Carbone.
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Nos vies carbones se consument dans les forges. Occuper complètement l'espace, rejoindre le cosmos infini où tout s'inscrit.
Les nébuleuses tournoient et les étoiles explosent, supernovas magnifiques contre corps rabougris.
Ma vie s'effrite. Les franges s'amenuisent sous le flot qui l'emporte. Attrapé par l'oreille, en sale garnement, la marée m'emporte.
Sur la plage, les cris d'enfants heureux imposent leur bonheur strident. Insolente présence, rappel tragique et cynique de la continuité.
J'éclate d'un rire entendu.
Dans le grand jardin, plus loin, un bouddha de pierre me répond.
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