Chapitre 24 1/2
Putain de réveil de merde, pourquoi tu sonnes aujourd'hui, c'est le week-end !
Petit à petit, je prenais conscience que malheureusement nous n'étions pas samedi et encore moins dimanche et donc que de toute évidence, je devais aller bosser. Heureusement il ne me restait plus qu'un jour à tirer et à midi, je serai enfin libre.
Sous la douche, je reprenais doucement mes esprits et appréciais même l'idée que ce dernier jour de boulot était, en réalité, une bonne nouvelle. J'allais bientôt retrouver ma belle, même si je devais encore attendre quelques jours. Ma réunion sur Nancy était prévue pour le début de semaine et je partirais donc dès le mardi, pour retrouver Louise.
En attendant, j'allais profiter de ce week-end pour aller voir mes parents et qui sait peut-être enfin trouver l'inspiration pour ma nouvelle histoire. En plus, j'avais été plutôt débordé par mon travail et avais un peu mis de côté la lecture de l'histoire d'Elisa.
Enfin de notre histoire !
J'avais donc un week-end bien rempli par des activités reposantes, qui me permettraient de me ressourcer. C'est tout ce dont j'avais besoin.
Alors à bien y réfléchir, il me suffisait juste d'aller travailler efficacement, pour que le temps passe le plus vite possible.
Sitôt dit, sitôt fait. Je pouvais maintenant éteindre mon ordinateur et profiter de mon week-end. Il fallait que je commence par faire quelques courses au supermarché, car j'étais à la dèche de PQ et de café. Ensuite, j'en profitais pour faire du ménage, et même un peu de repassage. Il fallait bien, quand on appréciait de mettre des chemises au boulot.
J'avais bien mérité une petite pause musique et m'affalais donc dans mon canapé.
Elisa ou plutôt Loumie avait publié trois nouveaux chapitres d'une histoire nommée « les gages ». Elle m'en avait déjà parlé, il y a quelques jours, en me disant qu'elle avait une commande pour une nouvelle fin.
D'ailleurs, à bien y réfléchir, elle avait fait ma commande avant celle d'Alexandre et j'aimais cette idée.
En commençant ma lecture, je me remémorais immédiatement ce qui avait précédé ces moments et ce n'était pas la partie la plus désagréable de notre histoire. Mais à l'époque, j'avais pris peur. Elisa nous avait fait prendre des risques, elle m'avait fait prendre des risques. Quand j'avais pris conscience que je lui avais caressé les seins en plein milieu du coin café, alors qu'un collègue aurait pu arriver à tout moment, j'ai mis les holàs, sans explication. Jusqu'où aurait-elle pu me faire aller ? Je me suis souvent posé la question et j'ai même parfois regretté.
Mais à l'époque, cette coupure brutale me semblait être l'unique solution, car j'étais incapable de lui dire non, ayant tellement envie de lui dire oui.
Alors, me plonger dans cet imaginaire, sans risque, de ces trois chapitres était un pur délice. Elle nous connaissait tellement que chaque scène était réaliste, ce qui rendait l'histoire encore plus excitante. Si je lui avais dit oui, nous aurions pu faire toutes ces choses qu'elle décrivait si bien. J'avais envie de glisser mes doigts dans son sexe, de caresser ses seins dans le sous-sol de notre bureau, de lui faire l'amour alors qu'elle ne portait qu'un simple manteau. À la fin des trois chapitres, il restait l'excitation, l'érection et de nouveau une pointe de regret.
Jekyllandhyde : Je viens de finir « les gages » et j'ai adoré. Un instant, j'ai rêvé être Paul, d'avoir la chance délicieuse de vous faire l'amour.
Loumie : Vous savez faire des compliments, merci.
Jekyllanhyde : Vous savez faire monter le désir, merci.
Loumie : J'ai fini de publier tous les chapitres de mon histoire.
Jekyllandhyde : Félicitation
Loumie : Je suis contente et en même temps un peu frustrée.
