La Bestiole Sur l'asphalte
J'voudrai voir le monde autrement
Que du pied d'un volcan
Quand le temps passe
Et naïvement
J'essaie de croire en ses promesses
Mais les promesses sont du vent
Et le temps est changeant
Moi je le prends
En attendant
De me consumer de paresse
Peut être faudrait il y croire
Les paroles flouées
Peut être même
Est ce dérisoire
Que de se faire clouer
Et peut-être que tard le soir
Sous un ciel désolé
Par un clin d'œil du hasard
Je me trouverai sous tes pieds...
Et si seulement la lune éclairait les spectres
Tu pourrais p'tetre
Reconnaître
Un ange déchu
Je crierai mon agonie sur le haut des crêtes
Pour qu'enfin
Tu me regardes
Mon inconnue...
Et je flotte dans les méandres
Entre les mites et les scaphandres
À se morfondre
Non! Jamais
Je suis conscient
De ne pas l'être
Paraître dans ce tas de cendres
Plus vivant
La mort à revendre
Croiser les ombres et stagner
Sous tout le poids de ce mal être
Le vent me portera t'il toujours
Ou est ce qu'il cédera
Devant l'aurore
Quelques bouts d'âme
Contre des quidam scélérats
Si jamais il me fait faux bon
J'suivrai tant bien que mal mes pas
Et devant cette marche funèbre
Les arbres baisseront les bras...
Mais si tu arrives à tant pour mettre à la fête
Mes sens
Et mes rêves
Disparus
Que je goûte à ce dont les autres se délectent
Je garde espoir
De te connaître
Mon inconnue.
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