Chapitre 7
Alors, tout d’abord, désolé pour l’absence, mais il y a eu du changement… de l’évolution, et les billets que j’essayais d’écrire se sont retrouvés caduc… un peu… j’en glisserais des bouts sans doute au fil de mon écriture, ça faire du copier coller, je connais.
J’ai reçu aussi des messages comme quoi, je n’étais qu’un homo refoulé depuis trop longtemps. Et ça m’a fait hausser le sourcil.. et que c’était donc pour ça que je bande pratiquement plus avec Julie… qu’il faut que je la quitte, que je m’assume… qu’il serait temps que nos routes se séparent…
Heu… J’ai pas du tout envie que nos routes se séparent.. Même si je me rends compte que ça fait très petit garçon capricieux, et c’est d’ailleurs pour ça que je parlais de la crémière…
Mais alors j’ai pas du tout envie de quitter Julie, parce qu’objectivement des nanas comme ça, mignonne comme ça, et compréhensive comme ça, le côté la bite molle, et bien ça se trouve pas sous les sabots d’un cheval… Et puis, elle malgré tout ce temps, elle m’amuse toujours, m’émeut toujours, me surprend toujours… je l’aime toujours. Quand je suis avec elle je suis sincèrement heureux.
Et pour ce qui est du reste, le côté homo refoulé, vu depuis le temps que ça dure cette situation… Heu oui, je m’en suis posé des questions, sur cette histoire d’homo refoulé…
… parce que oui, je me suis posé la question à un moment, si ce n’était pas la raison de mon silence.. le côté coming-out, sortie du placard.. tac tac badaboum c’est moi que v’la !…
Le côté honte aussi, honte d’être ça, de sortir de la normalité et les règles qu’on nous rabâche depuis si longtemps… Un truc dont je suis sûr, c’est que j’ai pas honte de coucher avec un mec, j’ai pas honte de fondre dans ses bras, je ne ressens aucune honte quand il m’embrasse, quand il me pelote, ni même quand il lui arrive de me regarder avec ses yeux de braise…
Et donc non pour le côté homo refoulé… du tout rien à voir…
Et heu, d’un stricto sensu point de vue factuel, et du plaisir ressenti… Clair que non, je ne suis pas un homo refoulé… Parce que dieu comme j’aime les nanas, leurs nichons, leur tailles, leurs courbes… et puis leurs chattes.
Je suis un bouffeur de chattes, c’est beau, c’est chaud, et c’est bon.. la chatte de Julie même si je la connais par cœur… et bien c’est le meilleur dessert que je connaisse… ce goût si particulier, cette sensation sur ma langue… son petit clit qui devient érectile, dur, que je suçote avidement, tout qui se met à frémir, qui se met à couler, qui palpite.. et j’ai toujours aimé bouffer des chattes… un plaisir sincère, jamais eu ni dégoût ni rejet à ce niveau-là… au contraire.
Physiquement j’aime les nanas… C’est beau une nana… Bon j’ai découvert que j’aimais aussi les mecs, c’est un autre plaisir différent… c’est pas très grave en soi.. ça me regarde.
Je comprends pas bien non plus, pourquoi faut toujours être dans une case… et que si on en sort, ça va plus… t’es homo, ou hétéro… t’as pas le choix et c’est tout !
Heu…. Pas sûr.
Et puis aussi, à propos de la limace, là-dessus j’ai reçu un message. Je crois que je dois mettre sans doute les choses un peu au clair. Ma perte d’érection n’a pas grand chose à avoir un problème mental, voir psy profond… Alors si un peu, mais ça c’est depuis que ça arrive. Et c’est surtout dans le fait de se mettre la pression tout seul, le cerveau qui marche trop.
Et encore plus vraiment maintenant, c’est comme ça. Quand ça marche tant mieux, et mes deux amours en profitent, quand ça marche pas.. bon, y a des alternatives et pour les deux aussi.
