Mariage

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- Que Vedsoi bénisse cette union !

Khatar, le druide finit la cérémonie qui doit unir la tribu des Néolléanys à celle des Préacagars.

Ciliren la princesse des Néolléanys regarde amoureusement Eltaor son nouveau conjoint. Dans sa robe rouge, couleur de l’amour, la jeune princesse fait la fierté de son époux. La finesse du tissu cousu très près du corps laisse deviner les formes féminines magnifiques de la jeune épouse. Un voile fin protège son visage sans rien cacher de ses yeux bleus. Quelques cheveux noirs bouclés passent délicatement sur ses tempes.

La tenue d’apparat du prince Eltaor permet des montrer aux deux tribus son haut rang et son courage au combat. Le vêtement, finement brodé d’or et de pierres précieuses, révèle la musculature puissante du prince. Sa grande taille en fait l’un des plus grands de sa race. Seul son grand-père peut le toiser du regard. La tête rasée comme le veut la tradition pour les mariages de gens de sa caste permet à chacun de voir ses grandes oreilles pointues symboles de virilité. Ce soir Ciliren deviendra sa troisième épouse et la favorite de son harem. Il regarde avec envie sa nouvelle épouse imaginant dès à présent sa nuit de noce.

- Eltaor, Ciliren, il est temps d’offrir à la déesse Vedsoi l’offrande qui lui revient.

Les valets du prince tirent une sorte de cerf aux bois disproportionnés. Le druide remet le couteau et le calice sacrificiels aux époux. Sur l’autel au sommet de la pyramide, les valets présentent le cervidé. Altaor s’avance le poignard à la main, Ciliren le suit avec le calice. Alors que les valets tiennent le cerf par les bois, le prince transperce la gorge de l’animal qui s’effondre dans un brame assourdissant. Immédiatement la princesse récupère le sang qui coule de l’artère pour remplir le calice. Le druide annonce la suite de la cérémonie à l’assemblée qui assiste à la cérémonie.

- Altaor bois le sang du cerf. Qu’il t’apporte la force nécessaire pour conduire nos deux tribus dans la paix et la prospérité.

Le prince boit la coupe, le chaud liquide gluant rouge coule dans sa gorge. Immédiatement Altaor ressent une sorte d’ivresse. Il voit son nouveau peuple, issu de l’unification des deux tribus à une dizaine de mètre en contre-bas. Une fois vide, il tend le calice à la princesse qui après avoir prouvé qu’il est entièrement vidé le jette à la population rassemblée. C’est le point de départ qu’attendaient les deux tribus pour démarrer les réjouissances. A cet instant, harpes et flutes de pans se mettent à jouer des airs de fêtes dans les rues de la nouvelle capitale du royaume. La cervoise coule à flot et jeunes comme vieillards, hommes comme femmes commencent à danser et à boire pour les trois jours de fête décrétée en l’honneur du mariage princier.

- Altaor, tu es désormais rois des tribus de notre race, et toi Ciliren tu deviens la première épouse et la vice-reine de ce nouveau royaume.

Alors que l’assemblée sombre dans la luxure la plus complète, le nouveau couple se dirige dans le palais. Il entre dans la chambre nuptiale. Altaor s’assoit sur le lit tandis que Ciliren attend sur le pied de la porte.

- Viens rejoindre ton époux.

Ciliren s’avance devant le prince.

- Danse pour ton époux.

Ciliren entame une danse, son ventre tourne tandis que ses bras dessinent des arabesques au-dessus de sa tête. La jeune princesse tourne lentement sur elle-même sans des mouvements lancinants, hypnotiques. Tout en gardant son voile elle commence à dégrafer le haut de sa robe révélant sa poitrine ferme à son mari. Elle continue à tournoyer. Son nombril est à présent libre. Altaor ne cache plus son désir. Son sexe long et fin et à l’air libre.

- Viens occupe-toi de ton roi.

La princesse s’avance et s’agenouille devant son époux, son roi. Elle entame une fellation comme elle les a apprises durant les cours d’éducation familiale à l’école. [...] Quand une lueur vive remplace l’obscurité de la nuit. Une explosion retentit dans le ciel. Altaor et Ciliren à moitié nus, vont sur la terrasse. Dans la rue tout le monde regarde deux boules de feu s'écraser sur la montagne.

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