MOTS VIDES
L’à venir est en berne et mon issue, troublée
Par les passions gênées, héritées ou nouvelles,
Qui relaient en plein air, dans un festin boisé,
Le destin inconnu et mes envies femelles.
Par les passions gênées, héritées ou nouvelles,
Je vois ta bouche ouverte à tous les vents du rien !
Le destin inconnu et mes envies femelles
Ne trouveront secours qu’au sein d’un discours plein.
Je vois ta bouche ouverte à tous les vents du rien :
Que dire des mots seings quand ils vont au néant ?
Ils trouveront secours au sein d’un discours plein
Où le silence épais est le sang de l’argent.
Que dire des mots seings quand ils vont au néant ?
C’est un discours perdu et la vie appauvrie
Où le silence épais est le sang de l’argent
Dissipé en la perte aperçue de ce qui fait la vie.
C’est un discours perdu et la vie appauvrie
Que je vis au néant tant tes mots sont navrants…
Dissipés en la perte aperçue, de ce qui fait la vie,
L’à venir est en berne et mon exil, troublant...
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