TUE !
L’exhalaison fumée me dit que j’ai gagné
Un espace oublié par l’esprit qui connaît
Et la crise et la transe où le sujet renaît :
J’ai trouvé, j’ai gagné, j’ai scruté !
Étourdi par la transe et les objets dansants,
Il s’imagine libre et attend, innocent,
Les refus indignés de qui maudit sans mots,
La vérité ignoble et sous elle, un tombeau !
J’ai dépassé le temps où l’espace est nié :
L’exhalaison funèbre dit que j’ai gagné
Le lieu où la mort frappe où la mort est singée :
Honte à toi, l’impudente, aux souvenirs niés !
Ton silence est la honte où la folie demeure :
Ton silence est la honte où le bon esprit esprit meurt !
Ton silence est coupable où ta honte demeure :
Ton silence est la tombe où ton enfant se meurt !
Pourquoi accuses-tu les flacons et leurs heurts,
Quand tu pourrais, en toi, libérer ce qui meurt ?
Je ne suis qu’un message où le cri est dormeur :
Je ne suis que des mots où la cible se meurt...
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