Chapitre 4 : Cameron...

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La gifle de Tosca était méritée, sa réaction était vive, aussi violente que ma proposition. Elle avait réagi comme je m’y étais attendu, hormis pour sa fuite, durant laquelle elle aurait pu se blesser ou pire qui sait. Après une demi-heure de recherches, je l’avais retrouvé, assise au bord des falaises. Cette dernière ne portait que ma chemise, ses longs cheveux volaient au vent, alors qu’elle fixait intensément les vagues s’écraser contre les falaises.

Je m’approchai en douceur, elle tourna la tête et je vis une lueur noire dans son magnifique regard vert.

  • Je devrai te punir pour tes actes, mais je sais que ma proposition si indécente fut-elle, t’a blessé.
  • Je savais, qu’en tant que femme, dans notre monde, que je n’étais qu’une monnaie d’échange pour conclure un pacte ou des affaires, un utérus pour perpétuer la famille de mon mari, mais vous Cameron Vicenzini, après m’avoir acheté à mon père, pour devenir la femme de votre fils, vous me voyez comme une putain pour vous satisfaire et dont vous menacez de lui prendre son enfant même pas encore né, si je n’accepte pas votre proposition. Vous me demandez de choisir entre la peste et le choléra, quelle magnanimité de votre part. Vous n’êtes pas le Diable de Baltimore, mais plus tôt le plus bel enfoiré que cette pauvre planète n'ait jamais porté. Vous êtes le monstre de Baltimore. Vous n’avez pas acquis votre réputation à force de sourire, c’est certain, à combien de femme avez-vous fait des propositions aussi dégueulasses ?
  • Tosca ! grondai-je.
  • Vous allez faire quoi ? Me punir, me baiser, et après ? Cela ne m’empêchera pas de penser, comme cela n’a pas empêcher vos anciennes maîtresses de parler après que vous les avez eu traitées avec autant de respect que vous m’en avez démontré.
  • Arrête-toi tout de suite ! Tu vas trop loin ! la menaçai-je.
  • Va te faire foutre ! me balança-t-elle.

Vivement je me ruai sur elle et la saisis par la gorge. Elle s’accrocha à mon poignet et tenta de se débattre, me griffant. Je lui pris le bras et le lui bloquai dans le dos, la maintenant dos à moi. Après ça, je la contraignis à se rendre dans le jardin, en empruntant un raccourci.

Pénétrant dans le jardin, je m’approchai d’un pilier de la pergola recouverte de vignes vierges et l’y menottai sans remord. Cette dernière me lorgna et tenta en vain de se détacher. Elle exigea de ma part à ce que je la libère, mais je fis fi de ses exigences ainsi de ses suppliques. Je m’éloignai d’elle et vivement, m’approchai du saule qui trônait dans mon jardin. Avec mon couteau, je coupai quelques branches souples et en retirai les feuilles avant de retournai auprès de Tosca. Cette dernière m’aperçut et s’agita avant de me supplier de ne pas faire cela. Je la saisis par les joues et l’obligeai à me soutenir dans mon regard.

  • Je suis venu à toi pour te présenter mes excuses et toi, tu ne m’as pas laissé parler. Tu m’as insulté, chez moi, dans ma propre maison alors que je suis le seul qui te porte encore de l’intérêt. Ton père s’est débarrassé de toi, comme d’un vieux déchet. Tu veux fuir, mais tu n’as rien, ni argent, ni diplôme. Tu es seule, Tosca, une cible facile pour n’importe lequel de mes ennemis, sans parler que tu portes l’un de mes petits-enfants. Je suis un monstre, mais j’ai des valeurs, et celles de la famille en font partie. Mes fils ont grandi sans leur mère, et Antonio, pense que la meilleure chose à faire, serait que j’attende la naissance de ce dernier avant de te chasser. Or, je ne vois pas les choses ainsi, ma proposition t’est apparue indécente, elle l’est, je ne le nie pas, mais tu n’as pas vraiment le choix. Je suis un homme d’affaires, je n’ai pas réussi à être où j’en suis en souriant à mes ennemis. Je ferai partie de sa vie, à toi de voir si toi, tu feras partie du décor, et à mes conditions à moi. Tu peux me haïr, je sais pourquoi tu le fais. Tu te caches derrière ta haine pour fuir ta culpabilité. Celle que tu ressens parce que tu es une gentille fille, bien éduqué, qui était loyale envers son mari. Le père en moi, t’admire, l’homme a contrario est jaloux.
  • Détache-moi, me supplia-t-elle, les larmes aux yeux et dans un souffle court.
  • Tu as joui pour moi, tu as crié mon nom, Tosca ! Je suis certain, que si je glissai ma main entre tes cuisses, je trouvai ton intimité ruisselante de ton plaisir. Un plaisir que tu veux refouler, nier, et qui te ronge. Je vais te briser, Tosca. Plus tu lutteras, et plus je te ferais mal, susurrai-je à son oreille avant de vérifier mes dires.

Elle resserra les jambes, tentant vainement de me priver d’un accès à son sexe. J’effleurai à peine sa fente, et mes doigts furent littéralement recouvert de ses fluides. Je retirai mes doigts de son intimité et vins les fourrer dans sa bouche, lui faisant ainsi gouter son propre plaisir.

