Le nouveau logiciel s'est installé de lui-même, sans pilote.

Visite des parents tous les quinze jours ou plus, rituel éprouvant face à ce père barbu, qu'il ne reconnait plus.

Sa mère a grossit sous l'effet des antidépresseurs. Elle s'asseoit, sur un des genoux de mon père en proie au tremblement irrépressible, réplique sur réplique, du séisme initial.

Sombre et hirsute, les doigts jaunis virant au marron foncé, et le gilet troué de brûlures tabagique.

La mutation infernale suit son cours...

Cobaye de quelque savant fou, ou victime d'expériences interdites, mon père changeait, et s'éloignait un peu plus tous les jours, de son état premier.

Ils venaient tous les deux, le samedi et repartaient par le car, un peu plus bas, à l'endroit où eux-même étaient arrivés, plusieurs semaines auparavant.

Le présent est notre seule réalité, et l'avenir se résume au rythme scolaire et aux visites périodique.