Chapitre 2 : Cameron...
Un mois s’était écoulé depuis la mort de mon fils. Un mois que je partageai à présent ma maison avec ma belle-fille. Celle-ci ne parlait quasiment jamais, elle restait pour la plupart du temps dans sa chambre, cloîtrée. Tosca était une jeune femme sublime, je ne pouvais évidemment pas dis le contraire. Sa grossesse se déroulait bien et ce malgré la situation compliquée dans laquelle elle se trouvait. Je l’avais accompagné à ses rendez-vous médicaux, restant dans le bureau pendant son auscultation par respect de son intimité. Tosca avait retrouvé un petit appétit, elle grignotait de temps en temps, mais d’après le médecin, elle allait bien.
Il était tard et comme chaque soir, après une longue journée éreintante, je montai pour rendre visite à Tosca et lui demander se elle dînerait avec moi, ce soir. Depuis le couloir, je pus entendre une douce mélodie résonner. Je m’approchai de la porte et celle-ci était entrouverte. Je m’apprêtai à toquer quand mon attention fut attirée par un spectacle des plus surprenant.
Calée contre la tête de lit, les jambes écartées, la tête en arrière, se mordant la lèvre. Je la vis se caresser. Une main se refermant sur son sein, elle laissa échapper un doux gémissement. Je poussai la porte et entrai. Tosca me vit et brusquement, elle referma ses cuisses, puis s’empara d’un coussin pour tenter de se cacher. Elle vira au rouge, gênée de s’être fait prendre à s’adonner au plaisir solitaire.
Sans la quitter du regard, je refermai la porte, puis retirai ma veste que je posai proprement sur le fauteuil. Elle baissa la tête et s’accrocha au coussin. Je m’approchai d’elle et délicatement, je me saisis de l’oreiller. Tosca leva la tête et son regard accrocha le mien. Elle me laissa lui prendre le coussin, que je jetai au sol.
- N’ait pas honte de tes envies, ni de tes désirs, Tosca, lui dis-je tout en effleurant ses cheveux.
- Monsieur...
- Continue... lui ordonnai-je en douceur.
Effarée par ma demande, elle écarquilla les yeux. Je souris et posai ma main sur sa cheville.
- Je ne peux pas faire ça, vous êtes...
- Un homme. Je suis juste un homme, Tosca et toi une femme, coupai-je tout en la fixant du regard.
Remontant lentement ma main le long de sa jambe, je fis pression sur son genou droit pour qu’elle écarte les jambes. Je vis à travers son regard, le conflit intérieur qui se jouait en elle. Son désir face à sa loyauté envers mon fils. Je voulais savoir si sa culpabilité et sa honte l’emporterait sur ses envies. Elle lutta un long moment avant de céder et écarta en douceur ses jambes, m’offrant une vue magnifique sur son intimité.
Son pubis était couvert d’une fine toison brune, taillée et entretenue. Ses nymphes étaient sublimes, je fus surpris d’y voir des piercings. Celle-ci arborait deux anneaux dorés sur sa la grande lèvre gauche, puis un piercing au clitoris, mais également un autre en bas, à la jonction de ses grandes lèvres.
Je m’assis dans le lit, à ses côtés avant de caresser en douceur sa peau, la massant tendrement. Puis je la soulevai sans difficulté entre mes bras et l’installai entre mes jambes. Ensuite, avec mes mains, je reprise mes délicates attention à son égard, et je fis pressions avec mes pouces sur des points et des zones sensiblement tendues. Je massais ses épaules, ses bras, les uns après les autres. Son épiderme afficha des signes de doux frissons. Je m’attardai longuement sur ses épaules, puis ses bras avant de descendre à ses flancs avant de passer en douceur à ses deux petits seins. Ces derniers avaient pris du volume, ils semblaient plus lourds et très sensible. Je les malaxai, triturai lascivement leurs perles qui durcirent instantanément entre mes doigts. Tosca se mordit la lèvre, la tête en arrière, son souffle haletant, elle, enfin son corps semblait apprécier ce petit jeu, il se cambrait à la recherche de mes caresses quand j’éloignai mes mains de celui-ci.
