AVEU (Poème)

Une minute de lecture


Immense est la peur

Qui me dévore le cœur.

Saphira, cruel prédateur,

Brutalement, piégea mon âme,

En un feu de plaisir infâme,

Et, ni de jour, ni de nuit,

Ne m'accorde aucun répit.

Sa silhouette, brusquement, surgit,

Dans les pierres grimaçantes.

Son visage, moqueur, me sourit,

Dans les braises mouvantes.

J'entends son rire grinçant,

Par les chemins et dans le vent.

Ses yeux me poursuivent, cruels,

Et ses lèvres rouges me rappellent,

La douleur folle à mon flanc,

Déchiré par ses crocs étincelants.

Après m'avoir, joyeusement, brisé,

Elle me hante, me pourchasse, et,

Ma terreur est telle, que je ne peux,

Que détaller devant elle, honteux.

Chaque jour, je prie les Forces Bonnes,

De me rendre mon courage d'Homme.

Arkan de Montalba

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