Immobile.
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Je sors du labyrinthe.
Un gros arbre déraciné dérive sur la Sèvre en crue. Il reste coincé sous l'arche centrale, exposant ses racines dénudées de manière indécente. L'eau boueuse et jaunâtre, opaque, s'écoule en direction de la ville. Je reste contempler le petit pont depuis la rive carrossé.
Une barque lourde et vide est enchainée là sur le bord, assistant impuissante aux frasques du courant.
Une douce mélopée indique un lieu de bonheur intangible, quelque part. Comme une voix éloignée et vague,... lueur ou sirène éphémère et trompeuse. Peut-être un espoir murmuré dans un souffle..., inspiration ou suggestion d'un ailleurs paisible,...tranquille.
- J'ai toujours été là !
Je ne t'ai jamais laissé.
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