Abandonnant sa poitrine, je vins délicatement effleurer du bout de mes doigts son ventre légèrement bombé, je pris le temps de l’explorer, puis lentement, je vins glisser ma main à l’intérieur de ses cuisses, je sentis Tosca frissonner sous mon toucher. Je posai ma main sur son intimité et vins en douceur l’effleurer avant d’en écarter sensuellement les nymphes. Tosca soupira et serra les poings, cramponnant la couverture quand je plongeai mon index en elle. Elle était serrée, mais trempée. Son sexe était dégoulinant de plaisir, avec mon pouce, j’effleurai son bourgeon qui était gonflé et légèrement décalotté. Je fis pression dessus tout en faisant aller et venir mon doigt en elle. Ma main se recouvrit de sa mouille, je continuai ma douce caresse tout en ajoutant un second doigt, puis un troisième. Tosca souffla et gémis de plus en plus fort, ondulant contre ma main. Elle s’arqua contre moi, jura, puis cria. Le corps de Tosca prit peu à peu une couleur rougeâtre, son corps se tendit et se contracta. Elle s’arqua à nouveau plus violemment et explosa sauvagement, laissant échapper un long jet de cyprine. Mes doigts en furent recouverts de son plaisir. Essoufflée, surprise par son propre orgasme, elle s’accrocha à moi, quand délicatement, je refermai mes bras sur elle. Gardant les yeux clos, je murmurai des mots pour la rassurer.
Seule la musique rompait le silence qui régnait dans la pièce. J’étais conscient que Tosca allait se sentir coupable avec ce qu’on venait de faire. Cette dernière voulut quitter mes bras, mais je grognai et raffermis ma prise autour d’elle.
- Cameron... murmura-t-elle.
- Non ! Je sais ce que tu vas dire et je ne veux pas l’entendre.
- Mais...
- Tosca ! Si tu ouvres cette bouche pour dénigrer ce que je viens de te donner, je n’hésiterai pas à te le faire regretter. Et si tu tiens à utiliser cette sublime bouche, j’ai plein d’idées qui pourraient potentiellement te plaire, susurrai-je à son oreille.
Tosca se figea, puis lentement, elle tourna la tête et me fixa en silence. J’ignorai si elle en était consciente, mais cette dernière se mordit nerveusement la lèvre. Je posai ma main sur sa jouer et vins libérer sa lèvre de sa morsure. Son visage à seulement quelques centimètres du mien, je pus sentir son souffle chaud caresser ma peau. Lentement, Tosca approcha son visage du mien, quand brusquement, je fourrai ma main dans sa nuque avant de venir apposer violemment ma bouche sur la sienne. Tosca ferma les yeux et se retourna avant de poser ses deux mains sur mon torse. M’attendant à ce qu’elle me repousse, cette dernière mit simplement fin à ce baiser.
- Ce n’est pas bien, souffla-t-elle.
- Tosca ! grognai-je tout en l’empoignant par les cheveux avant de l’obliger à me regarder. Je t’ai dit quoi ? Si tu dénigres ce qu’on vient de partager, je te le ferai regretter, non ?
- Cameron...
- Monsieur ! répliquai-je avant de me redresser dans le lit.
