Cluse.
Les ruines du château de Clisson se découpent, silhouette tragique, au dessus du parc Henri IV traversé par la Sèvre. La rivière étire son méandre sous les arches du vieux pont de pierre, témoin d'un autre temps : de charettes et de gueux.
Nous avançions en rang, chaque mercredi après midi : (hors match de hand), pour une longue balade sur les berges, et autre incursion sur les flancs paysagés. Quelques "folies" parsèment le site, pour composer une réalité "arrangée", au goût de son créateur.
Clisson la "Toscane" : archétype d'un rêve italien, cadre idéal de fantasmes vénitiens, ou d'histoires romanesques sentant l'eau de rose, et le papier glacé.
Nous habitions le "Pays des moulins", et étions écoliers d'une cité sublimée. Pays de "vin et de miel" aux yeux de mon père amoureux : fantasme italien à ceux de ma mère.
Les toits de tuiles rouges, cuites par le soleil d'été, finissent de parfaire le tableau idyllique.
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