Chapitre 3 : Tosca
Nue devant mon beau-père, mes pensées perturbées, ma culpabilité, ma peine, mes envies, tout se brouilla dans mon esprit. J’ignorai ce qui était en train de se passer, j’étais totalement perdue, alors j’avais décidé de faire taire ma raison, enfin de laisser un autre la faire taire.
Face à son torse musclé, dont la peau était dorée par le soleil, parsemé de tatouages et de cicatrices, je ne pouvais nier qu’il était un bel homme. Une fine toison brune fichée de fils argentés, le recouvrait. Ses abdominaux étaient encore saillants pour un homme de son âge. Ce dernier se redressa et me laissa entrevoir son sexe.
Je fus fascinée par ce que j’étais en train de regarder. Les abdos de Cameron se contractaient à mesure qu’il enserrait un peu plus fort sa queue, que je découvris en réel pour la première fois. Elle était splendide. Longue et courbe, large aux arabesques parfaites et surtout veinée, mais également percée. Elle me semblait démesurée, large et était même percée. Il possédait également une belle paire de couilles. Je l’avais gouté et m’en était délecté jusqu’à avaler son foutre jusqu’à la dernière goutte. J’en avais encore le goût dans la bouche.
- Monte sur le lit, allonge-toi à ton aise et caresse toi pour moi. Montre-moi ce qui m’appartient, exigea-t-il sans me quitter du regard.
Je posai un regard furtif sur Cameron avant de grimper sur le lit à quatre pattes, puis je rampais jusqu’au coussin sous son regard acéré.
Je me retrouvai allongée, sur le dos, la tête bien calée par moults oreillers et coussins. Cameron ne me quitta pas du regard, et attendis que je m’exécute. Il haussa un sourcil, et je vis pendant une fraction seconde que lui aussi, il se branlait. Je le regardai faire et éprouvai peu à peu le besoin de me caresser devant lui. Jamais, avant aujourd’hui, je ne me serais crue capable de cela, de me laisser aller à me masturber devant un homme ! Cameron effleura ma peau nue et frissonnante. Puis il prit mon sein en coupe, le malaxa avant de venir en happer le téton. Je déglutis et me mordis la lèvre avant d’onduler sous sa bouche chaude et humide. Il mordit mon sein, et je criai de douleur. Il s’empara ensuite de ma main couverte de mes fluides et la porta à sa bouche, puis suça mes doigts, avant de couvrir l’intérieur de mes cuisses de baisers, et de morsures.
Le temps se suspendit de nouveau mais l’impérieuse nécessité de baisers, de nous décharger de toute cette tension accumulée se fit encore plus forte. Cameron posa sa bouche sur mon intimité. Ma main dans les cheveux de ce dernier, je m’arquai dans le lit et soufflai. Cameron s’abreuva de mon plaisir, explorant grassement et sans retenue mon intimité. J’imprimai malgré moi un mouvement de bassin, il aspira longuement mon clitoris, le suça, le lécha et le mordilla. Pendant ce temps-là, ses mains se prirent d’affection pour mes seins, les martyrisant pour mon plus grand plaisir, entre ses doigts habiles et vicieux. Mon ventre se contracta douloureusement et brusquement je joui en hurlant ! Je soulevai mon cul et aperçus mon jet ! Un jet de cyprine puissant qui fusa et éclaboussa tout le visage de Cameron. Ce dernier réagit immédiatement et fourra son majeur et son annulaire au fond de mon antre détrempé. Avec des mouvements précis, saccadés et une pression idéale sur des zones érogènes dont j’avais oublié l’existence, mes cuisses commencèrent doucement à trembler. Il soutint mes fesses et j’eus ainsi le plus long orgasme de ma vie. Ma chatte ne cessa point de gicler encore et encore.
M’écroulant violemment en arrière, mon corps entier n’était que spasmes et répliques du séisme qui venait de m’ébranler. Il me fallut un petit moment avant que je ne redescende complètement. Mon nouvel et impensable amant, lui me caressait avec douceur.
- La soirée ne fait que commencer, ma belle. Et je dois ajouter que tu es sublime quand tu jouis, susurra-t-il à mon oreille.
Je sentis mes joues rougir et voulus me cacher, mais il m’en empêcha, effleurant ma joue, chassant mes cheveux de mon visage.
- Tu n’as pas l’habitude d’être complimentée, n’est-ce pas ?
- Non, reconnus-je.