Mais sinon ça n’a pas grand chose à voir, j’ai eu de grosses emmerdes de santé, un burn-out dû au boulot, et qui a eu de grosses répercutions niveau cardiaque et donc les pilules bleues bin non j’y ai pas droit. Avec Julie on y a pensé, on est pas cons non plus et puis c’est quand même pas terrible niveau effets secondaires…
Et pour mon emmerde de santé que j’aurais sans doute à vie, les médocs que je prends depuis donc des années, et même si avec mon médecin on a essayé différentes choses, différents traitements là-aussi. Parce que je lui ai fait part du problème et bien c’est dans les effets secondaires, à chaque fois… ça aide pas… Un truc mécanique con… Un boulot qui m’aura détruit la santé, détraqué le palpitant, qui laisse des traces… assez improbables d’ailleurs. Celles-là on y pense pas… ou rarement.
Parce que ça serait ça, l’homo refoulé, ou le problème psy profond.. ça serait bien moins compliqué, le côté on s’aime plus… parce que vu depuis le temps que ça dure, là-dessus aussi y aurait eu une évolution.. et peu importe laquelle d’ailleurs.
Et c’est pas ça du tout… C’est pour ça que ça me rends si triste, si perplexe au final toute cette histoire.
Y a tellement de choses qui rentrent en jeu, le corps, les sentiments, les besoins et les désirs…
J’ai pas mal parlé à Vivien, depuis ma réalisation des bites en plastiques… C’est d’ailleurs à cause de lui que je m’en suis vraiment rendu compte, une bite en plastique ça n’a rien, mais rien à voir avec une vraie…
Dans ma tête je sais que je dois le faire, et que oui je peux le faire.
Ce n’est pas le fait d’offrir ma Julie, le côté je t’offre un putain de trésor, le mien. Non, ce n’est pas ça qui me faisait hésiter, il me manquait quelque chose pour avancer, ça j’ai compris, enfin… ça aura mis le temps mais c’est déjà ça.
Non, ce qui me bloque, c’est qu’il faut que je trouve un gars qui se rende compte du trésor que je lui offre. Que je lui mets dans les mains… et pas que.
Je veux pas d’un porc qui pense juste à la tringler juste pour lui, je veux pas d’un mec qui ne la verrait pas ou qui ne la verrait que comme une chienne salope, qui n’en aurait rien à foutre en fait. Juste pour le fun… pour l’expérience.
Pour moi ça va bien au-delà de ça…. parce que je m’en suis rendu compte aussi. Faut que je trouve un mec qui veuille bien lui faire l’amour, pas la baiser… J’ai pas l’impression que je vais trouver ça sous le sabot d’un cheval.
Et avec Vivien…
Je ne sais pas, mais je n’aurais pas peur de ressentir des trucs moches avec lui… j’ai confiance en lui, je sais comment il est, il comprendrait je crois, l’importance du moment… aussi bien pour moi, que pour elle… Mais oui, après il a son mot à dire, et elle aussi… mais oui, ça serait bien que j’offre ma Julie à un autre, il le faut pour son plaisir à elle…
Et à Vivien, plus qu’à un autre.. Enfin peut-être…
Et puis je crois Julie l’interpelle un peu… il en sait des choses…
Je suis chez Vivien, on est bien, tranquille, partageant un moment.. on fait pas que des câlins non plus… on est pas des animaux… et coup de téléphone de ma douce, un truc… petite voix coquine, sexy en diable… et échange de paroles plus que cochonnes, des fois ça lui prend, comme ça… des fois ça glisse.
Là, ça a carrément glissé, je jouais le jeu parce que ça la faisait rire, et que rire en ce moment pour Julie ça arrivait plus si souvent… Toujours pas de boulot, et tout le stress en découlant. Et son rire il faisait du bien, malgré le moment, il me rendait content. Pourtant dans mon champs de vision, j’avais Vivien qui me regardait en nous déposant à boire, pause déjeuner, il était venu me chercher en moto. Et Julie coquine amusée me balançant des trucs cochons qui devaient la faire rougir jusqu’aux oreilles, moi moins genre : « Je suis au taf… arrêtes, tu m’excites… » mais j’ai quand même fini en murmurant un « J’ai envie te dévorer la chatte. » et que j’allais y penser toute la journée.