Jekyllandhyde : C'est comme laisser partir Paul ?
Loumie : Peut-être.
Jekyllandhyde : Il vous faut vous détacher de lui maintenant.
Loumie : Ça fait des mois que j'essaye.
Jekyllandhyde : En êtes-vous vraiment sûre ?
Loumie : Non, vous avez raison, j'ai peur que si je l'oublie, je redevienne cette femme que j'étais et je veux être la femme qu'il a fait de moi.
Jekyllandhyde : C'est beau... Mais je crois, que vous n'êtes que vous-même maintenant et qu'elle ne pourra donc plus partir.
Loumie : J'espère.
Jekyllandhyde : Je suis sûr que vous seriez assez forte maintenant pour lui résister, si vous étiez en sa présence.
Loumie : Vous allez rire, il doit justement venir la semaine prochaine.
Jekyllandhyde : Visite de courtoisie ?
Loumie : Non Professionnelle
Jekyllandhyde : Alors faisons un test !
Loumie : ???
Jekyllandhyde : Vous êtes en train de travailler, il est tard, Paul n'est pas encore parti.
Loumie : Et ?
Jekyllandhyde : Et sans que vous ne l'entendiez, il vient derrière vous.
Loumie : Je suis toute ouïe.
Jekyllandhyde : Ne te retourne pas Elisa. Tu entends ma voix douce et tu la reconnais immédiatement.
Loumie : Paul !
Jekyllandhyde : Chuut
Jekyllanadhyde : Ferme les yeux.
Jekyllandhyde : Je viens de poser mes mains sur ton cou. Elles sont brûlantes.
Jekyllandhyde : Elles glissent maintenant dans ton décolleté, puis je prends tes seins à pleine main. Ils sont doux et ferme. Jamais je n'ai caressé des seins aussi doux. Tes tétons sont si durs qu'on pourrait croire deux petits cailloux roses.
Jekyllandhyde : Tes yeux sont toujours fermés et tu sens ma bouche venir te manger le cou.
Jekyllandhyde : Je viens glisser ma main dans ton pantalon.
Jekyllandhyde : Enlève tes boutons Elisa... Immédiatement.
Loumie : Je n'ai jamais pu te résister.
Jekyllandhyde : C'est bien, je peux glisser mes doigts dans ton sexe.
Jekyllandhyde : Je sens de petites contractions dans ton vagin, comme si tu voulais m'aider à te faire jouir.
Jekyllandhyde : J'adore comme tu me masses les doigts, J'aime masser cet intérieur si doux et soyeux.
Jekyllandhyde : caresse-toi devant moi, je veux te voir jouir, j'en ai toujours rêvé.
J'avais sorti mon manche depuis quelques messages et l'avais caressé, mais maintenant, je me branlais énergiquement espérant jouir en même temps qu'Elisa. Elle ne pouvait avoir résisté à mes messages, imaginant que j'étais Paul. Ma queue giclait sur mes draps pendant que des sons de jouissance sortaient de ma bouche.
Reprenant un peu mes esprits, j'étais impatient d'avoir ses impressions.
Loumie : J'aime quand tu me parles comme ça, avait-elle écrit alors que je prenais du plaisir.
Jekyllandhyde : Tu as joui ma belle ?
Loumie : Oui...
Jekyllandhyde : J'ai aimé te voir te caresser.
Loumie : J'ai aimé que tu me regardes.
Jekyllandhyde : Elisa ?
Loumie : Oui Paul ?
Jekyllandhyde : Paul est parti.
Loumie : Ah...
Jekyllandhyde : Mais il a joui en même temps que vous.
Loumie : Trois fois aussi ?
Jekkyandhyde : Belle performance.
Loumie : Merci à vous.
Jekyllandhyde : Bonne soirée.
Jekyllandhyde : Par contre, il vous reste un long chemin à parcourir, pour vous guérir de lui.
Loumie : Je sais !
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