Songe de révolte
La lame suggère, que longue, l'âme,
S'enfonce en ces troubles, remous et fluctuations,
Comme un clou dans un noeud de bois brut.
Courroucée, la révolution se dessine,
Dans cet océan de mots, l'idée se noie,
Tandis que le rêve crépite, tel une magnifique flamme.
Et toutes ces pensées deviennent mères de révolution.
Comme si ces lettres, ces douces notes en rut,
Se liaient de passion, idyllique cyprine.
Comme une mauvaise moisson, dans un pays sans roi,
Carnage littéraire duquel ne naît aucun drame,
Dans cette futaie morne, où chaque feuille chante à la rébellion.
Dans cet orchestre dyphonique, sans corde ni flûte.
Où je me tiens debout, la tête dans une bassine.
Et bien que le confort nous réchauffe, de notre fureur naquît quand même le froid.
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