- A quatre pattes, ma belle, susurra dans un ordre qui ne permettait pas à la réplique, tout en reprenant le contrôle et attisant mon désir, et en éveillant une partie de moi qui m’était totalement inconnue.
Moi qui étais déjà en mode fontaine dégoulinante de plaisir, tant je sentis un flux continu couler de ma fente et inonder mes fesses, mes cuisses et les draps. J’obtempérai, car j’adorai, et avec grande surprise, ses paroles directives. Je m’imaginai bien putain, si ce n’était une grande Salope. Et pour cause, je l’étais, car j’étais actuellement en train de prendre du plaisir entre les bras d’un homme qui était encore mon beau-père, il y a un mois. Un homme terrifiant, exigeant, dont j’ignorais tout, sauf sa réputation et les rumeurs qui courraient à son propos.
Ramenée au moment présent, par une claque sèche sur mon cul, je sursautai et couinai de surprise. Cameron se redressa et se glissa derrière moi, effleurant mon dos, puis mes hanches et mes fesses qu’il écarta de ses grandes mains tatouées. Son sexe entre mes fesses, il se branla le long de mon sillon. Puis, il vint effleurer mon intimité, et recouvrit son sexe de mes effluves, avant de présenter son gros gland à l’orée de mon antre et balancer un grand coup de rein qui me perfora littéralement. Son râle surpassa mon cri de surprise, mêlé à de la douleur et du plaisir. Je sentis sa queue ouvrir mon vagin, distendre mes nymphes, et ça pulsa jusqu’à mon petit trou tellement il me remplissait. Il s’accrocha à mes hanches, ne les lâchant que pour me fesser un coup à droite, un coup à gauche. Ses fessées qui auraient dû m’offusquer, éveilla en moi, une facette de ma féminité dont j’ignorai tout. Secouée dans tous les sens, la sportivité et l’endurance de Cameron ne faisaient désormais plus aucun doute. Il me pistonna avec la régularité d’un moteur d’une jolie sportive, puis passa ses mains sous mon ventre avant de saisir mes seins. Il alternait le rythme de ses vas-et-viens avec des baisers profonds tout en me pinçant les tétons avec une science consommée.
Je sentis ses mains sur mon corps, il chercha à nouveau mes tétons pointus pour les pincer et les malaxer, tantôt avec tendresse, tantôt avec rudesse. Ce sucré – salé de sensations fut divin. Mon bourgeon fut débusqué par ses doigts agiles, je fermai les yeux et me laissai glisser vers une nouvelle plage de plaisir. Le gland du membre de Cameron massa longuement une zone plus sensible de ma grotte rose et l’étincelle jaillit, embrasant tout sur son passage. Je manquai presque de m’étouffer avec ma salive et le nom de Cameron tellement je hurlai mon plaisir et le nom de mon amant.
Mais ce dernier n’en avait pas fini avec moi. Il m’accorda un moment de répit, où je cherchai longuement mon souffle et mes moyens. Il se retira et me fit me remettre à quatre pattes, la tête dans les coussins. Puis je sentis sa bouche se poser sur le haut de mes fesses, ensuite sa langue s’attarder de plus en plus bas. Jamais personne ne m’avait léchée comme ça. Un long frisson me parcouru l’échine pendant qu’il pratiquait sur moi un merveilleux anulingus. Sa langue se perdit dans mon œillet, ce dernier se détendit sous la pression de son appendice linguale.
Je senti une légère pression sur mon petit trou suivi d’une introduction digitale. J’étais si excitée, dilatée et lubrifiée à souhait que cela rentra comme une lettre à la poste, tout comme le second doigt puis le troisième de Cameron. Me considérant enfin prête, il se releva et j’aperçu son sexe, qui avait encore pris du volume. Un moment d’appréhension me saisit, mais rapidement, ce dernier, embrassa mon épaule et saisit son sexe qu’il fit doucement coulisser le long de mon sillon en variant les pressions, ce fut si exquis que je me sentis fondre. Ce dernier senti mon plaisir sur le point d’exploser et ce fut à ce moment précis où Cameron posa son gland sur mon œillet et qu’il poussa délicatement sur mes muscles clos. Je sentis le gland entrer, le passage de sa couronne de chair, puis faire un arrêt. Le temps s’arrêta et je réalisai que Cameron s’était finalement enfoncé en moi avec une lenteur infinie et quand il toucha mon clito exacerbé, j’explosai ! Je hurlai de plaisir, je sentis mon con et mon cul se contracter frénétiquement sur sa colonne de chair, et personne ne bougea plus. Cameron retira ses doigts de mon bouton devenu d’un coup hyper sensible. Il attendit un instant que mon plaisir reflue et se mit à bouger avec douceur. Les sensations furent divines ! Absolument terribles !
