tu as raison.
Et elle avait raison. On s'est revues pendant les vacances presque comme si de rien n'était, hormis quelques petites allusions presque anodines...
Et au travail, elle était la même.
La relation presque parfaite.
Nous avons recommencé l'expérience une paire de fois mais pas plus, parce que, nous nous formions pas non plus un couple à trois, tout de même.
J'avais ma vie de mon côté et eux la leur.
C 'est aussi pour cela que je n'ai jamais été avec eux en vacances découvrir le naturisme.
Et c'est vrai que de voir leur joli couple me filait un peu la nostalgie dans mon célibat.
Je ne vous cache pas que ma relation avec ce couple m'avait remise en selle dans ma vie... sensuelle.
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