Chapitre 29

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J'étais dans le noir, je sentais mes seins pointer sous mon débardeur et ma culotte devait être déjà généreusement nappée par ma cyprine.

J'attendais épiant le moindre son, ou une odeur qui aurait pu m'annoncer la présence de Paul. Même s'il subsistait un doute, je voulais croire que c'était Paul qui se cachait sous le pseudo Dr Jekyll. Au moins le temps d'un soir.

Il me semblait entendre des bruits de pas ou plutôt quelques légers frottements sur la moquette, à peine audible. Mais ils s'étaient arrêtés. Et maintenant, en tendant bien l'oreille, je croyais distinguer une respiration, mais peut-être que cette mise en scène me faisait entendre des bruits qui n'existaient pas.

Peut-être allais-je rester là bêtement de longues minutes avant de me rendre compte que rien n'allait se passer.

Mais je sentis quelque chose m'effleurer le cou, ce qui me fit sursauter. Puis de nouveau plus rien. Le temps passait, sûrement quelques secondes seulement, mais elles me paraissaient être une éternité. Et de nouveau, je sentis ce contact, mais plus fort et chaud. C'était la chaleur d'une main... douce. Elle fut rejointe par une autre contre mon cou. Il était derrière moi ses mains caressant mon cou et mes épaules.

Il fit le tour complet de mon cou, comme pour voir si je lui faisais entièrement confiance et je lui offris de plus belle, mon corps, basculant légèrement ma tête en arrière. Il exerça une très légère pression qui me fit me cambrer.

Ayant compris que j'étais tout à lui, il glissa ses mains vers ma poitrine, passant directement dans mon soutien-gorge et attrapa mes deux seins. Il les palpait fermement et parfois relâchait la pression pour sentir mes tétons durs, dans le creux de ses paumes.

Je ne pouvais m'empêcher de respirer bruyamment et de gémir. Paul me faisait tellement de bien qu'il aurait presque pu me faire jouir sans me pénétrer.

Il fit pivoter mon fauteuil pour se mettre face à moi. Sa main toucha l'intérieur de mon genou, puis remonta le long de ma cuisse, qui s'ouvrît pour l'accueillir.

J'essayais de comprendre comment il était placé, debout, à genoux... Mais je n'avais pas assez d'informations.

Sa main finit par arriver sous ma jupe et sur ma lingerie. Il glissa ses deux mains sur ma taille, attrapa ma culotte et la retira. De nouveau, il revint sur mon sexe, mais ce coup-ci, il introduit un doigt dans mon intimité.

Mon corps se cambra instantanément de plaisir et quand il essaya de retirer sa main, je lui repris brutalement pour qu'il continue de me caresser. Il en mit donc un deuxième et commença à masser l'intérieur de mon vagin. C'était divin.

Ce coup-ci quand il retira ses doigts, je le laissais faire. Il attrapa mes cuisses et me fit glisser sur mon siège.

J'avais les fesses pratiquement dans le vide. Il plaça mes cuisses sur ses épaules et commença à littéralement me manger la chatte. Sa langue la pénétrait et les gémissements qui sortaient de sa bouche me faisaient comprendre qu'il devait adorer ça. Il passa de mon sexe à mon clitoris, pour revenir de nouveau à mon vagin et continua le va et vient jusqu'à sentir que j'étais au bord de l'orgasme.

Sentant mon excitation, il insista sur mon petit bouton, ayant compris que ce petit organe était le point le plus sensible de mon anatomie. Jouant encore et encore, je sentis une chaleur m'envahir, mon sexe s'ouvrait comme si il voulait accueillir la verge de Paul. Et enfin il arriva puissant et divin, cette orgasme fabuleux. Je me mordis la lèvre pour retenir un cri de plaisir. Mais mon souffle était si fort que mes gémissements et mes tremblements annonçaient ma jouissance.

Après quelques instants, je senti les mains de Paul me remettre ma lingerie. Je n'osais pas retirer le foulard, ayant peur de découvrir qu'il ne s'agissait pas de Paul. Je me rassis sur mon fauteuil. Les lèvres de Paul vinrent me faire un baiser à la commissure des lèvres et il partit.

Je restais là quelques instants gardant le foulard sur les yeux. J'écoutais ma respiration, j'écoutais mes pensées, j'écoutais les derniers pas de Paul s'éloigner.

J'attrapais à deux mains le foulard pour le retirer et me rendis compte que la pièce était dans le noir, éclairée seulement par mon ordinateur qui était en veille.

Je repris mes affaires, fermant écran, tour, repositionnant chaise, clavier souris. Il n'y avait plus que le bruit de ma respiration et je n'arrivais pas à partir, restant devant mon écran éteint pendant de longues minutes. Enfin je pris mon manteau, mon téléphone...

Jekyllandhyde : J'ai adoré jouer. Bonne soirée et bonne nuit

Loumie : Moi aussi, bonne nuit

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