Oui bon… sur le moment jouons le jeu et c’était vrai que lui dévorer la chatte en entendant sa voix ne me paraissait pas si aberrant… vu l’image qui avait surgit dans mon esprit. Téléphone éteint regard sur Vivien… Il avait l’œil fourbe, le sourire en coin.
« Alors comme ça tu lui boufferais bien la chatte ?… c’est dommage… mais je crois que tu vas te contenter d’une belle queue… » et … heu… oh oui…
La queue de Vivien, si douce, grosse palpitante sur ma langue.. son goût de mec, son odeur… J’adore tailler des plumes… l’entendre gémir, le sentir venir, les contractions de son corps alors que je le fais bien jouir, le sucer en lui fourrant mes doigts dans son petit cul bien chaud… lui aspirer.. lui mordiller… perdre mes mains dans ses poils, le pomper comme le goulu que je suis…
La première fois que je lui ai fait ça, pour moi la première fois tout court d’ailleurs… Vivien ne m’a pas cru… Peut-être à cause du manque d’appréhension, j’en avais aucune. Je voulais tellement le sucer, j’en avais tellement envie, j’en salivais d’avance… et quand il a jouit en longs jets chauds dans ma bouche en me prévenant, j’ai avalé sans remords ni souci non plus… ça je connaissais ce goût infâme… vraiment immonde… C’est franchement dégueulasse… Et il m’a demandé des explications après, il n’y croyait pas trop.
« J’ai été à bonne école… j’ai à la maison… elle adore me faire plaisir comme ça… et un jour, y a longtemps alors que je lui demandais quel goût ça avait… elle a pas su me décrire vraiment… mais la fois suivante et bien c’est moi qui ai avalé… comme ça tu te feras ta propre idée mon chéri qu’elle m’a dit… Oui je me suis fait ma propre idée, c’est immonde… et elle est bien d’accord… mais ça ne m’empêche pas de l’embrasser, ou elle de m’embrasser… mais tu admettras que gustativement c’est pas… »
ça a fait rire Vivien et il est venu m’embrasser, et c’est devenu ultra chaud.
Et puis aussi… avec Julie depuis quelque temps y avait des choses, des mots qui me faisaient douter sur ce qu’elle savait, je vous l’ai déjà dit. Mais certain de ses gestes ont changé. Une impression qu’elle me tend des perches continuellement, mais que je rate. Et pourtant je ressens aucun énervement vis-à-vis de moi… Aucune tension.
On a passé de très bons moments ensembles, très doux, très chauds, très très coquins… et pourtant très tendres.
Elle a levé ses grands yeux brillants, elle avait un sourire mutin, coquin et elle m’a sorti,
« Il faut que je m’occupe du corps de mon chéri… même avec ton problème tu as le droit au plaisir… c’est pas juste… Oh comme je vais bien m’occuper de toi »….
et heu… c’est le cas de le dire…
On était dans notre lits, collés l’un à l’autre, bouillant, brûlant et moite… j’étais si bien, languide apaisé et heureux… on venait de faire l’amour, un truc de dingue… ça avait duré si longtemps, au garde à vous que j’étais… j’en couinais… elle me l’a sorti.
« Tu couines mon chéri… »
Rien à foutre, oui je couine et c’est de ta faute !…
Parce que Julie, elle avait sorti nos jouets, certains de différentes tailles, y avait le lube… y avait elle, là devant moi super bouillante, avec une lueur ravageuse dans les yeux… Avec le sourire carnassier et pourtant tendre sur les lèvres….
