Ce poême contient une chute
Le fer de lance de la féminité
Quand elle balance des poèmes imagés
De ses cheveux
Le parfum des regrets
Rien qu'un aveu
Aux lumières dorées
Elle court, seule
Au milieu des regards
Elle ère
A la luisance des phares
Et elle se brise
A nu, sur le trottoir
Elle est la brise
Le glas du désespoir
Elle danse
Sous la pluie
De la nuit noire
Ses paupières coulent
Sur ses traits
Recouverts de fard
Et elle se livre
A la foule, aux cafards
Elle s'imbibe
S'enivre dans les bars
Elle est belle, belle
Ivre sous les étoiles
Elle est belle, tellement belle
Quand elle a mal
Elle est perdue
Elle a peur
La vie est si brutale
Elle songe
Songe
Songe
Au point final
Au milieu de ce pont Bruyant
Elle pleure, pleure
Comme une enfant
Au milieu de ce pont bruyant
Elle maudit, maudit les amants
Et elle saute
Saute dans l'oubli
Elle déchire
Eparpille
Des morceaux de vies
A même le sol
Celui la même qui lui nuis
Ce soir un ange
S'est enfuit au paradis.
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