Je défis ma cravate et m’en servis pour lui attacher les poignets dans le dos. Trop choquée pour se débattre, Tosca se retrouva à quatre pattes sur son lit. La joue écrasée sur le matelas, la croupe en l’air. A genoux derrière elle, je flattai son fessier. Elle me fixa et déglutit quand brusquement, sans la prévenir, je lui assainis une fessée. Tosca couina et tenta de m’échapper, mais je la saisi par les poignets avant de lui en mettre une autre. Elle tourna la tête et mordit dans le coussin. Je la fessai jusqu’à ce que son épiderme rougisse, puis je portai ma main entre ses cuisses et trouvai, avec surprise son sexe dégoulinant. Tosca gémit quand j’entrepris de la caresser. Elle ondula malgré elle contre ma main. Sur le point de jouir, je retirai ma main et décidai de la libérer avant de partir de la chambre et ce sans un mot.
Je me rendis dans ma chambre et me ruais dans la salle de bain où j’entrepris de me déshabiller avant de foncer sous la douche. L’eau glacé apaisa le feu en moi et ma colère, ainsi que ma frustration. Mais rapidement mes pensées à l’égard de Tosca, revinrent me hanter et je dus me soulager par moi-même en me l’imaginant soumise à ma volonté.
Tosca était ma kryptonite, jeune, jolie, discrète, tout ce qui avait le don de m’attirer. Elle était depuis quelques années le centre de tous mes fantasmes. En réalité, Tosca ressemblait physiquement à mes anciennes conquêtes, soumises et secrètes. Je sortis de la douche encore perdu dans mes pensées. La porte de ma chambre s’ouvrit lentement et je fis face à Tosca. Celle-ci avait les yeux rougis, et je sus qu’elle avait pleuré. Vêtu simplement de ma serviette, elle ne me quitta pas du regard.
- Tosca, je peux t’aider ?
- Je vais partir, d’ici et rentrer chez moi.
- Non, répondis-je.
- Avec ce qui vient de se passer...
- Je vais te poser une question et je veux que tu sois honnête avec toi-même et avec moi. Tout à l’heure, dis-moi que malgré ta culpabilité à l’égard de mon fils que tu n’as pas ressenti de plaisir ? Dis-moi que j’ai inventé ton orgasme. Tu es peut-être perturbée par ce qu’il t’arrive, et je peux l’entendre, mais tu ne peux pas nier qu’il s’est passé un truc et que tu as aimé cela.
- Je suis la femme de votre fils.
- Et mon fils est mort, répliquai-je. Tu n’as pas répondu à ma question.
- Oui, souffla-t-elle dans un murmure.
- Oui, quoi ? demandai-je tout en m’approchant d’elle.
- Oui, j’ai aimé cela, mais...
- Il n’y a pas de « mais », Tosca. Tu es une femme magnifique, seul un abruti te dirai le contraire. Je sais que mon fils n’était pas parfait et qu’il a fait quelques bêtises. Je sais que tu le sais, car il a dû se faire pardonner et il a ramé pour cela. Je ne suis qu’un homme, tu es une femme, et je te veux. Tu penses que tu peux me fuir ? Je suis le seul à t’avoir ouvert ma porte. Tu n’as plus de maison, tu veux aller où ?
- Je ne veux pas d’un toit où en échange, je...
- Insulte-moi, je t’en prie ! grondai-je.
- Ce n’est pas ce que je voulais dire, je suis désolée, dit-elle tout en baissant la tête.
- Tosca, regarde-moi, lui ordonnai-je.
Cette dernière leva la tête et planta son regard dans le mien.
- Je sais que tu es perdue entre tes envies et ta culpabilité, mais ce combat, ce n’est pas le mien. C’est à toi de le mener, pas à moi. En revanche, il y a une chose que tu dois savoir, c’est que je ne suis pas devenu le diable de Baltimore en offrant des sourires aux gens. Je n’ai jamais demandé l’autorisation aux gens, je prends ce que je veux quand je le veux et peu m’importe si cela plait aux gens ou pas. Je ne suis pas un ange Tosca, dis-je tout en m’approchant d’elle.
Tosca ne bougea point, elle baissa seulement la tête quand je fus à seulement quelques centimètres d’elle. Je saisis son menton entre mes doigts et rivai mon regard au sien.