J’ai posé la question au milieu de baisers
« C’est pour toi tout ça ? »
Elle a eu un petit rire, et ma répondu d’une voie mutine à l’oreille dans un souffle
« Non pour toi… »
Et j’ai dégluti en ouvrant les yeux
« Ce soir c’est moi qui m’occupe de toi… »
Et putain… j’en ai encore des frissons.. si je couinais ? Tu m’étonnes que je couinais…
Mais faut dire elle s’occupait si bien de moi là… et moi, une érection comme ça m’était pas arrivé depuis longtemps… et je m’en rendais même pas compte… même plus compte…
Tellement j’étais assaillit de toutes parts… de partout, de ses mains, de sa langue de sa peau, ses cheveux, de ses yeux… partout, tout mon corps… et nos regards qui se croisent… sa langue rose, qui laissait des sillons humides et brûlants sur ma peau… sur mon ventre, sur ma bite qui est restée molle un moment quand même, descendant encore encore plus bas, tout en continuant ses caresses, me palpant tâtant… Son souffle sa langue mutine et puis sa bouche qui m’attrape les couilles, qui me les suce me les dévore avec avidité et que je sens descendre encore…. avec ses doigts qui rentrent dans le jeu… et sa langue aussi…
Et là je suis sûr que y a certains qui ont plissé le regard avec le enfin un peu d’action… et je rigole.
Comme quoi ça manquerais pas mal de fesse…
Et heu… ouais… j’essaie vous voyez… je fais un effort… et je peux juste dire soit ouais avec le regard entendu et même le hochement de tête si vous voulez… soit je vous en balance des pages avec plein de superlatifs à la con… y a pas le choix…
Elle a fini me chevauchant avec force et langueur, avec savoir… pour faire durer encore… me faire monter encore… alors que j’étais assailli par ailleurs de vibrations… et heu… si je couinais… heu oui.
Un truc fou, un truc fort, un truc violent… tout ce que je ressentais, tout ce que je voyais, et toutes mes pensées diffuses à ce moment-là, étranges aussi je dois bien l’admettre… tout était plaisir… je me suis senti complet… un plaisir total, de partout.. un tremblement de terre.
Parce que ma Julie elle y allait avec lenteur… au début je lui ai tenu les hanches, je voulais tellement la toucher, et puis y a un moment… ou plus rien n’était possible, même pas ça… vague après vague de plaisir… et Julie me regardant un sourire aux lèvres alors que j’en peux plus, et que pourtant j’en veux encore… son corps qui se cambre… J’ai pensé des choses folles, dingues… J’ai eu une impression bizarre… que je saurais même pas définir.. mais qui étrangement ne m’effraie pas… du tout. Et là-dessus aussi je pourrais m’épancher… mais vous me prendriez pour un dingue…
Et même si je ne sais pas du tout comment va se goupiller l’histoire, je suis heureux profondément… même si je sais pas au fond comment tout ça va finir… Je suis profondément heureux d’avoir vécu ça avec elle… avec Julie… ça me rend heureux d’avoir partagé ça avec elle… de l’ordre de l’extase.
Et je sais pas pourquoi, là après ça, ce moment-là… dans nos câlins tendres, le cerveau en auto pilote peut-être… possible, répondant aux questions de Julie, échanger des rires, des baisers légers… Je me souviens même plus vraiment comment c’est arrivé, l’enchaînement, juste qu’à un moment elle m’a demandé,
« … Tu aimes vraiment ça ?.. » et ma réponse « Oui… très… beaucoup… » soufflé dans ses cheveux, dans son odeur, complètement détendu…
— Tu te fais ça tout seul ?… et là…
— Non, j’ai Vivien.
J’ai cligné des yeux en me rendant compte ce que je venais de dire et j’ai senti Julie se pelotonner contre moi en murmurant,
« Moui… je m’en doutais » étrangement malgré les mots, et ce que je venais de dire, je l’ai rapprochée encore plus de moi en lui demandant,
— Ah bon pourquoi ?
un petit rire ou grognement,
— Tu t’ouvrais comme une une corolle.. » dans un souffle apaisé, tranquille.
Et là j’ai eu l’impression de rougir… mais un truc… et ça c’est arrêté là… Elle n’a pas enchaîné et moi non plus, j’avais pas envie… j’avais juste envie d’être là, comme ça contre elle, on est juste resté comme ça… On s’est endormi.
Alors oui y a eu un peu de changement… beaucoup de changements.
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