SILHOUETTE EFFACÉE
Le monde est-il fini ou n’est-ce que ma mort
Que je crains en tremblant pour ce qu’il y a après ?
Mais avant qu’ai-je fait pour effacer les torts ?
Je contemple à regret l’inertie sans sujet…
Que je crains en tremblant pour ce qu’il y a après
Il y avait tant à être en quittant le dehors !
Je contemple à regret l’inertie sans sujet…
Je ne respire plus et mon corps n’est qu’efforts !
Il y avait tant à être en quittant le dehors !
Mais j’ai choisi l’absence où resplendit l’objet
Je ne respire plus et mon corps n’est qu’efforts !
Un souffle et puis un autre encore en rêvant d’un sommet…
Mais j’ai choisi l’absence où resplendit l’objet :
Un fétiche à l’essai pour conclure un accord...
Un souffle, un autre encore, en rêvant d’un sommet :
Je le porte sur moi, ce fétiche en renfort !
Un fétiche à l’essai pour conclure un accord…
C’est la vie ajournée, c’est un temps à l’arrêt :
Je le porte sur moi, ce fétiche en renfort,
Pour fêter le succès et me croire parfait.
C’est la vie ajournée, c’est un temps à l’arrêt :
Je ne fais que rêver un fabuleux décor
Pour fêter le succès et me croire parfait…
Le monde est-il fini ou n’est-ce que ma mort ?
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