À toi, mon Aphrodite
J'ai toujours voulu suivre la voie des troubadours
Et rechercher en chaque femme une véritable muse
Afin d'écrire et chanter, pour elle, mon amour
Mon sentiment est doux, mais ma voix est confuse
Je n'aspire pourtant qu'à ton bonheur
Toi, mon idéal à l'aura d'or
Toi, qui m'isole du monde
Aide mon âme vagabonde
Toi, mon unique lumière
Au centre d'une vaste végétation verte, une fleur
S'élevant, criant, dans cette lutte tumultueuse
Et montre finalement sa victoire aux milles couleurs
Belle et douce fleur à la beauté pernicieuse
Entre les ombres, unique Dieu que j'adore
Flamme qui incendie ce monde chaque jour
Pourtant comme les étoiles
Déesses tissant leurs toiles
Tu deviendras poussière
Je recherche tous les jours une nouvelle aurore
Qui, par ses chauds rayons, la nuit silencieuse brise
Et me pointe d'une croix rouge un passionnel trésor
Qui déjà dans les sables du temps doré s'enlise
Il restera enfoui pour toujours
Il fera les comptes de son malheur
Tout trésor découvert
Retourne en Enfer
Part rejoindre Lucifer !
Seule subsiste ma plume
Mes rimes et mes vers
Idéale Aphrodite
Qui naquît de l'écume
Et encensa mes pairs
À toi ces lignes écrites !
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