R.I.P.
Une minute de lecture
La perception s’efface et puis laisse la place
Au regard intérieur retourné bien en place
Où est la vérité, où le mensonge est trace
Abandonnée sans fin pour libérer l’espace !
J’ai cru y arriver en tombant la cuirasse
Il n’en a rien été avant la grande audace :
C’est elle qui m’a dit que ma pauvre carcasse
Ne valait rien ici où le destin s’efface !
Le face à face a lieu où le temps se retrace :
C’est hélas le tribut à payer pour la chasse !
Je suis si fatigué de narrer les menaces :
C’est pourtant le tarif d’une vie sans préface.
C’est à toi qui connais la douleur si rapace
Que je confie la vie jugée par contumace :
Je ne suis plus trop là et le monde me lasse
Fais vite et puis retrace un esprit sans sa liasse.
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