DANS LA TOURMENTE (Poème)
Coup de vent, sifflement,
Tonnerre sec et mat,
De la lanière de cuir,
Sur ta peau hâlée,
Tressaillant sous la morsure.
Quarante coups sont mortels,
En endureras-tu autant ?
La main, sur le manche,
Assure sa prise,
Et, ses yeux brûlants,
Te caressent les côtes.
Haletant, tu maudis celle
Qui, sur ton corps exerce,
Son brutal pouvoir,
Et sa cruauté épanouie.
La main réaffirme sa prise,
Et, d'un mouvement vif du poignet,
Donne à l'arme,
Un regain de mouvement.
Dans ta peau si douce,
Elle creuse un sombre et profond
Chemin de souffrance.
Peu à peu, à chaque croisée,
Perle ton sang qui descend,
En ruisseaux chatouillants,
Se mêle à ta sueur, et se fige...
Comme se fige ton âme,
Au delà de la peur,
Et de la douleur...
À Bugarach
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