Je me fis prendre comme la dernière des salopes et je ne niais aucunement que cela plaisait, ni même que j’adorai ça. Cameron me sodomisait en prenant tout son temps. Il écarta mes fesses de ses mains, et regarda sa queue entrer et sortir de mon anneau dilaté puis il se retira entièrement avant de replonger en moi d’un coup de rein intense profond qui manqua de me faire décoller.
- Ma belle, est-ce que tu es prête à atteindre le Nirvana ? me demanda Cameron.
- S’il vous plaît, murmurai-je, peinant à garder les idées claires.
Cameron se déchaîna et fit de moi, une poupée de chiffon, un maelstroms d’émotions, de sentiments et de désirs. Mon corps répondit à ses attentions de la plus belle des façons. Mes muscles se contractèrent douloureusement et dans un assaut coordonné, il s’enfonça et explosa à l’unisson avec mon corps, alors que moi, j’étais en plein vol. Frissonnante de plaisir, chaque caresses, mouvements étaient à présent un supplice. Je sentis son foutre me remplir et encore une fois, sans un mot, Cameron roula sur le lit, sans pour autant se retirer de mes entrailles. Il m’étreignit m’offrant la sécurité et la chaleur de leur bras. Je pus ainsi humer son parfum viril et malgré l’odeur de sexe et de transpiration, je sentis le musc et le bois de santal.
Allongée sur le côté, silencieuse, je repris peu à peu mes esprits et sentis ma culpabilité m’assaillir. Cameron roula sur le dos et quitta le lit avant de se rendre dans son dressing. Quand il réapparu, il était vêtu d’un pantalon de jogging et tenait dans sa main une de ses chemises.
- Tu es apte à une discussion ou ta culpabilité te ronge et tu veux toujours fuir ?
- Pour aller où ? Tu l’as dit, je n’ai personne. Je suis enceinte toute seule, répondis-je, résignée.
- Tu m’as moi, me dit-il.
- Je suis enceinte de votre fils.
- Je sais et j’ai une proposition pour toi.
Je me redressai et attrapai la chemise de ce dernier avant de me couvrir. Celui-ci s’empara d’une chaise sur laquelle trônait des vêtements portés. Il les jeta négligemment sur le lit avant de s’asseoir en face de moi, tel l’homme d’affaire implacable qu’il était. Je voulus boutonner la chemise, mais il m’en empêcha, son regard gris et froid rivé au mien.
- Tu sais que je suis de la vieille école et que j’aime les traditions, surtout celles liées à la famille. Ce bébé qui grandit dans ton ventre, c’est mon petit-fils ou ma petite-fille.
- Je sais, soufflai-je en posant ma main sur mon ventre.
- Je veux qu’il grandisse au sein de notre famille, en sécurité et entouré de l’amour des siens. Santo me dirait de te soudoyer, mais ce qu’il ignore, c’est que tu n’es pas ce genre de femme. L’argent, le luxe te débecte, contrairement à sa femme. Antonio, lui me dirait d’attendre sa naissance et de te chasser, car après tout tu n’es qu’une pièce rapportée, mais je suis un ancien, un homme qui pense qu’un enfant doit grandir avec son père et sa mère. C’est pour ça que j’ai un marché à te proposer. Si tu acceptes de te soumettre à moi et de devenir ma femme, je m’assurerai que tu ne manques de rien et qu’on puisse former une famille pour ce bébé, en revanche, si tu veux partir, pas de soucis, mais tant que tu portes ce bébé, tu resteras ici.
Outrée par cet accord, je sentis la colère, puis la nausée me saisir. Je me levai et sans qu’il n’ait le temps de l’anticiper, je le giflai avant de lui cracher au visage. Je quittai la chambre en courant, dévalant les escaliers. Je me ruai vers la porte d’entrée et me mis à courir, grimaçant quand dans mes pieds nus une multitude de petits graviers s’enfoncèrent. Les larmes couvertes de larmes, je courus jusqu’aux falaises et m’y arrêtais avant de tomber à genoux, prises de violents sanglots. Je resserrai les pans de la chemise sur moi et laissai les larmes couler.
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