- Tu veux quoi ? Vraiment ?
- Je ne sais pas, souffla-t-elle.
- Maintenant ?! Tu veux quoi, là, tout de suite ?
- Oublier, me répondit-elle dans un souffle.
- A genoux, lui répondis-je aussitôt.
Tosca déglutit bruyamment avant de s’exécuter lentement. Elle se mit à genoux, devant moi. Immobile, je la fixai, puis lentement, je fis tomber la serviette sur le sol.
Tosca ouvrit les yeux avant de les lever vers moi. Elle semblait à la fois surprise, puis fascinée au point de se passer sensuellement, et cela malgré-elle, la langue sur ses lèvres pour les humidifier. Le désir inonda son regard, et je sentis mon ventre se serrer d’appréhension. Mon membre était raide, je ne contrôlai pas les contractions nerveuses de ce dernier quand, délicatement, je m’en saisis. Je me branlai, avant de venir prendre sa main pour qu’elle me remplace. Tosca recouvrit sa main de salive pour les lubrifier et en faciliter les va-et-vient.
Mon bassin bougea de lui-même, baisant sa petite main délicate et toute douce. Mais ce que je désirais ardemment c’était sa bouche, sentir sa gorge se contracter quand elle déglutirait naturellement autour de mon gland. Tosca guida mon gland contre ses lèvres, elle sema de tendres et hésitants baisers sur ce dernier, puis le lécha timidement avant de le happer. Tout en s’occupant de mon bout sensible, elle vint, avec son autre main, effleurer mes couilles, les prenant dans sa main et les faisant rouler entre ses doigts. Impatient et désirant la voir me céder ce que je voulais promptement, je tirai sadiquement sur ses longs cheveux.
Tosca geint et après des minutes de tortures sensuelles, puis elle céda à mon désir. Elle me prit dans sa bouche, je grognai, heureux, et entamai de doux allers-retours. Je me retirai brusquement avant de plonger d’une seule poussé aussi loin qu’elle put m’accueillir. Tosca enroula ses bras autour de moi, posant ses mains sur mes fesses qui se contractèrent à chacun de mes vas-et-viens. Je lui baisai sa bouche sans plus aucune retenue. Tosca, elle, vint me rendre fou en venant titiller mes bourses.
Ses habiles et timides caresses, ainsi que ma queue qui allait et venait dans sa bouche était sur le point de me faire perdre la tête. Le plaisir se forma dans mon bas-ventre, prêt à exploser, et ce, sans prévenir. Je mordis mon avant-bras, pour étouffer mon râle de plaisir, donnant encore une impulsion de bassin avant de jouir. Je sentis le premier jet sortir douloureusement et tapisser sa gorge, Tosca déglutit brusquement autour de mon gland et avala mon foutre à chacune de mes généreuses éjaculations, gardant ainsi mon membre dans sa bouche. Sa langue tourna langoureusement autour de mon gland sensible, effleurant mon frein et m’arrachant de longs gémissements de plaisir. Elle prit soin de me nettoyer entièrement, lapant chacune des gouttes de mon sperme, preuve de mon désir pour elle.
Mes jambes tremblaient, je me retenais à la porte de ma chambre pour ne pas défaillir. Lentement, je me retirai avant de tomber à genoux devant elle. Je saisis son visage entre mes mains et plaquai voracement mes lèvres sur les siennes, goûtant à travers ce baiser, mon propre plaisir.
Quand je pus me relever, j’aidai Tosca à mettre debout, puis je l’attirai à mon lit avant de laissai choir dessus. Mes mains sur sa taille, je levai la tête et soupirai avant de faire glisser la bretelle de sa robe le long de son bras. Je fis exactement la même chose avec l’autre, puis je vis le tissu glisser tendrement le long de son corps, dévoilant sa nudité. Je saisis l’élastique de sa culotte et lentement la faire glisser le long de ses jambes.
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