  • Je vais te punir pour ton insolence et tes insultes. Tu me haïras, mais avec le temps, tu apprendras. Je prendrai soin de toi, Tosca, même si je dois lutter contre toi, et pour cela, je vais te punir et t’offrir une nouvelle éducation. Une éducation, où tu prendras du plaisir, où tu apprendras à dépasser des limites dont tu ignores l’existence. Une éducation où tu découvriras où se trouve ta place à présent. Mais là, tout de suite, tu vas subir ta première punition. Tu vas compter les coups que je vais t’infliger. Dix au total, mais si tu te trompes, on recommence à zéro, lui dis-je avant de déchirer le dos de la chemise, exposant son dos, ses fesses et ses cuisses à la peau douce et immaculée.

Tosca tira sur les menottes, quand sans la prévenir, je lui donnai le premier coup. Les branches fines et souples vinrent percuter son adorable et magnifique fessier. Elle poussa un cri et se tendit avant poser son front contre le poteau auquel elle était attachée. Le souffle court, les joues baignées de larmes, elle me lança un regard noir. Je lui rappelai alors de compter, mais elle m’envoya bouler. Je répliquai en lui assenant un nouveau coup. Rapidement, ses fesses immaculées, furent recouvertes de sublimes stries rougeâtres, et parfois même violacées. L’arrière de ses cuisses furent rapidement dans le même état ainsi que ses épaules est l’arrière de ses mollets. Tosca se trompa à plusieurs reprises, me forçant alors à recommencer à zéro. Quand enfin, elle réussit à compter jusqu’à dix, elle n’hésita pas et le hurla.

  • Dix ! vociféra-t-elle à plein poumons.

Je lâchai les branches et me ruai vers Tosca pour la libérer de ses entraves. Je la soulevai dans mes bras et la portai jusqu’à la maison. Franchissant le seuil de ma chambre, je la posai délicatement sur le lit avant de la serrer contre moi. Tosca se roula en position fœtal, et s’accrocha à moi tout en sanglotant le plus silencieusement possible. Mon nez dans ses cheveux, je resserrai mes bras autour d’elle avant poser un long baiser à l’arrière de son crâne.

Debout sous la douche, me tourna sciemment le dos, Tosca avait décidé de m’ignorer. Cela aurait dû m’énerver, mais je ne m’offusquai point et décidai de la laver, lui offrant un massage crânien en faisant son shampoing. Une fois lavés, on sortit et je l’enroulai dans une serviette moelleuse. J’enroulai une serviette autour de ma taille.

  • Tu peux m’attendre dans la chambre, je vais te passer de la crème sur les fesses.
  • Tu n’aurais pas à le faire...
  • Cara, cette punition était une punition très soft. Tu ignores ce dont je suis capable et ce qu’est une vraie punition. Je dois gérer ma propre frustration, parce que je prends en considération ton état. Mais tu ne seras pas toujours enceinte, Cara, lui dis-je en soupirant. Attends-moi sur le lit, s’il-te-plait, répétai-je.

Tosca s’éloigna et grimpa sur le lit. Elle grimaça et je me retins de sourire. J’ouvris le tiroir de la pharmacie, et pris un tube de crème. Je m’habillai, enfilant un jogging avant de la rejoindre. Je lui retirai sa serviette et vins délicatement lui appliquer de la crème. Elle soupira d’apaisement.

  • Je veux qu’on discute de notre avenir autour d’un dîner et sans que j’aie à te punir à nouveau.
  • Pour cela, il faudrait pouvoir accepter que je ne sois pas de votre avis, ni en accord avec toi.
  • La vérité, Tosca, c’est que tu ne gagneras pas contre moi et tu le sais. Tu es intelligente. J’ai de l’argent, de quoi corrompre des juges, des flics et détruire ta réputation. Je pourrais même te faire disparaître, si je le voulais. Alors tu veux quoi ? Me faire la guerre, te buter ou bien céder et m’accorder cette discussion ?
  • Pourquoi poser une question aussi futile, alors que je n’ai pas voix au chapitre. Tu me menaces de me prendre ma seule famille, alors qu’il n’est même pas encore né. Tu me punies parce que selon toi, je t’ai défié, mais cette défiance, tu la provoques sciemment en déguisant tes ultimatums en choix, comme si je l’avais, alors que toi et moi on sait que c’est faux. Je suis fatiguée et je me sens nauséeuse, alors navrée, mais ta conversation va devoir attendre, me répondit-elle tout en bâillant à s’en décrocher la mâchoire.
  • Dors, on discutera demain.
  • Je peux aller dans ma chambre.
  • Non, tu es bien, ici. Dors, je vais te laisser, j’ai des choses à régler. Bonne nuit, Cara, dis-je en tirant les draps pour la couvrir.

Tosca ferma les yeux quand je posai un baiser sur son front. Lentement, je quittai le lit avant de sortir de la chambre. J’éteignis la lumière et tirai la porte. Je descendis et me préparai une assiette avant d’allumer mon ordinateur. Je consultai quelque mail tout en veillant à l’écran de ma tablette qui diffusait la vidéo surveillance de ma chambre. Tosca s’était endormie.

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