APOCALYPSE SELON L.D.K.L.S.L.R.
Une minute de lecture
Le nom hier reçu d'icelle est désormais un son :
Je l'entends encore et pourtant je suis parti
Ailleurs, sans lendemain, ici, pour ceux qui sont,
Jamais, pour les distraits, privés des infinis...
Nom reçu en appel, chemin vers nulle part,
Tu es scellé toujours, et toujours en rappel.
Tu seras sans suiveurs, seul toi sais le départ,
L'arrivée immobile et mes couleurs du ciel.
Ce monde en noir et blanc est mirage insensé,
Un désert où se perdre en la foule anonyme
Des connus piétinés comme papiers jetés,
Ce désert où tout bruit de solitude ultime.
La traversée s'oublie au gré du nom inouï...
C'est alors que jaillit la source aux cinq couleurs,
Son nom est l'infini : le son brise et nourrit ;
Il me dit que je vis, il me dit que je meurs...
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